15 février 2024

Adrienne Weick, une auteure isséenne

  Vous avez peut-être découvert cette auteure sur notre site le 2 janvier dernier http://www.historim.fr/2024/01/barbey-daurevilly-issy-lire.html. Notre Historienne Pascale a eu le privilège de la rencontrer. 

Adrienne Weick
dans la librairie Gutenberg, à Issy
Adrienne Weick (ci-contre) a écrit le passionnant livre La septième Diabolique qui a remporté le Grand prix des Enquêteurs. Une partie de l’ouvrage concerne la commune mais aussi la Normandie. C’est la visite de l’hôtel particulier de Barbey d’Aurévilly à Valognes lors du bicentenaire de la naissance de l’auteur qui fut un élément déclencheur.

Après avoir habité le XVe arrondissement de Paris, elle est isséenne depuis 2007. En parcourant la ligne 12 du métro, elle a découvert « un quartier agréable », celui de Corentin Celton. Le choix de la commune s’est fait en examinant l’histoire isséenne, l’urbanisation et en fonction de deux critères essentiels. D’abord une ville « children friendly » offrant de nombreux services publics comme le CLAVIM, l’Espace Icare et son lieu de prédilection, la Médiathèque du Centre-Ville qui a 30 ans cette année. Elle y travaille régulièrement pour ses livres. Le second critère retenu est la modernité de la ville qui a tant évolué depuis le XIXe siècle.

La passion de l’écriture a commencé très tôt pour Adrienne Weick, dès le début de l’école primaire. Quand elle commence à écrire des romans, son père lui offre une machine à écrire pour enfants Fisher Price ! Son premier véritable roman, Bon sang ne saurait mentir, est déjà un thriller. Elle a alors dix ans ! Par la suite, elle fait des études supérieures et travaille depuis trois ans au ministère de la Culture.

La Manufacture des Tabacs, carte postale (coll. Privée)

Un de ses textes, La Manufacture, gagne le concours isséen des nouvelles. Il est reproduit (pages 156-157) dans le livre de Pierre Dottelonde Issy-les-Moulineaux, paru en 2016 aux éditions du Cherche-Midi. Elle y raconte le repérage par Arsène Lupin de la Manufacture des Tabacs (ci-dessus) créée rue Ernest-Renan.
 
Je remercie chaleureusement Madame Weick pour m’avoir accordé rapidement un entretien malgré son emploi du temps très chargé. Merci aussi à Laetitia, toujours d’un précieux conseil à la librairie Gutenberg (17 boulevard Voltaire) sans qui ce témoignage n’aurait pas eu lieu.

Texte et photographie : P. Maestracci



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