Avrial. © XDR |
Notre premier témoin est Augustin Avrial (1840-1904), ouvrier-mécanicien, commandant du 66e bataillon de la Garde nationale (ci-contre)… de nombreux gardes nationaux qui défendirent Paris contre les Prussiens vont rejoindre les rangs des communards.
Depuis le 19 mars, le Fort d'Issy est occupé par les communards. Voici la lettre qu'écrit Augstin Avrial à l'état-major le 30 mars :
« Citoyen, Excusez mon absence je suis encore au fort, et pourtant l'ordre a dû être donné de faire relevé le bataillon [le 66e] qui y est depuis 12 jours.
Je ne peux concevoir cette lenteur dans les mouvements de troupe. Comptant d'après les ordres être relevé aujourd'hui, je n'ai pas fait de bons de vivre.… Sur 950 hommes que j'ai emmenés, il m'en reste 300 à peine.
Depuis que je suis au fort malgré les rapports que j'ai envoyés au Comité, je n'ai jamais reçu aucune communication.
Ce matin, j'ai mis le drapeau rouge au fort…
Salut fraternel Avrial ».
Puis le 2 avril, Augustin Avrial se bat aux côtés du général Eudes du côté de Meudon, dont le château est tenu par les Versaillais. Rappelons que c'est sur proposition d'Émile Eudes, dit le "général Eudes", que l'Assemblée prend le nom de Commune. Le 3 avril… les Versaillais attaquent. PCB
Rendez-vous le 3 avril, 8 h avec de nouveaux témoins.
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