Pour la troisième fois de son histoire, la ville accueille des épreuves des Jeux Olympiques. Les deux premières étaient celles du tir aux pigeons en 1900 et 1924. Elles se déroulèrent au stand de tir (aujourd’hui disparu) en haut de la rue d’Erevan, dans le quartier des Épinettes. Pour cette troisième participation, heureux hasard, trois parcours sont prévus entre le 24 juillet et le 11 août, l'occasion de s'y rendre et saluer les participants.
Le premier, celui de la flamme olympique, traverse dix-neuf communes des Hauts-de-Seine le 24 juillet. Venant de Meudon, le parcours isséen commence sur le quai de la Bataille de Stalingrad, entre la ligne du Tram T2 et le petit bras de la Seine. Il longe l’ancienne île de Billancourt (rattachée de nos jours à l’autre plus au nord) avec la promenade Constant Pape et le Vaisseau. Cet immeuble de bureaux de 1992 conçu par l’architecte Jean Nouvel est en cours de transformation pour recevoir la Faculté Catholique de Lille.
L’île Saint-Germain est à gauche. Les usines sur la droite sur le quai d’Issy (quai de la Bataille de Stalingrad) ont été démolies sauf le bâtiment des AMX (carte postale, début du XXe siècle).
Ensuite, le porteur de flamme tournera à gauche de la place de la Résistance pour traverser le petit pont et le boulevard des Deux Îles. Celui-ci réunit l’île de Billancourt déjà citée et l’île Saint-Germain. Ce nom vient de l’abbaye de Saint-Germain des Prés qui reçut le fief en 558 du roi Childebert. La flamme passe ensuite par Boulogne-Billancourt et par La tour aux Figures de Dubuffet (1988) avant de finir son parcours à Paris.
Pascale Maestracci
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