17 novembre 2024

Sur les pas de la reine Margot


Ce samedi 16 novembre, jour de la sainte Marguerite, nos Historimiens avaient rendez-vous aves
Florian sur les pas de la reine Margot. Ce circuit avait pour objet de signaler l’importance qu’a pu avoir la Reine Marguerite de Valois dans la vie d’Issy à son époque, le début du XVIIe siècle - comme elle l’a encore de nos jours ainsi qu’en témoigne la fameuse « Servitude de la Reine Margot » stipulant « qu’il ne soit rien élevé arbres et bâtiments au-dessus de dix pieds » sur la propriété qui s’étend de l’autre côté de l’ancienne Grand’rue (actuelle rue du Général-Leclerc). Il y a quelques années, à l’occasion de la construction de la résidence Les Hespérides en 1998, cette servitude a en effet été rappelée fort à propos par la Compagnie de Saint-Sulpice qui en était devenue titulaire... 

Dans le parc du Domaine de la Reine Margot (hôtel 5 étoiles) © M. Julien. 


En route vers le Musée. © M. Julien
Le parcours nous a permis de littéralement mettre nos pas dans ceux de la Reine puisqu’il a emprunté une des plus anciennes rues d’Issy : la rue Minard (autrefois rue de la Glaisière) qui conduisait de l’antique « voie des hautes eaux » à la place de l’église Saint-Etienne, au cœur du vieil Issy.

Au cours des trois étapes principales qui jalonnaient la visite : le Séminaire de Saint-Sulpice ; le Domaine Reine Margot et le Musée Français de la Carte à Jouer. Sont ainsi soulignés les liens étroits qu’avait entretenus avec notre commune ce personnage hors du commun dont la conférence donnée par Didier Le Fur lors des dernières Journées du Patrimoine nous a appris à mieux connaitre la personnalité, plus riche et complexe qu’on ne le croit habituellement.

Florian à l'intérieur du Séminaire. © M. Julien

Samedi le propos, centré sur notre ville, s’est tout d’abord arrêté sur les circonstances de la venue à Issy de cette grande princesse de la Renaissance, en s’étendant sur l’acquisition qu’elle avait faite auprès de la famille Vaudétard de deux vastes propriétés appartenant l’une, l’actuel Séminaire, à Jean, « Orfèvre du Roi, Bourgeois de Paris », et l’autre, la future propriété des Conti, à son père, François.

Sur chaque site, pour satisfaire la curiosité de chacun, les bâtiments et leurs extensions, les jardins et leurs aménagements ont été décrits jusque dans leurs détails les plus significatifs, en se prêtant parfois au jeu de la lecture des documents d’époque, toujours pittoresques.
Ainsi a été rendu plus concret le cadre dans lequel s’est déroulée la vie isséenne de la Reine Margot. Les épisodes les plus connus en ont tout particulièrement été rappelés, notamment les visites que lui rendaient les membres de la famille royale : Henri IV 
et le futur Louis XIII, pour ne citer que les plus illustres.

Il convient pour conclure de remercier les responsables des trois établissements qui nous ont accueillis, sans lesquels évidemment ce parcours n’aurait revêtu qu’un intérêt incontestablement bien moindre. Florian Goutagneux.


Mosaïques de Patrick Laforge. © D. Hussenot


Et pour terminer cet après-midi, un arrêt au marché de l'Art isséen, qui se tient au Musée, pour découvrir les mosaïques de notre Historimien Patrick Laforge.

8 novembre 2024

Issy l'industrielle… à partir de 1825

La ville d’Issy-les-Moulineaux a connu de spectaculaires mutations économiques. Pendant des siècles, l’agriculture s’est développée dans la plaine ainsi que sur les hauteurs avec deux villages, le premier autour de l’église Saint-Étienne et le second près de la Ferme des Chartreux. La ville commence à s’industrialiser dès 1825 avec l’entreprise Gévelot

Haut de la porte d'entrée de l'usine Gévelot


D’autres industries se sont progressivement développées grâce à la proximité de Paris et de la Seine, aux lignes ferroviaires, aux carrières etc. Les bâtiments ont été construits sur des terrains agricoles disponibles. Depuis plusieurs décennies, l’activité économique s’est tertiarisée avec des grandes entreprises dont plusieurs d’envergure mondiale. Certains bâtiments industriels ont été démolis ou reconvertis pour accroître le nombre de bureaux.

Descriptif des fabrications Gévelot

Des noms de rues évoquent l’agro-alimentaire comme le chemin du Moulin, l’allée de la Brasserie ou la rue de la Biscuiterie (Guilloux qui se trouvait dans l’actuel Cœur de Ville).

L’industrie a son passage de l’Industrie, la place Gévelot (près de l’usine disparue). L’esplanade de la Manufacture occupe la cour de l’ancienne Manufacture des Tabacs de 1904 au 17 rue Renan. Après la fermeture de l’entreprise, les bâtiments ont été réhabilités en logements, bureaux et commerces. 
Il y a de nombreuses références aux avionneurs dont les usines entouraient le champ de manœuvres comme le boulevard des Frères Voisin (partagé avec Paris), la rue Gaston et René Caudron ou la rue Édouard Nieuport.

Pour le moment, aucun nom ne concerne les entreprises du secteur tertiaire implantées dans la commune mais à l’avenir, rien d’impossible…


Vue extérieure et entrée de l'usine Gévelot
Texte : P. Maestracci
photos: A.Bétry - archives Atlante


3 novembre 2024

Campus Tony Parker

Appelée au début Académie du basket, avec la bénédiction d’André Santini notre maire, le quadruple champion NBA de San Antonio annonce l’ouverture en janvier 2025 d’un campus sportif, dénommé : « CampusTony Parker ».

 © XDR
Ce centre de formation qualifiante dédiée au management par le sport trouvera racine à la Cité des Sports de notre cité.

Ouvert aux formations en management basées sur les valeurs du sport et destiné aux salariés des entreprises du Grand Paris, des cursus pour des élèves post-bac pourront par la suite être envisagés, la création d’une école pouvant même entrer dans le cadre. Les acteurs du projet visent l’objectif de former entre 1 500 et 4 000 collaborateurs puis 350 à 500 étudiants d'ici 2027.

Le président des Intermarchés de notre ville, Thierry Cotillard adhérent à cette idée, se projette dans cette nouvelle aventure. 

Bon vent au nouveau parachuté Tony Parker !

A. Bétry