Et si le temps le permet, pourquoi ne pas partir à la découverte de ces deux rues isséennes.
Venant de découvrir notre site, un ancien habitant d'Issy, Georges Camus, nous a contacté pour nous raconter quelques moments de sa vie passée dans notre cité ainsi que l'histoire de deux noms de rues.
" J'ai travaillé aux Ateliers Mécanographiques d'Issy (A.M.I.) à l'angle de la rue Henri Mayer et du boulevard Gambetta. Je vis aujourd'hui en Lorraine. Je souhaite évoquer deux personnages qui ont une rue à Issy-les-Moulineaux."
Tout d'abord la rue du sergent Blandan, dans le quartier des Varennes. Elle donne sur la rue Henri Mayer ! A Nancy nous avons également une rue Sergent Blandan. Nous avons même une statue (ci-dessous). Jean Pierre Hippolyte Blandan, connu à la postérité sous le nom de Sergent Blandan, est un militaire français né à Lyon le 9 février 1819 et mort au champ d'honneur le 12 avril 1842 à Boufarik (Algérie). Affecté dans l'Armée d'Afrique, à l'époque des opérations militaires de la conquête de l'Algérie. Il est nommé caporal le 6 août 1839, puis sergent le 1er février 1842.
Sergent Blandan à Nancy |
que grièvement blessé, il exhorte ses soldats à résister, s'écriant :
« Courage, mes amis ! Défendez-vous jusqu'à la mort ! ».
Seuls cinq fusiliers survivent. Le sergent Blandan meurt de ses blessures à l'hôpital de Boufarik le 12 avril 1842, à l'âge de 23 ans.
« Courage, mes amis ! Défendez-vous jusqu'à la mort ! ».
Seuls cinq fusiliers survivent. Le sergent Blandan meurt de ses blessures à l'hôpital de Boufarik le 12 avril 1842, à l'âge de 23 ans.
Une autre rue dans le quartier des Hauts d'Issy, la rue Alphonse Baudin, me tient à cœur. Je suis né dans cette rue, au n°4. A l'époque, une sage-femme officiait à domicile,
Alphonse Baudin, célèbre médecin et homme politique, est né à Nantua en 1811. Représentant du peuple à l'assemblée de 1849, il fut tué à Paris sur une barricade le 3 décembre 1851.
Des ouvriers se moquèrent de lui et de ces représentants du peuple en disant : « Croyez-vous que nous allons nous faire tuer pour vous conserver vos vingt-cinq francs par jour ! » Baudin, un drapeau à la main, monté sur la barricade les regarda fixement et leur dit : « Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs! »
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