Fouilles de mars 2018. |
Dans le précédent article, les structures découvertes avaient un début de réponse mais il fallait des études plus poussées pour en découvrir la finalité.
Pour faire simple, les fouilles seront divisées en trois catégories. 1. Moyen Âge, 2. XVIIe siècle, 3. XIXe et XXe siècles.
Vestiges du logis principal du XVIIe siècle. |
Pour le XVIIe siècle, les vestiges sont plus flagrants (ci-dessus). Il reste le mur est du logis principal ainsi que la base d’un escalier menant à la cave. Ils peuvent être attribués à la propriété de M. Nicolas Potier de Novion. Il a été trouvé quelques petits tessons de poterie ainsi qu’une pièce de monnaie à l’effigie de Louis XIV. Et, ce que l’on prenait pour un puits, n’est autre que la base d’un bassin d’agrément et sa conduite d’évacuation (ci-dessous).
Base du bassin d'agrément. |
Vestiges de la galerie de chauffe de la biscuiterie Guillout © INRAP |
Je tiens à remercier les archéologues pour leur bienveillance et particulièrement M. G. Drwila, responsable des fouilles, ainsi que M. Garcia, président de l’INRAP qui m’a fourni une synthèse des fouilles que vous pouvez retrouver ici https://journals.openedition.org/adlfi/111097.
Pour mémoire, le 1er avril 2018, notre association Historim a rendu compte de l’avancement des travaux de fouilles du quartier Cœur de ville à venir. Ce sont les images de notre adhérent Michel Julien qui ont alerté notre maire André Santini de la découverte d’un squelette sur le chantier. Certaines personnes de la mairie nous ont contactés pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un canular de 1er avril. L’information tardive provoqua au niveau de la municipalité quelques turbulences. Le présent article récapitule et met un terme à l’événement. A. Bétry
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