Cette petite rue, longue de
150 mètres, se trouve dans le prolongement de la rue Guynemer quand celle-ci oblique brusquement sur la gauche au croisement avec la rue Foucher Lepelletier. Elle mène à la rue Oradour-sur-Glane qui est la limite entre la commune avec Paris mais aussi entre les deux départements de la Seine et des Hauts-de-Seine, dans le quartier Les Varennes.
|
La Fourche, à la jonction des rues Jeanne d'Arc et Guynemer.
Carte postale ancienne. |
La rue rappelle la mémoire de Jeanne d’Arc (1412-1431) fut brûlée vive à Rouen comme hérétique et relapse. La décision fut assumée par l’évêque Cauchon aux ordres des occupants anglais. Jeanne d’Arc n’affrontait les ennemis qu’avec un oriflamme mais elle fit sacrer à Reims le roi Charles VII contre les intérêts anglais. Elle fut canonisée en 1920.
La rue Jeanne d’Arc connaît de nombreuses transformations depuis plusieurs années car les petits bâtiments sont progressivement démolis et remplacés par des immeubles de grande taille.
|
Ancien Foyer de Travailleurs. © P. Maestracci |
Au 10 de la rue d’Oradour-sur-Glane et au numéro 3 de la rue Jeanne d’Arc un immeuble de bureaux recouvert de granit gris est en cours de rénovation avec destruction partielle et remplacement de façades. Cet ensemble d’abord occupé par l’entreprise Thomson puis par Technicolor appartient à la société Icade SA.
Un
foyer de Travailleurs (
ci-dessus) composé de deux bâtiments, entre les numéros 7 et 9 de la rue Guynemer et 4 et 6 de la rue Jeanne d’Arc, a été démoli et remplacé par des immeubles résidentiels de 8 à 10 étages en
cours de livraison. Au milieu des années 1950, au numéro 7, un immeuble fut érigé au fond d’une cour séparée de la rue par une modeste barrière.
|
La Fourche aujourd'hui avec la brasserie Le Boyard.
© P. Maestracci |
L’opération immobilière à venir prochainement concerne les petits bâtiments, immeubles et maisons aux numéros 12, 14 et 16. Ces deux derniers numéros abritent
la célèbre brasserie Le Boyard (ci-contre) qui va disparaître avec tous ses souvenirs.
En effet, cette brasserie fut extrêmement fréquentée au début du XXe siècle par les aviateurs et le personnel des usines d’aéronautique, installées tout autour du champ de manœuvres, comme l'usine Caudron. Le terrain fut réduit et accueille aujourd'hui l’Héliport de Paris-Issy.
P. Maestracci
2 commentaires:
Peut-être pouvait on évoquer aussi les anciens laboratoire de l'ORTF (à l'emplacement de l'immeuble Thomson6techicolor), célèbres dans les années 50-60. Une minuscule remarque, uniquement pour prouver que je lis attentivement vos précieux billets : il doit manquer un mot à la dernière phrase : "terrain", "le terrain fut réduit..."
Merci pour vos billets
Merci Jean…
Enregistrer un commentaire