Dans Notre-Dame de Paris, publié en 1831, Victor Hugo qui
connaît bien Issy puisqu’il s’y rendait pour conter fleurette à la belle Adèle,
dans une maison située au 15 bis rue Auguste Gervais, évoque deux fois Issy dans
son ouvrage.
L'écrivain, à l'entrée du collège Victor-Hugo d'Issy-les-Moulineaux. © A. Bétry |
La première fois dans son livre Troisième,
chapitre
« Paris à vol d’oiseau », Victor Hugo décrit le Paris du XVe siècle.
« Au centre, l’île de la Cité, ressemblant par sa forme à
une énorme tortue… A gauche, le trapèze monolithe, ferme, dense, serré hérissé,
de l’Université. A droite, le vaste demi-cercle de la Ville… Tout au travers,
la Seine, "la nourricière Seine", obstruée d’îles, de ponts et de
bateaux. Tout autour, une plaine immense, rapiécée de mille sortes de cultures,
semée de beaux villages ; à gauche, Issy, Vanves, Vaugirard, Montrouge…
Voilà le Paris que voyaient du haut des tours de Notre-Dame les corbeaux qui
vivaient en 1482 ».
Puis au livre Neuvième, dans le chapitre « Fièvre ».
« Sur le pont Saint-Michel, il y avait une lumière à une
fenêtre d’un rez-de-chaussée… Près de la lampe, il y avait une vieille femme
qui filait et qui chantait d’une voix chevrotante :
Grève, aboye, Grève, grouille !
File, file ma quenouille,
File sa corde au bourreau
Qui siffle dans le préau.
Grève, aboye, Grève, grouille !
Le belle corde de chanvre !
Semez d’Issy jusqu’à Vanvre
Du chanvre et non pas du blé.
Le voleur n’a pas volé
La belle corde de chanvre ».
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