R. Julienne. XDR |
« Une scène [de Taxi 2] comprend les trois Mitsubishi qui poursuivent le taxi [la Peugeot 406] sur une voie ferrée. Nous avons fabriqué des roues capables de rouler à grande vitesse sur des rails de chemin de fer. Nous avons fait des repérages sur des voies rapides sur lesquelles les rails sont soudés, en laissant un espace entre eux pour compenser la dilatation. Je donne mon ok pour ce lieu. Nous avions testé ces roues sur une voie à Issy-les-Moulineaux avec succès.
« Quelle surprise quand j'apprends par hasard que le lieu validé par mes soins était déplacé sur une gare de triage en ville (Arrenc) [près de Marseille], truffée d'aiguillages où la vitesse est limitée à 15 km/h. Les roues ne sont pas construites pour s'engager sur des aiguillages et ce réseau est vétuste. J'exige de pratiquer des tests que la production m'accorde, à condition de pratiquer ces essais pendant nos jours de repos. Ce que nous faisons aussitôt. Résultat : la voiture déraille, même à faible vitesse…»
Dans le film, la Peugeot 406 déboule du tunnel comme prévu. L'auto est dans la bonne ligne, les quatre roues face au tremplin qui doit lui permettre de sauter par-dessus les deux chars AMX 30 qui lui barrent le chemin, comme on le voit sur ces captures d'écran du film (merci Michel). Le scénario est respecté. La Peugeot survole bien les chars, mais elle n'atterrit pas sur le lit de cartons, qui doit amortir sa chute et c'est l'accident fatal !
"Un regard de chacal et le verbe malicieux", "l'as des as des cascadeurs", "le Einstein de la cascade", s'en est allé, s'envolant dans les airs comme les voitures qu'il faisait décoller… PCB
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire