Immeuble du 9 rue Émile-Zola. |
Elle a été tracée au début du XXe siècle entre les rues Auguste-Gervais et Lasserre et ne mesure que 200 mètres. S’il y a quelques pavillons, les immeubles l’emportent, construits du début à la fin du XXe siècle.
Celui du n° 9, par exemple, date de 1912, en pleine Belle Epoque (ci-contre) et son architecte est Th. Debut. Cet immeuble de sept étages montre des balcons filants aux deuxième et cinquième étages, selon un style posthaussmannien. La façade a un beau décor de briques rouges et jaunes.
Émile Zola (ci-contre) est le chef de file de l’école naturaliste qui applique des procédés scientifiques à la description des hommes et de la société. Bon nombre de ses ouvrages sont célèbres qu’il s’agisse de Nana (1880), Germinal (1889), La bête humaine (1890), Au bonheur des Dames (1893) etc. En 1898, son article J’accuse dans le journal L’Aurore réclame la révision du procès d’Alfred Dreyfus, officier envoyé au bagne. Celui-ci est gracié l’année suivante.
La mort accidentelle de Zola intoxiqué dans son sommeil par les fumées de la cheminée de sa chambre, mystérieuse pour certains, a lieu quatre ans avant la réhabilitation du capitaine Dreyfus.
Sur toute sa longueur, la rue Émile-Zola (romancier… devenu écrivain ci-contre) est bordée d'arbres de chaque côté comme on peut le voir sur cette photo (ci-dessous). Dans l'axe de la rue, tout au fond, on aperçoit une maison blanche et grise : c'est celle de la famille Foucher, rue Auguste-Gervais. Adèle Foucher y reçut son fiancé Victor Hugo en 1819 (à retrouver sur notre site :
Profitez des beaux jours pour vous y promener ! Texte et photos P. Maestracci
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