En 1903, il restait encore un hectare de vigne. De nos jours, une récolte de raisin a lieu chaque année au Chemin des Vignes (ci-contre, le pressoir), avenue de Verdun, en contrebas de la ligne du RER.
L’octroi dont il est question plus haut était la taxe sur les denrées entrant dans Paris.
Il était perçu aux portes de l’enceinte du mur des Fermiers généraux construit par Nicolas Ledoux sous Louis XVI. L’octroi est supprimé en 1791, rétabli en 1798. Au cours du XIXe siècle, il est perçu aux entrées de l’enceinte de Thiers à partir de 1860 dont celle de la porte de Versailles. Il ne disparaît qu’en 1943 mais d’autres taxes l’ont remplacé !
L’octroi dont il est question plus haut était la taxe sur les denrées entrant dans Paris.
Il était perçu aux portes de l’enceinte du mur des Fermiers généraux construit par Nicolas Ledoux sous Louis XVI. L’octroi est supprimé en 1791, rétabli en 1798. Au cours du XIXe siècle, il est perçu aux entrées de l’enceinte de Thiers à partir de 1860 dont celle de la porte de Versailles. Il ne disparaît qu’en 1943 mais d’autres taxes l’ont remplacé !
La seconde référence isséenne, page 164, évoque les belles propriétés acquises sous le Consulat et l’Empire par les nouveaux nobles. « C’est, autour de Paris, la même constellation de fêtes qu’autrefois. Bessières a pris possession du château de Grignon, Mortier de la colline d’Issy etc. »
En réalité, Édouard Mortier (1768-1835), ci-contre, se rend acquéreur de l’ancienne propriété du financier Nicolas Beaujon, le Château de la gentillesse (ci-dessous), en contrebas du village et non « sur la colline ». Son fils, Napoléon Mortier, y naît en 1804. Mortier, maréchal de France et duc de Trévise, meurt en 1835 lors de l’attentat contre le roi Louis-Philippe.
La propriété est occupée ensuite par le Couvent des Oiseaux et devient Hôtel de Ville d’Issy-les-Moulineaux en 1895.
Un grand merci au trio de dames charmantes dont le livre sur Carême a rendu possible cet article. P. Maestracci.
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