La bûche de Noël… une gourmandise dans les assiettes du réveillon de Noël ! Mais, à l'origine, il s'agit bien d'une bûche de bois qui, placée dans l'âtre le 24 décembre, devait brûler jusqu'au Nouvel an … ou, dans une moindre limite, trois jours durant.
Cette tradition médiévale est beaucoup plus ancienne puisqu'elle provient de rituels païens, liés au solstice d'hiver. Les flammes possèdent des vertus protectrices : si les étincelles sont nombreuses, la moisson sera bonne ; si des ombres bizarres sont projetées par la lueur du brasier sur le mur, un décès dans la famille est à prévoir ; les cendres protègent des maladies…
La bûche de bois. © XDR |
La bûche comestible. ©XDR |
Mais quand sommes-nous passés de la bûche de bois à la bûche comestible ?
Dans le courant du XIXe siècle, lorsqu'un certain pâtissier parisien, M. Quillet, invente, dans les années 1870, la crème au beurre utilisée dans cette recette de bûche au chocolat :
"Mélangez deux œufs à 150 g de sucre en poudre dans une casserole sur feu doux. Faites fondre 50 g de chocolat noir au bain-marie. Coupez en morceaux 250 g de beurre et battez-le au fouet pour le réduire en crème. Incorporez le mélange œufs-sucre tout en continuant à fouetter et, enfin, le chocolat fondu. Fouettez encore." La crème est prête et la bûche aussi !
Et pour accompagner ce délicieux dessert, pourquoi ne pas servir un vin rouge doux - jeune ou vieux… et toujours avec modération. Ce n'est pas Auguste Hude, maire d'Issy de 1884 à 1888 et député de la Seine, qui aurait dit le contraire : il était négociant en vins ! PCB
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