30 décembre 2021

Historim fête ses onze ans

C'est avec un an de retard qu'Historim a fêté ses 10 ans… donc 10+1 = 11. C'est bien cela, nous avons fêté nos 11 ans au restaurant My Green Liban (ci-dessous), chez Rose, une Historimienne fidèle, et chef cuisinière de talent. 

L'entrée du restaurant. © PCB

Comme le nom du restaurant l'indique, nous avons pu découvrir, pour certains, redécouvrir, pour d'autres la cuisine libanaise (ci-dessous) avec ses taboulés, ses beignets, ses houmos, ses mini-brochettes à la viande ou au poulet… et ses desserts plus délicieux les uns que les autres.

Le buffet. © Rose

Nous étions trente-cinq Historimiennes et Historimiens en ce samedi 4 décembre 2021, masqués et vaccinés comme il se doit, à profiter de ce déjeuner convivial qui s'est terminé par une petite démonstration de danse sur une musique libanaise, à laquelle se sont joints un certain nombre de convives (ci-dessous).

Pour ceux qui n'ont pu venir, ce petit aperçu en photos et vidéos de nos agapes. Merci à tous et rendez-vous… dans 10 ans !!!! Non, on fera la fête bien plus tôt. 
En attendant de nous revoir, demain c'est le 31 décembre. Alors, bonnes fêtes de fin d'année. PCB

4 décembre 2021 - Historim fête ses 11 ans au Green Liban. © Béatrice Nicolas


26 décembre 2021

Antoine Paillard, aviateur de la Première Guerre mondiale

Et maintenant, place à une biographie d'Antoine Paillard, dictée par Raymond Rossignolami d'Antoine Paillard et ancien pilote de l’escadrille 132, à sa femme HuberteAntoine et Raymond, du même âge, étaient devenus amis à Segré (Maine-et-Loire). Le manuscrit d’Huberte, qui date de mai 1970 fut repris, vérifié et mis en forme en 2021 par leur fils Hubert, lui-même ancien pilote de l’Aéronavale. Le texte tapé et imprimé est destiné aux deux familles ainsi qu’à leurs amis et connaissances.

©XDR/Gallica BNF
Antoine Paillard (ci-contre), "7 palmes, 3 médailles, Médaille militaire et Légion d'honneur", s’engage en avril 1915 dans l’armée. 
D’abord mécanicien, puis élève-pilote, il obtient son brevet en 1916 sur un Blériot. Il est alors affecté à une escadrille de Voisin-Canon (la VC 111) pour effectuer des raids nocturnes. Il vole sur des avions Sopwith disposant d’une large autonomie et transportant 100 kg de bombes. Il bombarde par exemple la gare de Lumes près de Mézières (Charleville-Mézières) dans les Ardennes.

Dans la nuit du 6 au 7 juillet 1917, il fait partie d’une escadrille de quatre avions qui doit aller bombarder (10 bombes par avion) les usines Krupp à Essen dans la Ruhr allemande. Alfred Krupp a créé une entreprise qui fabrique de redoutables canons en acier dès 1846. La cible est à largement plus de 350 km, ce qui suppose un vol de 750 km. Le réservoir contient 270 litres de carburant et n’autorise qu’un quart d’heure de retard sur l’objectif pour assurer le vol de retour. 
«  Je passe la vallée de la Ruhr et, enfin voici mon but là dans la partie ouest d’Essen… les usines Krupp… Je suis maintenant à 1200 mètres de hauteur, presque à la verticale, je fais fonctionner les six manettes des lance-bombes. » Au retour, il doit atterrir en catastrophe aux Pays-Bas, ce qui lui vaut un camp d’internement dont on l’aide à s’échapper. Quatrième aviateur français à avoir bombardé Essen, il reçoit la Médaille militaire et la Croix de guerre avec palme.

Antoine Paillard devant son avion. © XDR
En 1918, Antoine Paillard est affecté au GB 4 (Groupe de Bombardement), escadrille de bombardiers à Luxeuil (Haute-Saône). Il se lie avec le mitrailleur René Hincelin ; tous deux forment une équipe soudée et efficace qui s’entraîne sur les nouveaux Breguet. avant de harceler l’ennemi en mai, tant pour bombarder les troupes allemandes au sol, que pour combattre des Albatros puis des Fokker. « Les semaines se suivent cet été 1918, apportant chaque jour leur somme rude de missions et de danger, vols d’essai, bombardements, combats, mitraillages dans des circonstances atmosphériques détestables. »
Le 14 septembre, est lancée une offensive contre la gare de Conflans à l’intérieur des lignes allemandes « 192 bombes en même temps, s’abattent dans un sifflement terrifiant… chaque avion (au retour) ayant à ses trousses 4 ou 5 avions (Fokker) ennemis", raconte René Hincelin.

Le 1er octobre 1918,  Antoine Paillard a la permission de prendre son avion pour aller à Paris en atterrissant sur le Champ de manœuvres d’Issy-les-Moulineaux. « Il faut un Paillard pour s’y poser, commente René Hincelin, et une audace incroyable pour en repartir tellement le terrain est exigu, entouré d’immeubles et d’usines que surmontent de hautes cheminées… Mais tout près, il y a la porte de Versailles et le métro, ajoute-t-il ». De retour à la base le même soir, Paillard et Hincelin font un bombardement nocturne sans autorisation. Cela leur vaut une mise aux arrêts avec ceux qui les ont aidés.

Après la guerre, Antoine Paillard devient pilote de ligne chez Farman puis pilote d’essai sur la ligne Paris-Saïgon. Le 30 mars 1931, à bord d’un Bernard 80, il bat le record du monde en circuit fermé (8 960 km en 59 h 13 minutes) avec son copilote, Jean Mermoz ! Il meurt quelques mois plus tard des suites d’une opération chirurgicale. Raymond Rossignol assiste à la cérémonie religieuse. « Moi, inconnu dans cette foule, de tout mon cœur, je pleurais un ami. » P. Maestracci

Un grand merci aux enfants de Raymond Rossignol pour partager ce texte magnifique consacré à un héros de l’aviation, venu juste une journée dans la commune isséenne lors d’une permission.


23 décembre 2021

"J'ai pris l'avion" pour Noël

C'est Noël… avec des rêves pleins la tête.  
Alors, voici cette petite vidéo chantée, "J'ai pris l'avion", qui ravira les enfants… surtout lorsque l'on sait qu'Issy-les-Moulineaux fut le berceau de l'aviation… 
Mais il est aussi question de train : or le premier train électrique de France, c'était à Issy en 1900 ! Et de voiture : souvenez-vous, la première automobile Voisin sort des usines d'Issy en 1919 ! Et de marche à pied : la traditionnelle corrida de Noël, inaugurée en 1982, a, malheureusement, dû être annulée cette année encore. Allez, ça ira mieux demain… Joyeux Noël à tous ! PCB

https://www.youtube.com/watch?v=Q0MKAmOpWo0

J'ai pris l'avion

19 décembre 2021

Les peintres et les Hauts-de-Seine

Ça y est… ce sont les vacances de Noël ! Nous allons pendant cette période festive vous faire rêver, en vous présentant des chansons, une vidéo de notre fête d'anniversaire, et quelques livres qui évoquent, d'une façon ou d'une autre, la ville d'Issy-les-Moulineaux ! 



À commencer par ce superbe ouvrage, édité en 1990 chez Sogemo, (que l'on peut encore trouver d'occasion), intitulé Les peintres et les Hauts-de-Seine (ci-contre). 
Issy y est représentée sur les toiles de sept artistes, que vous pouvez découvrir ci-dessous, à savoir Prosper Galerne, Jean-Constant Pape, Charles Camoin, Maximilien Luce, Jean-Raoul Chaurand-Naurac, Georges-Marcel Burgun et Henri Matisse. 

Des toiles que certains d'entre vous ont pu admirer en février 2016, lors d'une exposition au Musée français de la Carte à jouer, intitulée Paysages, la belle boucle de la Seine -1800-1930 (http://www.historim.fr/2016/01/ils-ont-peint-la-seine.html).

Dans le parc d’Issy, de Prosper Galerne (1836- 1922),

une huile sur toile (ci-dessous) du musée de l’Ile-de-France à Sceaux.


Dans le parc d'Issy, P. Galerne (1876). © XDR


On sait peu de choses de ce peintre si ce n'est qu'il est né dans le Loiret, à Patay, qu'il est mort à La Ferté-Alais où il a vécu une partie de sa vie. Ses tableaux représentent souvent des paysages de rivières, des villages au bord de l'eau et des activités fluviales.  

 

La Seine à Issy-les-Moulineaux, de Jean-Constant Pape (1865-1920)

une huile sur toile (ci-dessous) à l’Hôtel de Ville d'Issy.


La Seine à Issy, J.-C. Pape (1907). © XDR


Il est né à Meudon, il est mort à Clamart. Non seulement peintre de talent mais aussi restaurateur de tableaux réputé le Louvre a souvent fait appel à lui. Les mairies de Clamart et de Vanves se sont offerts ses dons de décorateur pour des fresques. Celle d'Issy possède deux toiles : la Seine à Issy (1907) et Vieilles carrières d'Issy (1905).

 

Le pont à Issy-les-Moulineaux, de Charles Camoin (1879-1965),

une huile sur toile (ci-dessous). Collection privée.


Le Pont à Issy-les-Moulineaux, Ch. Camoin (1910). © XDR

A partir de 1905, il participe avec Matisse, Manguin, Marques, Derain et Vlaminck à la salle VII du Salon d'automne, berceau du fauvisme, courant auquel se rattache dorénavant sa peinture. Proche ami de Matisse, il vient souvent lui rendre visite dans son atelier isséen. C'est ainsi qu'il aura l'idée de faire ce tableau.

Le pont d’Issy-les-Moulineaux, de Maximilien Luce (1858-1941),

une huile sur toile (ci-dessous) du musée Maximilien Luce à Mantes-la-Jolie.


Le pont d'Issy-les-Moulineaux, M. Luce (1910). ©XDR


Anarchiste idéaliste, ami des pauvres, fidèle à son milieu d’origine, tel est Maximilien Luce. La ville de Mantes a consacré un musée à son œuvre. Lors de l’exposition L’Année terrible au musée de la Carte à jouer qui s’est terminée le 15 août 2021, quatre toiles de cet artiste étaient accrochées aux cimaises. La Commune l’avait marqué. Une allée de l’île Saint-Germain lui est dédiée.


Chantier du métro à Issy-les-Moulineaux, de Maximilien Luce (1858-1941),

Une huile sur toile (ci-dessous) du musée Maximilien Luce à Mantes-la-Jolie.


Chantier du métro à Issy-les-Moulineaux (1905). © XDR


La légende de ce tableau prête à confusion. En 1905, le métro s’arrêtait à la Porte de Versailles. Ce que l’on voit, c’est l’amorce du tunnel qui va servir de voies de garage, celles-ci se situeront à la limite de Paris et empièteront sur Issy. En 1934, le métro sera prolongé jusqu’à la mairie d'Issy.


Lecture au jardin, de Jean-Raoul Chaurand-Naurac (1878-1948),

une huile sur toile (ci-dessous). Collection baron Gérard Chaurand.


Lecture au jardin, J.-R. Chaurand-Naurac (1919). © XDR


Peintre, illustrateur, affichiste, il naît à Lyon, meurt à Paris. Cet artiste indépendant n’appartient à aucune école. En 1913, il s’installe à Issy-les-Moulineaux dans une villa proche de celle de Matisse. 

 

L’atelier du peintre Henri Matisse à Issy, de Georges-Marcel Burgun (1874-1964), une huile sur toile (ci-dessous) au musée de la Carte à jouer, Issy.


L'atelier du peintre Henri Matisse à Issy,  
G.-M. Burgun (1918) © XDR

Peintre, il s’installe à Issy en 1910, dans une propriété proche de celle d'Henri Matisse avec lequel se nouera une longue amitié. Une rue d'Issy, dans le quartier des Hauts d'Issy, porte son nom. 

 

L’atelier rose, d’Henri Matisse (1869-1954),

une huile sur toile (ci-dessous) du musée Pouchkine de Moscou.


L'atelier rose, H. Matisse (1918). © XDR


L’on ne présente plus Henri Matisse, chef de file de la peinture française moderne, qui vécut plusieurs années à Issy-les-Moulineaux. Sa mémoire est honorée par une allée de la ZAC Rodin et le collège de la rue Ernest-Renan. 


Ainsi se termine cette première escapade livresque, tout en peintures. M. Julien.


15 décembre 2021

Jacques de Lesseps vole de nuit - 16 décembre 1909

Jacques de Lesseps © XDR

Lesseps… un nom bien connu alors, mais pas encore dans le milieu de l'aviation. Le père de Jacques n'est autre que Ferdinand de Lesseps, l'homme du canal de Suez, percé entre 1859 et 1869, en Égypte.

Jacques (ci-contre) naît à Paris en 1883. Très tôt, l'aviation l'attire. Alors, il fait tout pour obtenir son brevet de pilote, comme cette sortie nocturne au-dessus d'Issy-les-Moulineaux le jeudi 16 décembre 1909. Hasard du calendrier, le 16 décembre 2021 tombe aussi un jeudi ! 
Décollant à bord d'un monoplan Blériot (ci-dessous) en fin d'après-midi, il ne se pose qu'une heure et demie plus tard, alors que la nuit est tombée. Un exploit — il est le premier homme à voler et atterrir de nuit — ce qui lui permet d'obtenir son brevet de pilote.

Jacques à bord d'un monoplan Blériot, 1909. ©XDR

Il ne s'arrête pas là : il traverse la Manche en 1910, survole le Canada la même année… puis collectionne les victoires pendant la Première guerre mondiale, effectuant plus de 90 missions de bombardement contre les troupes allemandes - ce qui lui vaudra la croix de guerre.

La paix revenue, Jacques de Lesseps quitte la France pour le Canada et s'installe à Montréal. Il devient un grand spécialiste de la photographie aérienne. C'est au cours d'une de ses expéditions au-dessus du Saint-Laurent, en octobre 1927, un jour de grand brouillard, qu'il perd la vie, avec son mécanicien. Il est inhumé à Gaspé ; une stèle est élevée en 1932 à sa mémoire (ci-dessous).

La stèle commémorative de Gaspé, au Canada. © XDR

Un bien long parcours depuis Issy-les-Moulineaux…  PCB

10 décembre 2021

Les Tarots enluminés- exposition au Musée français de la carte à jouer, Issy

Attention ! À partir du 15 décembre 2021 - et jusqu'au 13 mars 2022, le Musée français de la carte à jouer vous entraîne dans le monde mystérieux des tarots de la Renaissance italienne.


Objets de divinisation, de jeu ou marques de richesse, ce sont plus de 70 cartes de tarot, venues du monde entier (New York, Varsovie, la Sicile, Paris), qui seront exposées à Issy. Elles sont exceptionnelles par leurs couleurs, leurs prouesses artistiques… Ces tarots enluminés du XVe siècle ont des fonds d'or estampés sur la face, comme on peut le voir ici. Ils sortent des ateliers de Milan, de Ferrare ou de Florence. 

Alors n'hésitez pas. Munis de votre pass-sanitaire et de votre masque, allez admirer ces petites merveilles que sont, par exemple, la carte du Chariot, le Cavalier de deniers ou le Valet d'épée… Profitez-en pendant les vacances de Noël qui commencent le 18 décembre ! PCB

La carte du Chariot. Coll. Musée français
de la carte à jouer.

Le Cavalier de deniers. Coll. Musée
national de Varsovie.

Le Valet d'épée, Tarot dit de Charles VI.
Coll. Bibliothèque nationale de Paris.

6 décembre 2021

Astra, dirigeable dans le ciel d'Issy - record du 6 décembre 1911

C'était il y a tout juste 110 ans ! Le mercredi 6 décembre 1911, à l'heure du déjeuner, le dirigeable militaire "Adjudant-Réau" effectuait un aller-retour Issy-Paris, via Versailles, Saint-Cyr et Billancourt à une altitude de 2 150 mètres… un nouveau record depuis son lancement le 8 septembre 1911 !

Construit par la Société Astra des Constructions aéronautiques implantée à Issy, ce dirigeable est imposant par sa taille (ci-dessous) : 86,78 mètres de longueur, 14 mètres de diamètre, 8 950 mètres cubes, et une nacelle de 43 mètres. Il est équipé de deux moteurs de 125 chevaux, et de trois hélices. Il peut transporter deux tonnes de matériels. 

Le dirigeable "Adjudant-Réau". © Gallica.

A son bord ce 6 décembre, André Roussel, le pilote, Pierre Cohen, aide-pilote, le lieutenant du génie Caussin, l'adjudant mécanicien Legros et les mécaniciens Antoine et Chéron.

Quelques mois plus tard, en mai 1912, son concurrent "le Clément-Bayard", sorti des usines Clément Bayard, installées également sur le champ de manœuvres d'Issy-les-Moulineaux, améliorera le record, jusqu'à atteindre 2 900 mètres d'altitude.

Ces deux sociétés Astra et Clément-Bayard possédaient chacune un hangar à dirigeables installé sur le champ de manœuvres, comme on peut le voir sur cette photo (ci-dessous). Et, juste à côté (entouré en rouge), l'indispensable usine à gaz Hugon et Cie, installée depuis 1863, à Issy… nécessaire, bien entendu, pour gonfler les ballons des dirigeables. Juste avant la Première Guerre mondiale, sur cet emplacement, est construite une puissante centrale électrique destinée à produire de l'électricité pour une grande partie de la capitale, la CPDE, la Compagnie Parisienne de Distribution de l'Électricité.                                          PCB  

Les deux hangars à dirigeables et au fond l'usine à gaz Hugon. © XDR

 
Pour en savoir plus sur les dirigeables militaires à Issy : http://www.historim.fr/search?q=dirigeable

2 décembre 2021

Marché de Noël et autres festivités de décembre

En ces tout premiers jours de décembre, Issy-les-Moulineaux se prépare à faire la fête. Au programme : le marché de Noël le 11 et le 12 décembre, et la traditionnelle corrida de Noël le 12 décembre.

Saint Nicolas. © XDR
Mais d'où vient cette tradition des marchés de Noël ? Elle remonte au XVe siècle. En effet, en Allemagne, à cette époque-là, on organisait "les marchés de la Saint Nicolas". Le premier document relatant cette manifestation date de 1434 et mentionne un marché à Dresde
Et qui est donc saint Nicolas (ci-contre), que l'on fête notamment dans l'Est de la France, le 6 décembre
Il s'agit de l'évêque, Nicolas de Myre, qui vivait au IVe siècle dans le sud de l'actuelle Turquie. Après sa mort, le 6 décembre 343, de nombreux miracles lui sont attribués, touchant notamment des enfants ; d'où le fait, qu'au fil des siècles, il devint le saint patron des enfants et des écoliers… sages !

Ces marchés s'implantent très vite en Alsace (avec un changement de nom) puisque l'on évoque, dès 1570, un "marché de l'enfant Jésus" à Strasbourg ! On y trouve déjà le fameux pain d'épices, un mélange de farine de froment et de miel, parfumé de plantes aromatiques, une recette rapportée de Terre sainte par les croisés. 
Dans les années 1990, ce rendez-vous annuel, le "marché de Noël" (le nom est encore différent), gagne toutes les communes de France, avec leurs stands nombreux et divers et la présence souvent du Père Noël.

Issy-les-Moulineaux, le week-end du 11-12 décembre 2021 va être chargé.


- Le Marché de Noël se tiendra le samedi 11 et le dimanche 12 décembre.  Avec un arrêt incontournable le 11 après-midi (de 14 h à 17 h), à l'Office du Tourisme, sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville. Vous pourrez y acheter des produits locaux, comme le miel, les confitures ou la bière ; des livres pour enfants, de la collection Quelle Histoire, que deux auteurs - Marine et Patricia - dédicaceront, en particulier un Saint Nicolas… passionnant ! Vous pourrez aussi découvrir un atelier photos et le stand de l'association Écolau !

- La traditionnelle Corrida, dont vous pouvez redécouvrir l'histoire sur notre site : http://www.historim.fr/2011/12/la-corrida-de-noel-dissy.htmlse déroulera le dimanche 12 décembre, Et non, encore raté ! La corrida a été déprogrammée l'avant-veille, le plan blanc ayant été déclaré par la préfecture. Ce sera pour l'an prochain !

Alors, profitons de ce beau mois de décembre car "il y a quatre âges dans la vie de l'homme, dit-on : 1. celui où il croit au père Noël ; 2. celui où il ne croit plus au père Noël ; 3. celui où il est le père Noël ; 4. celui où il ressemble au père Noël ". PCB