Félix Éboué (1884-1944) |
Né en 1884 en Guyane, Félix Éboué (ci-dessus) fut gouverneur de colonies, d’abord de la Guadeloupe dès 1936 puis du Tchad en 1938. Le 26 août 1940, il se rallia au général de Gaulle. Le Tchad fut ainsi la première colonie française de la France libre. Félix Éboué fit partie des premiers membres du Conseil de l’Ordre de la Libération et sa dépouille entra au Panthéon en 1949.
De l’autre côté de la rue au numéro 33, se trouve la très fréquentée Médiathèque du Centre-Ville, dont l'accès se fait par la place adjacente (ci-dessus).
En face, une sculpture contemporaine en inox orne le mur latéral de l’école maternelle Claude Boujon. Malheureusement, aucune plaque n’en indique le titre pas plus que le nom de l’artiste… Dommage !
Arbres méditerranéens du Square Macerata. |
La rue du Gouverneur Général Eboué fut d’abord un simple passage appelé Chemin des Vaches. Les marchands-bouchers de Paris faisaient paître les troupeaux dans la plaine de Grenelle et la plaine très humide d’Issy ; une plainte à ce sujet se trouve d’ailleurs dans le cahier de doléances de 1789 ! http://www.historim.fr/search?q=révolution+1789
Le chemin longeait le fond de belles propriétés donnant sur la grande route. Il était dans l’axe de la rue Guynemer menant à Paris. Il s’appela rue du Vivier en 1862 puis en 1894, rue Jean-Jacques Rousseau dont il n’en reste que la partie la plus occidentale dans le quartier de la Ferme. Enfin, la rue prit le nom du Gouverneur Général Éboué, l’année de la cérémonie au Panthéon en 1949.
La rue est bordée de bâtiments extrêmement variés allant de maisons individuelles à des immeubles plus ou moins élevés, des locaux commerciaux mais aussi des équipements collectifs culturels ou sportifs.
Parmi les équipements collectifs, le square de Macerata (ci-dessus), du nom de la ville italienne jumelée, longe un bassin de stockage d’eaux pluviales en construction. Il est creusé sous le stade Gabriel Voisin. L’objectif est de retenir les eaux pluviales en cas de fortes intempéries avant de les reverser plus tard dans les égouts. Il évitera des inondations de caves ainsi que le rejet de polluants directement dans la Seine. Ce projet a été lancé en 2015 et le chantier est en cours d’achèvement.
Parmi les équipements collectifs, le square de Macerata (ci-dessus), du nom de la ville italienne jumelée, longe un bassin de stockage d’eaux pluviales en construction. Il est creusé sous le stade Gabriel Voisin. L’objectif est de retenir les eaux pluviales en cas de fortes intempéries avant de les reverser plus tard dans les égouts. Il évitera des inondations de caves ainsi que le rejet de polluants directement dans la Seine. Ce projet a été lancé en 2015 et le chantier est en cours d’achèvement.
De l’autre côté de la rue au numéro 33, se trouve la très fréquentée Médiathèque du Centre-Ville, dont l'accès se fait par la place adjacente (ci-dessus).
À l’autre extrémité de la rue, le Parc Municipal des Sports (entrée au 5 avenue Jean Bouin) est en pleine restructuration. Conçu dans les années 1970, il est fermé depuis l’année dernière pour une transformation de grande ampleur. Il sera remplacé par une Cité des Sports dans quelques années. On y trouvait un restaurant-musée du sport, repaire des médias sportifs du quartier. Sur cette photographie (ci-dessous), on voit surtout le gymnase au carrefour. Et, en bas, l'entrée officielle avec son mur d'enceinte revêtu de briques avec une incrustation d’anneaux concentriques en terre cuite.
Gymnase du Parc Municipal des Sports. |
Entrée officielle du Parc Municipal des Sports |
Entre les deux, au numéro 74 se dresse le Théâtre du Petit Miroir qui date de 1978 (ci-dessous). Il propose des spectacles d’ombres et de marionnettes chinoises pour les enfants. La façade est composée de deux parois vitrées encadrant la porte, le tout sous un fronton triangulaire. (http://www.theatre-ombres-chinoises-marionnettes.fr).Une silhouette de personnage y est reproduite trois fois. Pour protéger l’accès du jeune public, une rambarde a été installée sur le trottoir.
En face, une sculpture contemporaine en inox orne le mur latéral de l’école maternelle Claude Boujon. Malheureusement, aucune plaque n’en indique le titre pas plus que le nom de l’artiste… Dommage !
Texte et photographies P. Maestracci
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