Le 5 mars 2017, à 91 ans, Louis Cortot, compagnon de la Libération, disparaissait. Quel rapport avec Issy-les-Moulineaux ? lisez la suite…
Louis Cortot. Ph. XDR |
« Entré en contact avec l’Organisation spéciale (OS) du Parti communiste, il manifeste son désir de participer à l’action directe ; il commence par récupérer des armes, couper des lignes téléphoniques et distribuer des tracts. Parallèlement, il doit abandonner ses études au milieu de sa troisième année à l’Ecole supérieure de Suresnes et devient ajusteur. C’est dans l’usine dans laquelle il travaille qu’il confectionne les bombes qu’il va utiliser lors de ses missions.
" Louis Cortot réussit avec brio de nombreuses opérations ; il provoque ainsi avec son groupe le déraillement d’un train de tanks provenant des usines Renault, rend inutilisable un transformateur disjoncteur à Issy-les-Moulineaux en mai 1942 et participe au grenadage d’un convoi de jeunesses hitlériennes à Trappes. En juillet 1942, son groupe fait sauter le bureau du Rassemblement national populaire (RNP) à Boulogne-Billancourt, puis détruit à l’explosif le bureau d’embauche des ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne de Courbevoie.
"En janvier 1944, Louis Cortot rejoint les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) de Seine-et-Marne pour participer à l’implantation d’un maquis à Saint-Mammès. A partir de mai, il est chargé des liaisons entre l’Etat-major des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de Seine-et-Marne et celui de Paris. Le 26 août 1944, il est très grièvement blessé à la face à Lieusaint en Seine-et-Marne, par des éclats de balles explosives, au cours des combats de la libération, faisant, malgré cela, preuve d’un grand courage et de sang-froid en n’acceptant que sur ordre formel de rejoindre un poste sanitaire. »
Pour en savoir plus
1038 : c'est le nombre de Compagnons enregistrés comme Compagnons de la Libération par le général de Gaulle. L’ordre de la Libération a été créé par le général de Gaulle le 16 novembre 1940. Un compagnon est membre de l’ordre de la Libération.
Croix des Compagnons de la Libération. PH. XDR |
Plusieurs villes sont également Compagnons de la Libération : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, l'Ile de Sein.
Lorsque le 23 janvier 1946 est signé le décret de forclusion de l'ordre de la Libération, le nombre des compagnons de la Libération s'élève à 1 036 personnes auxquelles il faut ajouter cinq communes françaises et dix-huit unités combattantes.
A deux reprises, l'Ordre sera exceptionnellement ouvert de nouveau par le général de Gaulle, qui attribuera la croix de la Libération à Winston Churchill (1958) et au roi d'Angleterre George VI (1960), portant ainsi le nombre définitif des personnes titulaires de cette haute distinction à 1 038.
270 ont été nommés à titre posthume et 50, déjà Compagnons, sont morts au combat ou en service commandé avant la fin de la guerre. Un peu plus de 700 d'entre eux ont survécu à la guerre. A.B.
A deux reprises, l'Ordre sera exceptionnellement ouvert de nouveau par le général de Gaulle, qui attribuera la croix de la Libération à Winston Churchill (1958) et au roi d'Angleterre George VI (1960), portant ainsi le nombre définitif des personnes titulaires de cette haute distinction à 1 038.
270 ont été nommés à titre posthume et 50, déjà Compagnons, sont morts au combat ou en service commandé avant la fin de la guerre. Un peu plus de 700 d'entre eux ont survécu à la guerre. A.B.
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