Pour les fidèles d'Historim, Jean Boyer ne vous est pas inconnu. Plusieurs articles lui ont été consacrés… Il nous a quittés à la fin du mois de janvier 2019.
Jean Boyer. © A. Bétry |
En pleine Deuxième guerre mondiale, une unité constituée de Français prisonniers de guerre évadés de Silésie, et de civils évadés du S.T.O (Service du travail obligatoire), se crée spontanément en Slovaquie aux côtés des partisans qui luttent contre l’ennemi nazi. Il s'agit de la Compagnie de Lannurien, du nom de son chef. Elle obtient du général de Gaulle en visite à Moscou pour saluer l’escadrille Normandie-Niemen, une citation à l’ordre de l’armée, le 9 décembre 1944. Par petits groupes, et sous les ordres du capitaine de Lannurien, les Français devenus de bons et partisans combattants, se fondent dans la nature, incertains du lendemain. Parmi eux, Jean Boyer. L’hiver est terrible.
Certains maquisards, faits prisonniers par les Allemands, sont fusillés. D’autres, comme Jean Boyer, réussissent à s’évader grâce à la complicité d’autochtones, la veille de leur exécution. Jean Boyer est le dernier de la Compagnie de Lannurien ; il a raconté l’histoire peu connue de cette unité qui, à la fin de la guerre en 1945, dut être officiellement enregistrée avant de pouvoir être dissoute. Alain de Boissieu, camarade de promotion à Saint-Cyr du capitaine de Lannurien, aida à cette reconnaissance.
L'enterrement à l'église Saint-Étienne, Issy, 30 janvier 2019. © A. Bétry |
Nous aurons prochainement l’occasion d’évoquer la grande amitié franco-slovaque. La présence de l’ambassadeur de Slovaquie (ci-dessous) le 30 janvier 2019 aux obsèques de Jean Boyer en est la plus grande marque de reconnaissance. Alain Bétry
Monsieur Igor Slobodnik, ambassadeur de Slovaquie, entouré de Français d’origine slovaque habitants des Hauts-de-Seine. © A. Bétry |
Merci au président de l’Ufac, Jacques Tchirbachian, d’avoir réussi à rassembler six drapeaux de diverses associations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire