9 août 2020

Jean-Jacques Rousseau… dans la rue

"Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau,"

chante le jeune Gavroche dans les Misérables de Victor Hugo. Alors, attention en vous promenant dans le quartier Val de Seine/Les Arches/La Ferme/ Les îles, ne faites pas un faux-pas dans la rue Jean-Jacques Rousseau.

Jean-Jacques Rousseau. © 
Ancienne partie occidentale de la rue du Vivier, la rue se déploie sur 800 mètres, avec des arbres de chaque côté, entre le boulevard Garibaldi et la place Gévelot. La numérotation de la rue est originale : les nombres pairs sont composés de 2 chiffres alors qu’il en faut 3 pour les nombres impairs. Le numéro 34, par exemple, fait face au 215.

Elle porte le nom d’un philosophe des Lumières né à Genève en 1712, mort et enterré à Ermenonville (Oise) en 1778. Jean-Jacques Rousseau (ci-contre) a écrit des ouvrages bien connus tels La Nouvelle Héloïse, L’Émile ou le Traité de l’Éducation mais ses Confessions sont éditées post mortem, quelques année avant la Révolution Française. Une de ses citations est encore d’actualité : « On jouit moins de ce que l’on obtient que de ce qu’on espère ».

Bureaux côté impair.
La rue Jean-Jacques Rousseau est dans une large partie bordée d’immeubles de bureaux, tout particulièrement du côté impair, comme on peut le voir sur cette photo (à gauche), entre le boulevard Garibaldi et la rue Jean-Jacques Rousseau. Il a une forme d’étoile à trois branches terminées chacune par une tour ronde. Si la tour d’angle est à louer, plusieurs entreprises sont installées aux numéros 123-125 de la rue.

A l'entrée de la rue, côté pair,  ce bâtiment à la façade claire (ci-dessous) abrite d’une part l’entreprise Nestlé Waters dont on voit la grande affiche pour une eau pétillante et l’entreprise d’informatique Cegos. Le passage couvert mène à la cour intérieure de l’immeuble puis à la place Madaule.

Bureaux côté pair.


Technopolis.

Les bâtiments dont les façades sont recouvertes de briques rouges et jaunes forment l’ensemble Technopolis qui regroupe des bureaux comme ceux du Centre National de Formation de la Fonction Publique Territoriale (ci-contre).  


Ifremer.












Ou bien ceux de l’IFREMER  (Institut de recherche sur les mers et océans) au n° 155. La porte d’un bleu éclatant (ci-dessus) évoque les fonds marins.
On trouve aussi les bureaux du 17 Juin Media mais également un centre de formation professionnelle et un hôtel Ibis (ci-dessous).  

Hôtel Ibis.
Certains bureaux sont vacants et d’autres voués à la démolition à l’arrière de la ZAC Léon Blum près de la future gare de la ligne 15. Du côté pair, certaines trouées entre les immeubles permettent de voir la ligne et le matériel roulant du tram T2, et au-delà, les immeubles d’habitation, rue du Champ Chardon.
Après le carrefour avec la rue J-H Lartigue, se déploie la façade latérale de l’école élémentaire Robert Doisneau. Un plus peu loin aux 42-46, un immeuble d’habitation datant de 1997 abrite la Fondation Michelle Darty. Au-delà mais de l’autre côté de la rue, le gymnase Jacques Goddet au 237 dispose d’une entrée à l’angle d’un immeuble d’habitation.

Fin de la rue Jean-Jacques Rousseau, à Issy.
À la fin de la rue, numéros 253 à 265 (ci-dessus), on peut voir quelques pavillons puis au n° 255, un très bel immeuble à la façade recouverte de briques jaunes et décorée de briques rouges avant d’autres immeubles plus ou moins anciens. En face, le trottoir est bordé par le talus verdoyant longeant la ligne du tram T2 et un parking juste avant d’arriver à la gare des Moulineaux.

Ainsi prend fin cette escapade isséenne. Une fois rentré chez soi… sans être tombé dans le ruisseau, on pourra lire tous ces grands noms qui font la notoriété de la littérature français.
                                                                       Texte et photographies : P. Maestracci

PS. À signaler qu’il existe aussi dans la commune une Villa Jean-Jacques Rousseau située à 600 mètres à vol d’oiseau de la rue du même nom. Cette courte voie tranquille abrite un ensemble pavillonnaire. Il s’agit d’une petite voie sans issue entre les numéros 61 et 63 de la rue du Gouverneur Général Éboué (ancienne partie orientale de la rue du Vivier).

Prochain rendez-vous le 16 août, 18 h.

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