Henri Matisse, un personnage bien connu des Historimiens… et des Isséens. Mais comment tout savoir sur lui… ou presque ? En découvrant, pendant les vacances, l'ouvrage Tout Matisse, sous la direction de Claudine Grammont (collection Bouquins, Robert Laffont, Paris, 2018, 917 p.).
L’ouvrage consacré à cet artiste qui fut isséen depuis 1909, y demeura pendant la Grande Guerre et dont la propriété avenue du Général de Gaulle appartient toujours à ses descendants, offre d’abord un parcours biographique, une bibliographie, la liste des catalogues d’expositions et une chronologie.
La grande majorité des articles concernant Issy-les-Moulineaux est rédigée par Claudine Grammont qui coordonne le travail d’une bonne vingtaine d’auteurs.
Devant cette « manne matissienne », un choix est fait de regrouper les rubriques isséennes selon deux thèmes : les visiteurs et les œuvres de l’artiste.
Les visiteurs
De nombreux visiteurs sont allés voir Henri Matisse pendant cette période. Ils arrivaient pour la plupart en train et descendaient à la gare de Clamart pour venir dans cette demeure route de Clamart (actuelle avenue du Général de Gaulle). Il y avait des artistes comme Ozenfant à plusieurs reprises, Bonnard en 1910 ou Picasso qui monta à cheval avec Matisse dans les bois de Clamart en 1913. L’épouse de Derain, Alice Primat, s'y rendit aussi au début de la guerre ; ainsi que deux mécènes venus admirer des œuvres : Chtchoukine une seul fois pour La Danse et La Musique ; et, plus souvent, Marcel Sembat et sa femme Georgette Agutte. Enfin, une photographe, Germaine Bongrand a immortalisé les enfants de Matisse et son propre fils autour de la table en marbre rose.
Les œuvres
Elles sont le reflet de la vie quotidienne de l’artiste à Issy. Plusieurs tableaux sont consacrés à sa famille dont voici quelques exemples : La Conversation, La leçon de piano, Madame Matisse au châle de Manille, Le thé dans le Jardin, des portraits de Marguerite en 1918 etc. La maison se retrouve dans La Desserte rouge, Les Poissons rouges. Le jardin n’est pas oublié avec La Table de marbre rose et Le Jardin d’Issy en 1917.
De plus pendant cette période, Henri Matisse travaille à l’élaboration de sculptures en bronze : Jeannette numéros I à V et La Serpentine.
Alors, si vous aimez cet artiste, pas une minute à perdre… Vous ne serez pas déçu.
Les visiteurs
De nombreux visiteurs sont allés voir Henri Matisse pendant cette période. Ils arrivaient pour la plupart en train et descendaient à la gare de Clamart pour venir dans cette demeure route de Clamart (actuelle avenue du Général de Gaulle). Il y avait des artistes comme Ozenfant à plusieurs reprises, Bonnard en 1910 ou Picasso qui monta à cheval avec Matisse dans les bois de Clamart en 1913. L’épouse de Derain, Alice Primat, s'y rendit aussi au début de la guerre ; ainsi que deux mécènes venus admirer des œuvres : Chtchoukine une seul fois pour La Danse et La Musique ; et, plus souvent, Marcel Sembat et sa femme Georgette Agutte. Enfin, une photographe, Germaine Bongrand a immortalisé les enfants de Matisse et son propre fils autour de la table en marbre rose.
Les œuvres
Elles sont le reflet de la vie quotidienne de l’artiste à Issy. Plusieurs tableaux sont consacrés à sa famille dont voici quelques exemples : La Conversation, La leçon de piano, Madame Matisse au châle de Manille, Le thé dans le Jardin, des portraits de Marguerite en 1918 etc. La maison se retrouve dans La Desserte rouge, Les Poissons rouges. Le jardin n’est pas oublié avec La Table de marbre rose et Le Jardin d’Issy en 1917.
De plus pendant cette période, Henri Matisse travaille à l’élaboration de sculptures en bronze : Jeannette numéros I à V et La Serpentine.
Alors, si vous aimez cet artiste, pas une minute à perdre… Vous ne serez pas déçu.
P. Maestracci
P.S. Vous pouvez aussi retrouver la conférence donnée par Historim en 2016 :
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