Pendant des siècles, Issy à flanc de colline et la Ferme dans le quartier des Moulineaux furent des villages assez éloignés l’un de l’autre. Les vignes étaient sur les coteaux et Les champs se trouvaient dans la plaine.
Vendange chez Yves Legrand ©A.Bétry |
De ce passé rural, il n’en reste que peu d’éléments. Aux Moulineaux, des vignes en contrebas de la ligne du RER et Le Chemin des Vignes sont gérés par la famille Legrand. Les vendanges se font toujours à l’automne avec la participation d’écoliers. Entre le boulevard Garibaldi et le RER, les talus sont entretenus par des moutons à la belle saison. Enfin depuis quelques années, la Fédération Nationale des Chasseurs occupe l’ancien bâtiment de la Banque de France, à l’angle des rues de Vanves et du Général Leclerc.
En revanche, le nombre des noms de rues évoquant la campagne est nettement plus important.
Certains noms sont caractéristiques en ce qui concerne les terres agricoles. Un clos est un terrain cultivé limité par un mur ou une barrière. Il y a l’allée du Clos, le clos Girard et le clos Munier. Sur un lieu-dit du XVIIe siècle, l’allée des Coutures évoque le nom de champs cultivés, le Champ Chardon celui d’une plante piquante et la rue du Ponceau, l’autre nom du coquelicot. La promenade du Verger, le chemin des Vignes et le sentier (et le quartier) des Épinettes (soit du vin blanc, soit une cage pour volailles) indiquent quelles étaient les productions locales. L’école des Varennes (mot d’origine allemande) évoque la version ancienne de garenne, terrain inculte réservé à la chasse, privilège de la noblesse.
Il existe aussi une évocation des bâtiments. L’allée et le quartier de la Ferme se trouvent dans l’ancienne propriété des Chartreux qui avaient reçu cette propriété au Moyen Âge du chanoine Jean de Meudon. C’est le nom donné à un gymnase, des écoles et une médiathèque. Il y a la rue du Bateau-Lavoir et l’allée du Hameau Normand. Le chemin du Moulin fait écho au terme des Moulineaux et aux armoiries de la ville. Les anciens chemins étroits subsistent dans les noms d’une dizaine de sentiers. Celui de la Bertelotte entre les rues Renan et Michelet fait exception car tous les autres sont autour du Fort comme le Buvier, les Loges, les Marcettes, la Montézy ou les Tricots.
En revanche, le nombre des noms de rues évoquant la campagne est nettement plus important.
Certains noms sont caractéristiques en ce qui concerne les terres agricoles. Un clos est un terrain cultivé limité par un mur ou une barrière. Il y a l’allée du Clos, le clos Girard et le clos Munier. Sur un lieu-dit du XVIIe siècle, l’allée des Coutures évoque le nom de champs cultivés, le Champ Chardon celui d’une plante piquante et la rue du Ponceau, l’autre nom du coquelicot. La promenade du Verger, le chemin des Vignes et le sentier (et le quartier) des Épinettes (soit du vin blanc, soit une cage pour volailles) indiquent quelles étaient les productions locales. L’école des Varennes (mot d’origine allemande) évoque la version ancienne de garenne, terrain inculte réservé à la chasse, privilège de la noblesse.
Il existe aussi une évocation des bâtiments. L’allée et le quartier de la Ferme se trouvent dans l’ancienne propriété des Chartreux qui avaient reçu cette propriété au Moyen Âge du chanoine Jean de Meudon. C’est le nom donné à un gymnase, des écoles et une médiathèque. Il y a la rue du Bateau-Lavoir et l’allée du Hameau Normand. Le chemin du Moulin fait écho au terme des Moulineaux et aux armoiries de la ville. Les anciens chemins étroits subsistent dans les noms d’une dizaine de sentiers. Celui de la Bertelotte entre les rues Renan et Michelet fait exception car tous les autres sont autour du Fort comme le Buvier, les Loges, les Marcettes, la Montézy ou les Tricots.
Allée des Maraîchers |
Enfin, la promenade des Jardiniers de l’Île et l’allée des Maraîchers mettent en valeur le travail des professionnels.
Depuis plusieurs années, sont créés des Jardins partagés dans chaque quartier, tels ceux de la résidence Séverine ou celui rue de la Galiote. C’est un retour au passé rural de la ville mais sous une forme contemporaine !
Depuis plusieurs années, sont créés des Jardins partagés dans chaque quartier, tels ceux de la résidence Séverine ou celui rue de la Galiote. C’est un retour au passé rural de la ville mais sous une forme contemporaine !
Texte et photographie : P. Maestracci
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