Rappelez-vous les saisons précédentes :
- 2014 : les étrangers dans la guerre
- 2015 : la guerre aérienne
- 2016 : les sportifs dans la Grande Guerre
- 2017 : les Américains entrent en guerre
Carte postale. Coll. Gandolfo |
Relevés sur les champs de bataille, les blessés, souvent traités sur place, sont ensuite transportés à un « poste de secours » pour les premiers soins d’urgence (hémostase, immobilisation de fractures), puis évacués par divers moyens de fortune jusqu’à une formation sanitaire légère et mobile, appelée Ambulance, regroupant médecins, infirmières et matériel chirurgical. Ces véhicules sanitaires, seront appelés ambulances (en bas). Une scientifique déjà bien connue, Marie Curie, met au point des véhicules équipés d'appareils de radiologie, surnommés bien vite par les soldats "les petites Curies".
On fait même appel parfois à des chiens pour apporter au plus vite les médicaments de premiers secours sur le front (ci-dessus).
Puis, ceux qui survivent sont transportés vers les Hôpitaux d’Origine d’Étapes (HOE) placés près des gares, pour être conditionnés à un transport par train sanitaire vers les hôpitaux de l’arrière.
Collection Nicole Rousset. |
Une ambulance. © XDR |
Puis, ceux qui survivent sont transportés vers les Hôpitaux d’Origine d’Étapes (HOE) placés près des gares, pour être conditionnés à un transport par train sanitaire vers les hôpitaux de l’arrière.
En région parisienne, de nombreux hôpitaux temporaires ou
auxiliaires vont être installés, rattachés aux hôpitaux militaires d’active :
Bégin à Vincennes, Val de Grâce et Villemin à Paris, Larrey à Versailles…
identifiés par les lettres S, VG, VL et VR. C’est ainsi qu’à
Issy-les-Moulineaux, cinq établissements sont réquisitionnés et transformés
en hôpitaux temporaires dépendant de Versailles. A suivre.
Denis Hussenot
A voir, l'exposition organisée à l'Hôpital Percy de Clamart sur le thème: "les Hôpitaux militaires de la Grande Guerre. (Jusqu'au 15 novembre 2018).
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