Statue de Jean-Baptise La Salle, devant l'école La Salle-Saint Nicolas, d'Issy. © A. Bétry |
Michel Quinton. © PCB |
Alain Solassol. © A. Bétry |
Les élèves dans les nouveaux locaux. © A. Bétry |
Les élèves.
Nos Historimiens, au nombre d'une petite vingtaine, vont pouvoir découvrir la vie du l'établissement, de l'intérieur. Les élèves sont environ 1000 jeunes en formation (dont 200 internes) avec « une forte dimension technologique ». De l’origine jusqu’en 1987, il n’y avait que des garçons. La mixité a progressé depuis. Les filles, aussi nombreuses que les garçons au collège, le sont moins au lycée et encore pas assez au niveau supérieur. Elles représentent le quart des internes. Certaines font partie de l’Académie Bernard Diomède consacrée au football !
© A. Bétry |
Niveaux scolaires
Si l’école primaire a disparu, le collège existe toujours avec 220 jeunes (peu d’Isséens et 80 internes).
Les efforts portent sur « l’ouverture pédagogique » avec des cours-passerelles en groupe de 15 élèves, du tutorat entre élèves de 3e et de 6e ou par des étudiants de l’ISEP logés dans un étage de l’internat et qui assurent 2 heures de soutien par semaine.
Le lycée offre un enseignement général et technique avec « professionnalisation à la carte » (ci-contre) : Sciences de l’ingénieur, Technologie de l’Innovation et du Développement durable, Bac pro en Systèmes numériques, quatre BTS (dont une formation reconnue en Sécurité) etc. Un espace de 4000 mètres carrés est consacré au numérique et à la technologie pour la création de prototypes comme une main articulée primée dans un concours français.
Les étudiants (ci-dessous), qui disposent chacun d’une tablette, travaillent en équipe avec des partenaires extérieurs ou viennent travailler sur leur projet pendant les petites vacances.
Sortie de classe ; direction : la salle à manger. © A. Bétry |
Les locaux contemporains
Il y eut une déconstruction/reconstruction à la fin du XXe siècle. Le nouveau bâtiment, le long de la rue Victor Hugo, a une forme de navire avec des coursives extérieures. Une résidence pour Seniors, les Hespérides, occupe l’emplacement de l’ancienne chapelle dont il ne reste que l’orgue et qui bénéficiait d’une structure Eiffel.
Il y eut une déconstruction/reconstruction à la fin du XXe siècle. Le nouveau bâtiment, le long de la rue Victor Hugo, a une forme de navire avec des coursives extérieures. Une résidence pour Seniors, les Hespérides, occupe l’emplacement de l’ancienne chapelle dont il ne reste que l’orgue et qui bénéficiait d’une structure Eiffel.
Les colonnes Eiffel. © A. Bétry |
L’entrée actuelle se fait au niveau d’un rez-de-chaussée au-dessus de deux étages et d’un vaste gymnase. Les étages supérieurs sont occupés par des salles de classe.
L’accès à l’auditorium circulaire de 220 places (ci-dessous), dans la cour, se fait par un préau rescapé de la démolition et soutenu par douze colonnes Eiffel (ci-dessus). La cour intérieure a un accès direct pour les élèves par rue Vaudétard.
L'auditorium © PC |
Film sur l’établissement réalisé par Alain Solassol
Bien installés dans une grande salle de classe, nous sommes prêts à découvrir ce film qui permet d’évoquer l’histoire de Saint-Nicolas. Il commence par une citation de Victor Hugo : « Ouvrez les écoles, vous fermerez les prisons » (Melancholia, 1856).
Le Petit Logis Vaudétard vers 1660. Extrait du film. |
Le terrain est acheté en 1384 par le sieur de Vaudétard puis appartient au XVIe siècle à la famille de La Haye (ci-dessus) qui vend deux propriétés à la Reine Margot. L’opéra La Pastorale d’Issy y est représenté en 1659 devant d’illustres spectateurs. A noter qu'Historim a "ressuscité" cet opéra en 2014 (http://www.historim.fr/2014/09/la-pastorale-dissy-cetait-vraiment.html).
Le Père de Bervanger. © XDR |
En 1798, la propriété est léguée à la veuve du général Menou. Le projet d’école émerge au XIXe siècle avec une location de la propriété par le père de Bervanger en 1838 (ci-contre). Il crée un internat destiné à la formation professionnelle de garçons pauvres. L’utilité publique est reconnue par un décret impérial de 1859. En 1914-1918, les locaux sont réquisitionnés pour en faire un hôpital militaire visité par le Président Raymond Poincaré.
Chaque année se déroulait une fête sportive avec des pyramides humaines. Il y avait aussi une batterie et une fanfare défilant dans la commune et participant à plusieurs concours. L'établissement suivant les principes de Jean-Baptiste de La Salle fut longtemps dirigé par des frères. Le premier fut frère Florel « énergique et tenace » de 1859 à 1868. Il y a toujours une Pastorale, communauté de six frères des Écoles Chrétiennes, logés au-dessus de l’Auditorium et impliqués dans la vie scolaire.
Denis, notre Histormien, et Alain Solassol, notre guide, dans la chapelle. © A. Bétry |
L'orgue dans la grande chapelle Saint-Nicolas, à Issy.© XDR |
Un grand merci de la part des Historimiens à Alain Solassol qui nous a fait visiter une partie des locaux après la diffusion de son film. Merci aussi à Michel Quinton pour son accueil et la présentation de sa mission, sans oublier Denis à l’initiative de cette passionnante visite.
Pour en savoir plus :
- Plusieurs articles sur le site d'Historim
- association.anciens@st-nicolas.org