27 septembre 2021
Issy, la ville des médias
23 septembre 2021
Philippe Fabian dans son atelier des Arches
Philippe Fabian dans son atelier n°15. © PCB |
Les Arches, boulevard Garibaldi, Issy. © PCB |
19 septembre 2021
Patrimoine - 2021
Centre national des Archives de l'Église de France. © PCB |
Passage de l'île Saint-Germain d'Issy. © Michel Julien |
Le Renard et les raisins. © M. Julien |
Les sonneurs de Bonnelles. © A. Bétry |
Florian et les Conti. © PCB |
Gérard, Pascale et Michel à l'accordéon, devant une foule enthousiaste. © A. Bétry |
Alors, rendez-vous l'an prochain pour de nouvelles Journées du patrimoine ? PCB
15 septembre 2021
Jean Bart et le Grand Conti - 1697
François-Louis de Bourbon Conti (1664-1709), dit le Grand Conti, a l'occasion en 1697 de côtoyer Jean Bart (1650-1702), le célèbre corsaire au service du roi Louis XIV. Depuis 1674, ce dernier cumule les prises, attaquant les navires marchands ennemis de la France. Tant et si bien que Louis XIV l'a même anobli ! Mais c'est une tout autre histoire qui les fait se rencontrer.
Le Grand Conti, vers 1698. |
En 1696, Louis XIV projette de faire élire le Grand Conti roi de Pologne (ci-contre). Ce dernier n'en a guère envie mais désobéit-on au Roi Soleil ? Alors, lorsqu'il est élu roi de Pologne à la majorité de la Diète électorale polonaise le 27 juin 1697, Louis XIV annonce la grande nouvelle et presse le tout nouveau souverain de gagner la Pologne.
Le Grand Conti embarque donc à Dunkerque sur une escadre commandée par… Jean Bart (ci-dessous). Six frégates quittent le port dans la nuit du 6 au 7 septembre 1697.
Statue de Jean Bart à Dunkerque. © XDR |
Le 8 novembre, Jean Bart met les voiles. L'escadre reprend la mer, atteint le port de Nieuport en Belgique le 12 décembre. Le Grand Conti continue par la route et arrive à Paris deux jours plus tard.
Cette équipée maritime sera la dernière de Jean Bart. Quant au Grand Conti, il achètera deux ans plus tard le château d'Issy (ci-dessous) et continuera de briller en société, comme le raconte Saint-Simon dans ses Mémoires : "Il se mettait sans cesse, et merveilleusement, à la portée et au niveau de tous, et parlait le langage de chacun avec une facilité non pareille. Tout en lui prenait un air aisé. Il avait la valeur des héros, leur maintien à la guerre, leur simplicité partout".
Ce qu'il reste du château des Conti, à Issy. © P. Maestracci |
11 septembre 2021
Domenica, la mémoire du quartier des Épinettes
Seconde Guerre mondiale
Lors de l’exode en juin 1940, « tout le monde a voulu partir. Je suis partie avec mon baluchon mais ma mère m’a rattrapée sur le trottoir… Les clés étaient restées sur la porte ». L’école du Fort, ayant fermé au début de la guerre, Domenica fréquente ensuite l’école La Fontaine, rue Henri Tariel, puis l’école Jules Ferry. C'est une petite fille modèle, qui porte (ci-dessous) la veste tricotée, comme tous les ans à Pâques, par sa maman. À 14 ans, Domenica commence à travailler.
Domenica. Coll. privée |
Le ravitaillement est difficile. Devant la charcuterie Tanguy (emplacement du Centre administratif municipal), il fallait faire la queue dès 4 heures du matin pour avoir quelque chose. Certains vont à Villacoublay acheter « du beurre, des œufs chez les paysans. ». Ils glanent aussi à Velizy dans les champs après la moisson. « On revenait avec quelques sacs [de grain], on faisait sécher et moudre ». Une fois dans les bois de Clamart, la mère de Domenica eut une amende pour avoir coupé du bois au lieu de le ramasser. Autre anecdote, la viande rouge achetée une fois se révéla être du chien que la maman refusa de manger. La famille allait aussi acheter de la paille pour garnir les matelas à la graineterie qui se situait au début de la rue du Général Leclerc (un restaurant l’a remplacée).
Domenica exerça plusieurs métiers. Elle commence dans l’enceinte du Fort pendant la guerre : elle soude et répare des fils téléphoniques cassés. Le travail se fait de jour ou de nuit en alternant chaque semaine. Lors des alertes, tout le monde se ruait aux abris, dans le Fort puis dans les champignonnières proches. Domenica travaille ensuite près de la Gare et des Arcades à réparer des filets de camouflage. Quand elle était de travail la nuit, sa maman lui apportait son repas vers 18 heures.
Domenica évoque les grenouilles dans le parc Henri Barbusse ainsi que les gros escargots, les crapauds et les chouettes la nuit.
En août 1944, les chars de la 2e DB passent en fin de journée avant la Libération de Paris. Il y eut aussi, rue de la Défense, des femmes tondues pour avoir fréquenté des Allemands.
Après-guerre
Dans la commune, Domenica travaille à la Blanchisserie de Grenelle et, sept ans, aux usines Mazda en tant que contrôleuse de la qualité des ampoules. Cette usine remplaça l'usine des lampes Larnande (ci-dessous), située à l'angle des rues Rouget-de-Lisle et Camille Desmoulins. Elle est, par la suite, employée de bureau à La Mutuelle des Pétroles à Paris dans le VIIIe arrondissement.
Usine des lampes Larnande. Carte postale début XXe siècle. |
Son mari, lui, travaille à l’usine d’aviation Nieuport boulevard Gallieni, côté Paris en face de l’actuelle rue Maurice Mallet. Ses souvenirs du Tir aux Pigeons (en haut de la rue d’Erevan) sont gourmands : on pouvait « manger des pigeons à l’œil » quand ils tombaient aux alentours. Les pigeons étaient « bien nettoyés mais il restait des plombs ». Les pratiquants du tir aux Pigeons étaient à leur aise : « Il y avait de la bagnole ! ». Dans les rues, passaient des marchands de glace ou de châtaignes, des rémouleurs, des vitriers « chantaient la sérénade ». Texte de P. Maestracci
C'est ainsi que se termine ce beau témoignage, commencé dans le quartier surnommé avant guerre "le Maroc" (ci-dessous), aujourd'hui en pleine métamorphose avec le chantier de la gare de la ligne 15 !
- Merci à M. Stéphane Formont, conseiller municipal délégué à la politique culturelle qui est à l’initiative de ce témoignage.
- Merci également à Franck, petit-cousin très dévoué de Domenica.
Viaduc et arcades dans le quartier surnommé "le Maroc". Carte postale début XXe siècle. |
7 septembre 2021
Jean-Paul Belmondo à Issy
Ce 6 septembre 2021, le cinéma français est en deuil. Jean-Paul Belmondo (1933-2021), après une dernière pirouette, a tiré sa révérence. C’est un grand comédien qui nous a quittés en laissant, dans le cinéma français, une empreinte durable. Les plus grands metteurs en scène l’ont dirigé. Ses prises de risque l’ont rendu populaire car il ne laissait personne d’autre que lui pour réaliser ses propres cascades. Avec A bout de souffle (1960) de Jean-Luc Godard, c’est la consécration. Ensuite, s’enchaînent de nombreux films jusqu’aux années 1980. Puis le retour au théâtre mais des problèmes de santé, en 2001, l’ont éloigné du spectacle.
Pierrot le Fou. © Michel Julien |
L'Animal, dans les jardins de la Solitude, à Issy. © M. Julien |
4 septembre 2021
Les Caudron à l'honneur au Crotoy
http://www.historim.fr/2015/11/les-freres-caudron-issy.html
Alors n'hésitez pas, rendez-vous Salle Colette, rue Jules Verne, les vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 septembre 2021. Vous avez le temps d'y faire un saut ! PCB
1 septembre 2021
Rendez-vous au Forum des Associations - 3 et 4 septembre 2021
Comme tous les ans, nous serons présents au Forum des Associations. Vous pourrez venir nous y retrouver, mais - attention - munis de votre pass-sanitaire et masqués !
Dates et horaires : vendredi 4 septembre, de 13 h à 20 h ; samedi 5 septembre, de 10 h à 18 h.
Vous pourrez y découvrir, en avant-première, notre programme de fin 2021 et nos projets pour l'année 2022. Pascale, Jacqueline, Béatrice, Odile, mais aussi Florian, Alain, Patrick, Denis, Jean-Michel… et Patricia vous attendent. À très vite. PCB