Voici un livre plein de surprises, une enquête menée dans les rues d'Issy, sur les pas de Barbey d'Aurevilly (1808-1889), cet écrivain français, auteur de romans, de nouvelles et de poésies… l’un des protagonistes du roman d’Adrienne Weick, La septième diabolique, (Pocket 2023. Grand prix des enquêteurs).
Deux amis, Anatole Deck et Étienne, partent aujourd'hui à la recherche d’un manuscrit ignoré de Barbey d’Aurevilly qui se serait inspiré du drame vécu par une famille de Valognes (Manche). Il l’aurait écrit au printemps 1871 lorsque qu’il se trouvait caché dans un château après avoir fui la Commune de Paris. De quel château s'agit-il ?
Après de nombreuses péripéties, les deux enquêteurs identifient le château comme celui d’Issy, bombardé en 1871 (ci-dessous), puis démonté et reconstruit à la villa des Brillants à Meudon par Rodin au début du XXe siècle. Pour mémoire, Issy-les-Moulineaux ne prend son nom actuel qu’en 1893.
Suivons les deux héros : ils « se retrouvèrent à la sortie du métro… Ils montent une petite rue qui grimpait vers les hauteurs de la ville. » Vous avez deviné… Ils sont arrivés à la station Mairie d’Issy de la ligne 12, proche de la rue Auguste Gervais (ci-dessous).
Ils aperçoivent « une étrange construction blanchie, arrondie, affublée d’un toit en pointe qui est accolée à un bâtiment moderne.. » C’est le Musée Français de la Carte à Jouer composé d’une partie de l’ancienne entrée du château et d’un musée contemporain (ci-dessous).
Anatole et Étienne se glissent ensuite sous une fontaine dans la cour d’une propriété privée de la rue Berthelot (ci-dessous) et découvrent un bureau, aussi souterrain que poussiéreux, ainsi qu’un un long tunnel qu’ils parcourent en totalité.
La fontaine. © PCB |
Ils sont dans un jardin public, le parc Henri Barbusse. Celui-ci est le vestige d’un grand parc long d’un kilomètre environ et large de 300 mètres appartenant aux princes de Conti au XVIIIe siècle.
Et alors ? Pour connaître la fin de ce récit, il vous faudra lire ce livre palpitant ! Jusqu'à la dernière page ! Texte et photos P. Maestracci
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