Jean-Luc Leguay. © P. Maestracci |
Son enfance
Jean-Luc Leguay est né en novembre 1952 à Cannes ; est isséen depuis 1980. Il est le fils de Jeannine Gelati, première danseuse connue sous le nom de Nina Diamar et professeur de danse,
et de Joseph Lazzini, professeur de danse et célèbre chorégraphe, connu internationalement (à l‘origine du ballet national de Marseille et fondateur du Théâtre Français de la danse) , un avant-gardiste considéré comme un visionnaire fantasque et génial, hors normes. Ses œuvres (Ecce Homo, La fille mal gardée, La troisième fenêtre), d’une grande originalité, ont marqué son époque.
Jean-Luc grandira dans un monde de femmes : sa mère, sa grand-mère et sa tante. Ensuite sa mère se mariera avec Bob Leguay, dessinateur de bandes dessinées ; auprès de lui, il a cherché et a trouvé son trait.
Danseur, puis chorégraphe
A 17 ans, sa mère lui demande de l’aider car elle est débordée par ses différentes activités. Sans se poser de question, sa carrière s’oriente autour de la danse. Il décroche un contrat de danseur au théâtre Graslin à Nantes dans le corps de ballet de Jean Zierat
Par ses nouvelles fonctions, il programme la venue du ballet de l’Opéra national de Vienne (Wiener Staatsoper) et de nombreux galas d’étoiles internationales dans les plus grands théâtres et festivals européens (Venise place Saint Marc, Barcelone, Genève,…). Il crée également des chorégraphies d’opéras : AÏda, La Traviata et la Damnation de Faust.
Conjointement à ses différentes activités, il réalise tout ce qui se rapporte à la lumière sur de nombreux spectacles internationaux.
Jean-Luc Leguay est né en novembre 1952 à Cannes ; est isséen depuis 1980. Il est le fils de Jeannine Gelati, première danseuse connue sous le nom de Nina Diamar et professeur de danse,
et de Joseph Lazzini, professeur de danse et célèbre chorégraphe, connu internationalement (à l‘origine du ballet national de Marseille et fondateur du Théâtre Français de la danse) , un avant-gardiste considéré comme un visionnaire fantasque et génial, hors normes. Ses œuvres (Ecce Homo, La fille mal gardée, La troisième fenêtre), d’une grande originalité, ont marqué son époque.
Jean-Luc grandira dans un monde de femmes : sa mère, sa grand-mère et sa tante. Ensuite sa mère se mariera avec Bob Leguay, dessinateur de bandes dessinées ; auprès de lui, il a cherché et a trouvé son trait.
Danseur, puis chorégraphe
A 17 ans, sa mère lui demande de l’aider car elle est débordée par ses différentes activités. Sans se poser de question, sa carrière s’oriente autour de la danse. Il décroche un contrat de danseur au théâtre Graslin à Nantes dans le corps de ballet de Jean Zierat
En 1973, habité par de grandes ambitions, il envisage de monter ses propres créations : la première, Le rêve, sur une musique de Béla Bartók. Une route ardue commence, faite de hauts et de bas. Mû par une énergie colossale et une passion sans retenue pour la danse, il enfonce les portes, avance, crée, bouillonne d’idées et, petit à petit, le succès arrive. Il monte Le journal de Claire, puis La jeune fille et la mort de Franz Schubert. Il créera une cinquantaine de ballets qui seront interprétés par les étoiles du monde entier (Opéra de Paris, Ballet de New York de Dennis Wayne, Ballet de Roland Petit, Scala de Milan, Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart, Ballet de Stuttgart, London Festival Ballet, Bolchoï, …).
Hormis la danse, la musique et la bande dessinée, il n’avait aucune curiosité et, à 15 ans, découvre le pouvoir de la lecture, grâce à sa mère qui lui offre La Divine Comédie de Dante. Ensuite le père de sa compagne lui ouvre sa bibliothèque, (ce sera son premier maitre). Pendant cinq ans, il dévore tout ce qui se rapporte aux textes sacrés, à l’ethnologie, aux traditions… et qui, quelque part, approfondit son illumination intérieure. Ses lectures enrichissent ses ballets et font progresser son art.
Directeur artistique
En 1985, il est nommé directeur artistique du ballet du théâtre Regio à Turin ; il réorganise la compagnie qui devient l’une des premières d’Italie. Il crée un nouveau répertoire en invitant de nombreux chorégraphes et professeurs (Oscar Araiz, Hans van Manen, Fernando Bujones,..) ainsi que des interprètes de renom (Jean Guizerix, Vladimir Derevianko, Elisabeth Terabust…). Il organise des tournées en Europe (environ 80 représentations par saison).
Hormis la danse, la musique et la bande dessinée, il n’avait aucune curiosité et, à 15 ans, découvre le pouvoir de la lecture, grâce à sa mère qui lui offre La Divine Comédie de Dante. Ensuite le père de sa compagne lui ouvre sa bibliothèque, (ce sera son premier maitre). Pendant cinq ans, il dévore tout ce qui se rapporte aux textes sacrés, à l’ethnologie, aux traditions… et qui, quelque part, approfondit son illumination intérieure. Ses lectures enrichissent ses ballets et font progresser son art.
Directeur artistique
En 1985, il est nommé directeur artistique du ballet du théâtre Regio à Turin ; il réorganise la compagnie qui devient l’une des premières d’Italie. Il crée un nouveau répertoire en invitant de nombreux chorégraphes et professeurs (Oscar Araiz, Hans van Manen, Fernando Bujones,..) ainsi que des interprètes de renom (Jean Guizerix, Vladimir Derevianko, Elisabeth Terabust…). Il organise des tournées en Europe (environ 80 représentations par saison).
Teatro Regio de Turin. © XDR |
Parallèlement, il devient conseiller artistique et collaborateur de l’impresario russe Boris Trailine (ancien danseur étoile au ballet de Monte Carlo, responsable artistique et technique d’un gala d’étoiles au théâtre Petruccelli de Bari). Par son intermédiaire, il devient impresario – il considère Boris comme son deuxième maitre qui lui a transmis le rationnel, le pragmatisme, l’organisation au cordeau, la persévérance sans perdre sa sensibilité indispensable au monde de la danse. Il intervient sur les tournées des ballets du Grand théâtre de Genève, du ballet de Monte-Carlo, du Dance Theater of Harlem, sans oublier les nombreuses représentations d’Antonio Gadès.
Par ses nouvelles fonctions, il programme la venue du ballet de l’Opéra national de Vienne (Wiener Staatsoper) et de nombreux galas d’étoiles internationales dans les plus grands théâtres et festivals européens (Venise place Saint Marc, Barcelone, Genève,…). Il crée également des chorégraphies d’opéras : AÏda, La Traviata et la Damnation de Faust.
Conjointement à ses différentes activités, il réalise tout ce qui se rapporte à la lumière sur de nombreux spectacles internationaux.
Micheline Meyniel
Mais quels sont donc ces cours de reliure donnés au Musée ? Vous le saurez le 1er mai à 18 h.