Journalistes et photographes de presse sont au cœur des combats. En voici deux exemples.
Officier de marine, ce natif de Tournai en Belgique se tourne très vite vers la photographie qui le passionne. Il est l’un des rares à rester à Paris en 1871. Véritable reporter de guerre, il prend des clichés des monuments détruits, des barricades élevées par les communards, à Paris et en banlieue : Vanves, Drancy, Neuilly et… Issy.
A. Liébert. © XDR |
C’est ainsi que plusieurs clichés montrent notre ville d’Issy-les-Moulineaux, gravement touchée par les combats, notamment des photos du Fort en ruines comme celles vues précédemment. « Depuis fin avril, une à une les salves d'obus démontaient les pièces du fort d'Issy. On voit sauter en l'air les paniers garnis de terre, puis quelques pans de murs s'effondrent avec bruit ».
Il publie en 1872 un double-album, réunissant 100 photos de la période dont certaine sont publiées ici.
« Le fort d’Issy, entre les mains d’un assiégeant, devient terrible pour Paris. Il tient en échec le fort de Vanves et le fort de Montrouge, sur lesquels il peut diriger des feux plongeants. En même temps, il bat les bastions qui lui font face. Enfin, il domine la ligne sud…
« C’est à coup d’artillerie que nous dompterons la résistance des insurgés… Les insurgés ne prévoient peut-être pas tout le mal que le fort, devenu nôtre, va leur causer. Ils se disent : le fort est ruiné ; de ses six casernes, il ne reste que la carcasse d’une seule ; nous bombarderons la position à notre tour et ils n’y pourront pas tenir.
Les ouvrages du Fort anéantis. © A. Liébert |
« Le côté du fort qui regarde Paris n’ayant eu que peu à souffrir du bombardement, nous profiterons immédiatement de ces ouvrages.
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