Ça y est… ce sont les vacances de Noël ! Nous allons pendant cette période festive vous faire rêver, en vous présentant des chansons, une vidéo de notre fête d'anniversaire, et quelques livres qui évoquent, d'une façon ou d'une autre, la ville d'Issy-les-Moulineaux !
À commencer par ce superbe ouvrage, édité en 1990 chez Sogemo, (que l'on peut encore trouver d'occasion), intitulé Les peintres et les Hauts-de-Seine (ci-contre).
Dans le parc d’Issy, de Prosper Galerne (1836- 1922),
une huile sur toile (ci-dessous) du musée de l’Ile-de-France à Sceaux.
Dans le parc d'Issy, P. Galerne (1876). © XDR |
On sait peu de choses de ce peintre si ce n'est qu'il est né dans le Loiret, à Patay, qu'il est mort à La Ferté-Alais où il a vécu une partie de sa vie. Ses tableaux représentent souvent des paysages de rivières, des villages au bord de l'eau et des activités fluviales.
La Seine à Issy-les-Moulineaux, de Jean-Constant Pape (1865-1920)
une huile sur toile (ci-dessous) à l’Hôtel de Ville d'Issy.
La Seine à Issy, J.-C. Pape (1907). © XDR |
Il est né à Meudon, il est mort à Clamart. Non seulement peintre de talent mais aussi restaurateur de tableaux réputé le Louvre a souvent fait appel à lui. Les mairies de Clamart et de Vanves se sont offerts ses dons de décorateur pour des fresques. Celle d'Issy possède deux toiles : la Seine à Issy (1907) et Vieilles carrières d'Issy (1905).
Le pont à Issy-les-Moulineaux, de Charles Camoin (1879-1965),
une huile sur toile (ci-dessous). Collection privée.
Le Pont à Issy-les-Moulineaux, Ch. Camoin (1910). © XDR |
Le pont d’Issy-les-Moulineaux, de Maximilien Luce (1858-1941),
une huile sur toile (ci-dessous) du musée Maximilien Luce à Mantes-la-Jolie.
Le pont d'Issy-les-Moulineaux, M. Luce (1910). ©XDR |
Anarchiste idéaliste, ami des pauvres, fidèle à son milieu d’origine, tel est Maximilien Luce. La ville de Mantes a consacré un musée à son œuvre. Lors de l’exposition L’Année terrible au musée de la Carte à jouer qui s’est terminée le 15 août 2021, quatre toiles de cet artiste étaient accrochées aux cimaises. La Commune l’avait marqué. Une allée de l’île Saint-Germain lui est dédiée.
Chantier du métro à Issy-les-Moulineaux, de Maximilien Luce (1858-1941),
Une huile sur toile (ci-dessous) du musée Maximilien Luce à Mantes-la-Jolie.
Chantier du métro à Issy-les-Moulineaux (1905). © XDR |
La légende de ce tableau prête à confusion. En 1905, le métro s’arrêtait à la Porte de Versailles. Ce que l’on voit, c’est l’amorce du tunnel qui va servir de voies de garage, celles-ci se situeront à la limite de Paris et empièteront sur Issy. En 1934, le métro sera prolongé jusqu’à la mairie d'Issy.
Lecture au jardin, de Jean-Raoul Chaurand-Naurac (1878-1948),
une huile sur toile (ci-dessous). Collection baron Gérard Chaurand.
Lecture au jardin, J.-R. Chaurand-Naurac (1919). © XDR |
Peintre, illustrateur, affichiste, il naît à Lyon, meurt à Paris. Cet artiste indépendant n’appartient à aucune école. En 1913, il s’installe à Issy-les-Moulineaux dans une villa proche de celle de Matisse.
L’atelier du peintre Henri Matisse à Issy, de Georges-Marcel Burgun (1874-1964), une huile sur toile (ci-dessous) au musée de la Carte à jouer, Issy.
L'atelier du peintre Henri Matisse à Issy, G.-M. Burgun (1918) © XDR |
Peintre, il s’installe à Issy en 1910, dans une propriété proche de celle d'Henri Matisse avec lequel se nouera une longue amitié. Une rue d'Issy, dans le quartier des Hauts d'Issy, porte son nom.
L’atelier rose, d’Henri Matisse (1869-1954),
une huile sur toile (ci-dessous) du musée Pouchkine de Moscou.
L'atelier rose, H. Matisse (1918). © XDR |
L’on ne présente plus Henri Matisse, chef de file de la peinture française moderne, qui vécut plusieurs années à Issy-les-Moulineaux. Sa mémoire est honorée par une allée de la ZAC Rodin et le collège de la rue Ernest-Renan.
Ainsi se termine cette première escapade livresque, tout en peintures. M. Julien.
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