Dans les années trente, l’école de garçons sur la place fut reconstruite et la station de métro des Petits-Ménages apparut en 1934 lors du prolongement de la ligne 12 au-delà de la porte de Versailles. En 1937, la place prend son nom actuel de Paul-Vaillant-Couturier. Ce membre du Parti Communiste Français et rédacteur du journal L’Humanité vient de mourir ; la municipalité communiste de Victor Cresson décide alors de perpétuer sa mémoire.
En 1945, l’hospice des Petits-Ménages et la station de métro prennent le nom de Corentin Celton, résistant qui travaillait aux Petits-Ménages et fut fusillé en 1943 au Mont-Valérien.
Place contemporaine. |
Au premier plan sur la place, l’arrêt du Tuvim est proche de la « colonne Morris » contemporaine devant un kiosque à journaux, le seul du quartier.
Tout à droite, le bar-brasserie Le Café Français déploie ses stores rayés au rez-de-chaussée de l’immeuble Belle Époque. C’est un lieu de rencontre incontournable du quartier. L’immeuble contemporain qui le jouxte a remplacé l’école Voltaire déplacée rue Maurice-Champeau. Au fond, le parvis Corentin-Celton se trouve devant les bâtiments de l’hôpital.
Au début du XXIe siècle, la place fut transformée avec la suppression de l’école et la petite rue pour en faire un espace piétonnier. L’hôpital Corentin-Celton a été complètement reconstruit avec deux ailes parallèles de part et d’autre du jardin et un passage sous le parvis Corentin Celton. L’entrée de l’hôpital est décalée vers le passage Sténon. La place et le parvis sont utilisés trois fois par semaine pour un marché en plein air, des manifestations comme des cérémonies militaires ou les structures d’un jour d’Éducap City par exemple.
Texte et photographies : P. Maestracci