30 août 2021

Réponse - un enchevêtrement de poutrelles


Alors, vous avez trouvé ? 

Il s'agit du toit du théâtre de marionnettes, installé dans le parc Henri Barbusse, depuis 1996, (ci-dessous) mais entièrement refait. L'inauguration a eu lieu en septembre 2020.
Ce théâtre propose une dizaine d'histoires traditionnelles dont Polichinelle est le personnage principal.

Le théâtre est fermé pendant l'été, mais dès les premiers jours de septembre, les petits pourront retrouver leur héros favori… 

Photos © Michel Julien

26 août 2021

Jeu - un enchevêtrement de poutrelles

Bizarre, bizarre… où se trouve donc cet étrange enchevêtrement de poutrelles, en bois et en métal, bien géométrique ? Cherchez bien, le nez en l'air… 

© Michel Julien

Réponse le 30 août, 18 h.

20 août 2021

Étienne Dolet, rue d'Issy


Rue Étienne Dolet. © PCB
C'est dans le quartier du Centre Ville que l'on peut découvrir 
cette petite rue d’à peine 100 mètres (ci-contre). Elle s'est à l'origine appelée "rue entre les deux églises" parce qu'elle reliait l'église Saint-Étienne à la chapelle Saint-Vincent (située sur l'actuelle rue Marcellin Berthelot). Dès le XVIIe siècle, elle prend le nom de "rue des Noyers" qu'elle conserve jusqu'en 1894, date à laquelle la première moitié de la rue porte le nom d'Étienne Dolet. 

Statue de Dolet.
Gravure d'époque





Elle rend hommage à l’imprimeur et philologue Étienne Dolet (1509-1546)… il était normal après vous avoir indiqué, tout au long de ces semaines estivales, un certain nombre de livres à découvrir, évoquant d'une façon ou d'une autre Issy-les-Moulineaux, de vous raconter l'histoire de cet homme. 

Imprimeur humaniste, à Lyon puis à Paris, il publie des ouvrages de référence tels que les Commentarii linguae latinae, en 1536, puis en français le Nouveau Testament. Condamné à mort à deux reprises, il est gracié par le roi François 1er

Composition typographique
et décorative. © A. Bétry




Toutefois en 1544, les théologiens de la Sorbonne exigent son supplice pour hérésie et athéisme. Dolet est accusé d’avoir fait venir des ouvrages calvinistes de Genève et d’avoir traduit un texte de Platon niant l’immortalité de l’âme. Cette fois-ci, Dolet est condamné à mort et exécuté par la justice royale. Il est pendu puis brûlé place Maubert en plein Quartier Latin. Une statue (ci-dessus), œuvre du sculpteur Guilbert, est érigée en 1887 sur la place même.


Au début de la rue Dolet, (ci-dessous), on peut voir à gauche, un immeuble résidentiel assez récent et sur la droite les bâtiments de la résidence Lasserre, inaugurée en 1900 par le président de la République Emile Loubet (http://www.historim.fr/2016/03/le-president-emile-loubet-la-maison-de.html, et transformée aujourd'hui en habitations.



Début de la rue avec la résidence Lasserre. © P. Maestracci


En face, il y avait la place des Marronniers bordée par une vieille maison squattée et un mur d’escalade pour les pompiers (merci à Lise pour ces détails). L’espace a été réaménagé depuis avec des logements et une placette surélevée par rapport à la rue Dolet (ci-dessous). L’accès se fait par un grand escalier parallèle à la rue Auguste Gervais. Et au sommet… des arbres et un espace de jeux pour les enfants.

P. Maestracci


Ancienne place des Marronniers. En arrière-plan, la résidence Lasserre. © PCB

15 août 2021

L'art de vivre des Parisiens… à Issy

 

Les Parisiens chez eux. L’art de vivre à Paris est un livre fort intéressant, écrit par Anne de Chalvron, paru aux éditions de La Martinière en 2016. Les photographies sont de Bertille Chéret. 
Il présente des Parisiens, vivant seuls ou en famille. Dans chaque chapitre, outre les portraits, il y a des photographies d’intérieurs, des suggestions de promenades et de bonnes adresses.



Et le dernier chapitre a pour titre « Direction Mairie d’Issy » pour la famille d’Esther et de Yann ! Ils habitent une « ancienne usine transformée en habitation par le précédent propriétaire » (page 213). Et pour se rendre à Issy, ils empruntent la ligne 12 du métro. Terminus : Mairie d'Issy.

Tour aux figures, Dubuffet

Leur balade préférée est dans l’île Saint-Germain avec La Tour aux figures de Dubuffet (ci-contre),  érigée en 1988 sur l’île. Rénovée en 2020, on peut à nouveau en visiter l’intérieur. 


Parmi leurs bonnes adresses dans le quartier (page 221), on trouve une librairie, le marché de la mairie, le Musée français de la Carte à jouer et… un pâtissier. 

Le marché de la mairie, installé Square de la Mairie (ci-dessous), a été considérablement réaménagé depuis quelques années. Bihebdomadaire, il se tient sur l’avenue de la République entre la rue Hoche et la station de métro Mairie d’Issy, une zone réservée aux piétons. 

Square de la Mairie, carte postale. Coll. privée

Quant au Musée français de la Carte à jouer, situé 16 rue Auguste Gervais, il est bien connu des collectionneurs de cartes jouer. Mais pas que ! L'ancienne entrée du château des Conti a été transformée en Galerie d’histoire de la ville (ci-dessous).

Galerie d'histoire de la ville, Musée français de la carte à jouer.

Et pourquoi ne pas profiter de ces dernières semaines de vacances pour partir sur les traces d'Esther et de Yann ! Les Isséens s’y retrouveront sans peine ! 
 
Texte et photos P. Maestracci. Merci à Caroline qui a repéré, dans ses lectures, ces Isséens ex-Parisiens.  

 

10 août 2021

Jules Védrines, 250 000 kilomètres en aéroplane

Jules Védrines. © XDR
Pour les passionnés d’aviation, voici une biographie de plus de 500 pages parue aux éditions Les Établissements, racontant l’histoire de Jules Védrines (1881-1919), cet aviateur hors pair. L’auteur, Thierry Matra, a mené pendant cinq ans des recherches, découvrant parfois des archives inédites, révélant entre autres ses activités secrètes pendant la guerre de 1914-18.

Jules Védrines est un personnage bien connu des Isséens. L’auteur évoque pas moins de 15 fois sa présence à Issy.  Dès 1911, on le rencontre sur le champ de manœuvres à bord d’un avion expérimental Goupy, puis d’un Borel-Morane… puis, en 1911, sur un Morane-Saulnier au départ de la toute première course Paris-Madrid - qu’il remporte d'ailleurs et dont vous pouvez retrouver sur le site d’Historim les différentes étapes.
 
L’on apprend aussi, au fil des pages, qu’en août 1911 il réalise l’une des premières liaisons postales, livrant le quotidien Le Journal à Deauville et Trouville. Pendant la Grande Guerre, il se rend plusieurs fois dans les usines Caudron pour tester de nouveaux appareils en vue de bombarder Berlin. Et, le 21 janvier 1919, c’est depuis Issy que Jules Védrines, un aviateur vraiment hors pair, décolle pour aller se poser…  où ? sur la terrasse des Galeries Lafayette !
 


Il faut insister sur la diversité et la qualité des illustrations qui, tout au long de l’ouvrage (ci-dessus), nous plongent dans le quotidien de ce personnage tout à la fois pilote, journaliste, écrivain et… auteur de chansons. 

Terminons en musique avec La Chanson de Védrines, une ballade chantée en occitan, qui fait l'éloge de l'aviateur - on dit même qu’il en serait l’auteur ! https://www.youtube.com/watch?v=ShXayfrt7gI
Un grand merci à François Clément, président des éditions 
Les Établissements. PCB

PS. Vous pouvez vous procurer cette biographie (29 €) chez votre libraire isséen, notamment chez Gutenberg, 17 Bld Voltaire, ou directement chez l’éditeur : 06 80 87 12 99, https://www.lesetablissements.com/

5 août 2021

J.-C. Averty et Issy-les-Moulineaux… cinquante ans de télé

Jean-Christophe Averty (1928-2017), l’incontournable de la télévision, a révolutionné au cours de ses cinquante ans de carrière le petit écran. L’un de ses assistants pendant cinq ans, Daniel Grolleau-Foricheur, né à Issy-les-Moulineaux, directeur de la maison d’éditions Osismes Productions située à Landerneau, lui consacre une superbe biographie illustrée : 5 ans avec Averty.

Et… il est question d’Issy-les-Moulineaux ! C’est effectivement dans notre commune qu’est installé depuis 1948 le CERT (Centre d’Etudes de la Radio-Télévision), au 3/5 rue Jeanne d’Arc… une adresse retrouvée grâce à certains Historimiens, qui ont fait des recherches dans les archives et les cadastres de la ville, regroupés au Musée.

Jean-Christophe Averty. © XDR

Dans les années 1960, les locaux initiaux sont agrandis, « totalisant plus de 30 000 m2 de bureaux et ateliers, où 832 personnes travaillent au Service de reportages extérieurs radio… Au cœur de ce bâtiment, une pépite… le Laboratoire de Vidéo Fréquence du Service des Etudes où l’on conçoit la télévision de demain, où l’on teste la future télévision couleur »… que vous retrouverez sur le site d’Historim en octobre !  Un plan permet de visualiser le quartier. 

Osismes Productions
publient bien d’autres ouvrages, dont un certain nombre de livres pour enfants. Alors n’hésitez pas. Allez faire un tour sur leur site et commandez ! PCB


4 août 2021

Réponse - une girafe dans les rues d'Issy !

 Alors, vous avez trouvé où l'on peut admirer cette ravissante girafe ?

Elle se trouve dans l'aire de jeux pour enfants du parc Henri Barbusse, sortant la tête d'une arche de Noé, dotée d'un toboggan. Dernier vestige de la propriété des princes de Bourbon-Conti, le parc fut inauguré le 5 juillet 1936 par Victor Cresson, le maire communiste tout juste élu :
http://www.historim.fr/2014/07/5-juillet-1936-le-parc-henri-barbusse.html

Selon la Bible, ce navire fut construit pour sauver du Déluge Noé, son épouse et leurs trois fils… sans oublier un couple de tous les animaux vivants sur Terre. À peine à bord, la pluie tomba pendant quarante jours et quarante nuits sans discontinuer, un peu comme cet été 2021 ! Et tout le monde fut sauvé. 

D'autres nez en l'air sont prévus cet été… sans oublier des livres à lire, des artistes et des musées à découvrir, comme vous avez déjà pu vous en rendre compte ! PCB 

L'arche de Noé du parc Henri Barbusse. © Michel Julien

1 août 2021

JO de Tokyo : Maxime Pauty, un Mousquetaire d'Issy médaillé d'or

L'équipe de fleuret avec Maxime Pauty (à gauche). © PCB

Maxime Pauty fait partie de l'équipe de fleuret des Bleus, composée d'Enzo Lefort, d'Errant Le Péchoux et de Julien Martine (ci-dessus), qui vient de remporter la médaille d'or à Tokyo, contre les Russes. C'est la 5e médaille olympique en escrime, la 21e pour les Français.

Maxime Pauty appartient au Cercle des Mousquetaires, ce club d'escrime créé à Issy en 1991, spécialisé dans la pratique du fleuret. Il commence l'escrime tout petit, à l'âge de 5 ans, et devient aussi connu aujourd'hui que d'Artagnan, l'un des mousquetaires les plus célèbres du roi Louis XIV… un soleil qui brille sur notre ville d'Issy-les-Moulineaux

Un grand bravo. PCB


Les médaillés en or chantant la Marseillaise. © PCB