29 novembre 2020
Historim fête ses 10 ans !
25 novembre 2020
Issy termine son cinéma
Dans le secteur d'Issy-gare, Claire Devers choisit de tourner une scène de Max et Jérémie (1992) dans le gymnase Paul Bert, au 13 rue Paul Bert. Philippe Noiret et Christophe Lambert s'y adonnent à un entraînement intensif de boxe (ci-dessous) !
Max et Jérémie. © M. Julien |
Souvenirs, souvenirs. © M. Julien |
Enfin, voici l'Île Saint-Germain, avec le pont de Billancourt, le Boulevard des îles et la place de la Résistance dans la Belle Américaine (ci-dessous).
Tout le monde debout. © M. Julien. |
Tournage de Tout le monde debout. © M. Julien |
On ne compte plus les téléfilms et les séries tournées à Issy-les-Moulineaux à partir des années 1990.
© M. Julien |
19 novembre 2020
Issy fait son cinéma en Val de Seine
Silence, on tourne !
Le Quartier " Bords et Val de Seine-les Arches " a subi une transformation radicale ces dernières années. Mais la Seine et ses ponts sont toujours là !
Taxi 2. © M. Julien |
Paris brûle-t-il ? © M. Julien |
La Belle Américaine. © M. Julien |
Rive droite, rive gauche. © M. Julien |
Les Trois frères. © M. Julien |
13 novembre 2020
Issy fait son cinéma à Corentin-Celton
Silence, ça tourne !
Continuons notre périple cinématographique dans le secteur de Corentin-Celton. Trois lieux furent notamment choisis pour le tournage d'un certain nombre de films, à commencer par l'hôpital, suivi de la Manufacture des tabacs, et, enfin, le Boulevard Voltaire.
L'hôpital Corentin-Celton dénombre beaucoup de demandes de tournage : pas moins de 8 films, dont le plus ancien est Gibier de Potence, de Roger Richebé, tourné en 1951 avec Arletty, Georges Marchal et Nicole Courcel. La scène (ci-dessous) se passe devant l'entrée principale de l'hôpital.
Gibier de potence. © M. Julien |
Autour de minuit. © M. Julien |
IP5 (1991) de Jean-Jacques Beineix avec Yves Montand, dont c'était le dernier rôle. Métisse (1993) de et avec Mathieu Kassovitz et Vincent Cassel.
Alliance cherche doigt. © M. Julien |
Telle mère, telle fille (2017), de Noémie Saglio avec Juliette Binoche, Lambert Wilson…
Sans oublier L’Ex de ma vie (2014) de Dorothée Sebbagh avec Géraldine Nakache avec la chapelle Saint-Sauveur, en fond (ci-dessous).
l'Ex de ma vie. © M. Julien |
La Manufacture des Tabacs, rue Ernest Renan, que les Historimiens ont pu visiter il y a quelques années, sert aussi de décor dans le Prof (1999) d'Alexandre Jardin avec Jean-Hugues Anglade et Yvan Attal, La guerre des polices (1979) de Robin Davis avec Marlène Jobert et Claude Rich (ci-dessous).
Le bal des casse-pieds. © M. Julien |
7 novembre 2020
Issy fait son cinéma en Centre-Ville
Silence ça tourne !
Un drôle de paroissien. © M. Julien |
Dans Gibier de potence de Roger Richebé avec Arletty, Georges Marchal et Nicole Courcel, sorti en 1951, la jeep passe devant les Bains publics de la rue d'Alembert (ci-dessous), aujourd'hui disparus. Autre film tourné place de l'Église, La Poupée (1962) de Jacques Baratier avec Zbigniew Cybulski, Sacha Pitoëff et Daniel Emilfork.
Gibier de potence. © M. Julien |
Un peu de nature, maintenant, avec les tournages dans les parcs et jardins du quartier. Voici une scène de Didier (1997) d'Alain Chabat avec Jean-Pierre Bacri et Alain Chabat dans le parc Saint Jean-Paul II (ci-dessous). Puis apparaît Jean-Paul Belmondo (en bas) dans les jardins de la Solitude, proche du Séminaire Saint-Sulpice, dans l'Animal de Claude Zidi (1977).
Didier. © M. Julien |
L'Animal. © M. Julien |
Le PACI n'est pas en reste avec le film à sketches de Gilles Grangier, Un Grand seigneur/Les Bons vivants (1965). Dans le dernier sketch de Georges Lautner, le PACI est considéré comme le théâtre municipal d'une petite ville de province.
Une fille cousue de fil blanc. © M. Julien. |
Golden Boy. © M. Julien |
1 novembre 2020
Issy fait son cinéma
Nous allons consacrer tout le mois de novembre au cinéma. Grâce à notre Historimien Michel Julien, nous partirons à la découverte des films tournés dans notre commune, dans ses rues, ses jardins… et même ses églises. De quoi s'évader en ces temps tourmentés. La conférence, puis la visite prévues ont été annulées… mais vous pourrez voir ou revoir ces films avec un autre regard !
Silence, ça tourne !
Issy ne peut pas rivaliser avec sa voisine Boulogne Billancourt, célèbre pour ses studios dont l’un des plus emblématiques, les studios de Billancourt ou studios du Point du Jour (Paris Studio Cinéma), étaient limitrophes de la ville. Ils se situaient de l’autre côté de la Seine, à l’amorce du pont d’Issy (ex-Peupliers), démolis dans les années quatre-vingt-dix et remplacé par Canal+.
Mais elle n’était pas en reste avec, sur son territoire, les laboratoires cinématographiques Vitfer installés depuis 1965 au 20 bis, avenue Bourgain et 45 bis, avenue Victor-Cresson, aujourd'hui disparus, mais salués dans le Point d'Appui de l'époque (ci-dessous).
Point d'Appui. © M. Julien |
Il existait aussi une société d’éclairage qui se trouvait au début de la rue de Vanves et qui a, maintenant, déménagé. Issy a abrité, aussi, dans ce qui est maintenant le campus de la faculté de Droit (rue Gabriel Péri), la société Duran Dubois spécialisée dans les trucages numériques (les Guignols de l'info, Astérix, les Visiteurs) jusqu'à sa liquidation judiciaire en 2011.
Marco Perrin, l'Armée des ombres. © M. Julien |
L’on ne peut pas dire qu’Issy soit une ville cinégénique. Malgré cela, quelques scènes de films y ont été tournées, malheureusement, très courtes. Quelques images d’endroits qui passent inaperçus sauf pour un œil exercé ou pour une personne du quartier concerné qui réagit à la vision fugitive d’un endroit qu’il reconnaît. Ces scènes auraient pu être filmées en studio ou dans une autre ville sans que l’on puisse faire référence à un lieu quelconque.
Aquarelle de René-Georges Gautier. © XDR |
La palme de la séquence la plus longue (4’41) concernant un lieu emblématique de la ville a été tournée à l’hôpital Corentin-Celton dans Autour de minuit de Bertrand Tavernier. Le plus ancien film, réalisé en 1933, est La tête d'un homme de Julien Duvivier avec Harry Baur (commissaire Maigret), Valéry Inkijinoff et Alexandre Rignault, dont certaines scènes se passent sur les quais Roosevelt et Bataille de Stalingrad.
Notre ville sera divisée en plusieurs secteurs géographiques, dans lesquels vous pourrez découvrir les films qui y ont été tournés. Rendez-vous le 7 novembre, 18h, direction le Centre-Ville avec Gibier de potence, Didier, Un Drôle de paroissien et bien d'autres encore.
Michel Julien.