Révélé par le Mépris (1963) de Jean-Luc Godard, il a enchaîné, par la suite, nombre de films, avec une apothéose au cours des années soixante-dix et quatre-vingt.
Pourquoi parle-t-on, dans ces colonnes, de cet immense acteur ?
Michel Piccoli dans la 404 (extrait du film Max et les ferrailleurs). |
Il est venu, en 1970, tourner une petite scène du film Max et les ferrailleurs dans un bistrot de la rue Rouget-de-Lisle. Dans cette courte séquence (1 minute), juste à la fin du film, il était accompagné de Romy Schneider (ci-dessous) qui le regardait partir, dans une 404 (ci-dessus), encadré par deux personnes. Par la durée de la séquence et ses divers plans, il était impossible de situer le lieu de tournage et, encore moins, de savoir que c’était un bistrot. Ce sont les mystères du cinéma.
Romy Schneider le regarde partir (extrait du film Max et les ferrailleurs) |
A cette époque (1970), les bistrots, étaient au nombre de quatre. Le plus connu, au coin des rues Jules Ferry et Rouget-de-Lisle, était le Café de l’Aviation (ci-dessous) où se retrouvaient les ouvriers qui embauchaient et débauchaient de la Blanchisserie de Grenelle toute proche.
Le Café de l'Aviation, à Issy-les-Moulineaux, avant sa démolition. © M. Julien |
Dans cette manière de faire, beaucoup de séquences « anonymes » furent tournées à Issy pour différents films. La proximité des studios de Boulogne y était pour beaucoup. Michel Julien.
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