© P. Maestracci |
Façade du siège social de Nestlé, rue Guynemer. © P. Maestracci |
© P. Maestracci |
Façade du siège social de Nestlé, rue Guynemer. © P. Maestracci |
© P Maestracci |
Cette œuvre en noir et blanc, de format A3 et caractéristique du Street Art, est anonyme. Elle orne discrètement l’entrée du pont du boulevard des Îles (ci-dessous). Celui-ci joint l’île Saint-Germain à la place de la Résistance en franchissant le petit bras de la Seine. Regardez-bien au centre de la photo sur le parapet.
© P. Maestracci |
Prochain rendez-vous le 25 octobre, 18 h.
© P. Maestracci |
Réponse le 23 octobre, 18 h.
Profitez de ces vacances de la Toussaint pour aller admirer les dessins originaux de Jean-Baptiste Merlino - que les Historimiens connaissent bien. Rappelons qu'il a témoigné en mars 2015 sur le site d’Historim et qu’une exposition précédente de ses œuvres eut lieu à l’Espace Icare en octobre 2018.
Les dessins de J.-B. Merlino à la Maison de quartier des Épinettes. |
C'est dans la Maison de quartier des Épinettes que Julien Tassery, Commissaire de l’exposition, a mis au point pendant la période de confinement du printemps dernier, cette manifestation sur le thème de la littérature Jeunesse mise à l’honneur en ce mois d’octobre 2020. Il a choisi deux séries d’originaux portant sur l’histoire isséenne..
Une salle est consacrée aux planches de Jeff de la bande dessinée de Jeff et Christain Godard, Les Aventuriers du Cyberp@ssé, Sam, Issy et Maintenant (Editions Glenat, 2002).
La grande salle (ci-dessus), elle, présente cinq panneaux regroupant le travail de M. Merlino sur la rue de la Défense où il passa sa jeunesse. Cette rue proche débouche sur l’esplanade des Épinettes. Le livre La Rue d’la Dé…illustrée est paru en 2007 aux Éditions SIGEST ; il est, hélas, épuisé.
L’exposition dans la Maison de quartier des Épinettes se tient tout le mois d’octobre aux horaires habituels (lundi, mardi et jeudi de 17 à 19h, mercredi de 10 à 19 h). En dehors, il faut contacter le commissaire de l’exposition, julien.tassery@ville-issy.fr. Merci à lui pour son accueil prévenant. P. Maestracci
Le jardin japonais. © PCB |
La spirale de Fibonacci. © M. Julien |
L'entrée du Fort, côté rue du Fort. Le restaurant My Green Liban (à droite). © PCB |
Ader. © XDR |
Issy-les-Moulineaux, berceau de l'aviation, voit au début du XXe siècle les essais se succéder sur le champ de manœuvres. Mais à cette époque, on parle d'aéronefs ou d'aéroplanes. Et, pourtant, le mot "avion", du latin avis signifiant oiseau, existait déjà. On a aussi dit qu'il était composé de ces 5 lettres : Appareil Volant Imitant l'Oiseau Naturel !
C'est un certain Clément Ader (1841-1925) qui, en 1890, l'utilise lorsqu'il dépose le brevet d'invention de son premier objet volant "plus lourd que l'air", baptisé l'Avion (ci-dessous). Et puis, on oubliera le mot…
L'Avion de Clément Ader (en haut). © XDR |
… sauf que, en 1910, l'écrivain et poète Guillaume Apollinaire (1880-1918), féru d'aviation, décide de réhabiliter et Clément Ader et le mot avion dans son poème l'Avion.
Apollinaire. © XDR |
Partons une nouvelle fois à la découverte des rues isséennes. La rue Delahaye, dans le quartier Centre Ville-Corentin Celton, mesure environ 80 mètres de long et forme un angle droit entre la rue du Gouverneur Général Éboué et la rue Danton.
Elle rappelle le souvenir d’une riche famille de propriétaires isséens du XVIIe siècle, la famille de La Haye. L’orthographe du nom de ces nobles a été simplifié pour baptiser la rue. La famille de La Haye a succédé aux seigneurs de Vaudétard à Issy.
Leur belle propriété, que l'on découvre ci-dessus dans une des nombreuses aquarelles de l'architecte Christian Bénilan, se trouvait entre les actuelles rues Vaudétard, Général Leclerc et Victor Hugo. C’est chez eux, en 1659, que fut donnée la première représentation du premier opéra français, La Pastorale d’Issy. Les pierres tombales des de La Haye, signes de richesse et de notoriété, se trouvent encore dans le bas-côté gauche de l’église Saint-Étienne.
Rue Delahaye. © P. Maestracci |
Il est prévu, après la démolition des bureaux vétustes, d'y construire une résidence pour personnes âgées de près de 200 logements sur sept niveaux (Permis de construire de 2016). À suivre donc. P. Maestracci
Quelle histoire ! On en parla dans toutes les cours d'Europe… Et pour cause !
Le comte Bussy-Rabutin. © XDR |
Le comte Roger de Bussy-Rabutin (1618-1693), écrivain, lieutenant-général des armées de Louis XIV (ci-contre), cousin de la marquise de Sévigné, organise en août 1648 l'enlèvement, ni plus ni moins, de Madame de Miramion (1629-1696), une très riche veuve âgée de 20 ans à peine (ci-dessous).
Mme de Miramion. © BNF |
La France est alors en pleine effervescence à cause de la Fronde qui secoue les milieux parlementaires. M. de Choisy, le grand-père de la jeune Mme de Miramion, décide alors d'emmener toute la famille dans sa maison de campagne, à Issy, une région vantée par Mme de Sévigné elle-même qui s'extasiait sur les rossignols qu'on pouvait écouter et l'épine blanche qu'on pouvait admirer
Un attelage au temps de Louis XIV. © XDR |
Avant d'arriver à destination, le carrosse est attaqué par une vingtaine d'hommes à cheval. Mme de Miramion, une servante et son écuyer sont enlevés et conduits à toute vitesse, malgré leurs protestations, au château de Launay, résidence des Bussy-Rabutin. Là, un chevalier de l'ordre de Malte lui explique le pourquoi du comment. "C'est Monsieur le comte de Bussy-Rabutin qui nous a assurés que c'était de votre consentement". Mme de Miramion s'écria : "Ce qu'il vous a dit est faux. Jamais je ne l'épouserai."
Épilogue
Alors, après vingt-quatre heures de tergiversations, on libère la jeune femme ; un carrosse la ramène chez elle et le comte de Bussy-Rabutin est poursuivi en justice pour dommages et intérêts. Mme de Miramion consacrera ensuite sa vie à aider les pauvres. Elle fondera la Communauté des Filles de Sainte-Geneviève, dont les membres portent le nom de Miramionnes. Quant à Bussy-Rabutin, il se retirera dans ses terres pour écrire, notamment l'Histoire amoureuse des Gaules, et deviendra membre de l'Académie française en 1665. PCB