Et que peut-on trouver dans les rayons fruits et légumes, en ces premiers jours de printemps ?

Un Roi-Soleil qui, soit dit en passant, aurait été à Issy le 17 mai 1651, invité chez le président de la Chambre des Comptes Jacques Tubeuf, dans sa demeure (à l'emplacement de l'actuel Hôtel de Ville). Après le déjeuner - on ne sait pas si ils mangèrent des asperges - ils partirent chasser dans la plaine de Grenelle… Mais rien n'est moins sûr !
Des concombres… une plante apparue en Inde il y a 3000 ans, à déguster en savourant le poème de Boris Vian : la Marche du concombre.
Ben gros, ben long, ben vert
Et je revenais sans encombre
Du marché de Nevers
Comm'j'transpirais sur la route
En portant mon panier
J'm'arrêtais pour casser la croûte
Au pied d'un peuplier…
Des pommes. Elles ont des noms évocateurs, rappelant Ève et Banche Neige qui toutes deux en croquèrent : Choupette, Marie Doudou, Belle de Pontoise, Belle et Bonne… bien d'autres encore.
Des poires. Les hommes préhistoriques en mangeaient déjà ! Ce fruit est à l'origine de quantité d'expressions : "entre la poire et le fromage", "garder une poire pour la soif"… "se fendre la poire" ! On en a bien besoin aujourd'hui.
Et des scoubidous… pour occuper les enfants, comme le chantait Sacha Distel !
Terminons par cette comptine
Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés
La belle que voilà ira les ramasser.
Entrez dans la danse, voyez comme on danse
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez…
N'allez pas au bois… Oui. Mais ne vous embrassez surtout pas… pandémie oblige !
Retrouvez toutes ces anecdotes potagères, et bien plus encore, dans "L'amour au jardin", d'Alain Baraton (Grasset, 2014).
PCB
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