Recueillement devant le Monument aux Morts, Issy, 25 septembre 2016. © A. Bétry |
Voici quelques extraits du discours de François Hollande, lu à cette occasion par le Préfet..
"… Comme chaque 25 septembre, la France honore les harkis et se souvient. Cette date est inscrite dans le calendrier des journées nationales de la République depuis que Jacques Chirac, président, en avait décidé en mars 2003…
Pendant la guerre d'Algérie, pour contrôler un territoire de plus de deux millions de kilomètres carrés qu'elle ne pouvait pas soumettre, l'armée française a recruté des supplétifs parmi la population. Plus de 200 000 hommes ont alors servi sous l'uniforme français ; ils étaient des moghaznis, des tirailleurs, des spahis, des membres des forces régulières, des groupes mobiles de sécurité, des groupes d'autodéfense, des sections administratives spécialisées, nous les avons tous en mémoire sous le nom de harkis…
Lorsque le cessez-le-feu a été signé le 19 mars 1962 à la suite des accords d'Evian, ces harkis, c'est-à-dire vous, aviez confiance en la France parce que vous vous étiez battus pour elle et vous n'imaginiez pas qu'elle puisse vous abandonner. C'est pourtant ce qui s'est produit… "
Seuls 20 000 harkis furent rapatriés en France, où ils furent souvent parqués dans des camps précaires. Aujourd'hui, leur population, regroupant les musulmans rapatriés et leurs descendants, est évaluée à 400 000 personnes environ.
Les chanteurs de la chorale, Pierre Soubelet, préfet des Hauts-de-Seine et André Santini, député-maire d'Issy. © A. Bétry |
Un grand moment d’émotion clôtura la cérémonie. Sous la direction de Mme Catherine Lobet, en charge des CHAM (Classe à Horaires Aménagés Musique) la chorale du collège Henri Matisse interpréta deux couplets de la Marseillaise. Sous les applaudissements inhabituels de la nombreuse assistance, ce choix fut le moment apprécié de cette célébration. L’unité vestimentaire, les voix et la maîtrise de l’ensemble ont démontré le sérieux et le travail fournis par les cadres du collège et l’engagement de ses élèves : la surprise ne demande qu’à se répéter. A.B.
M. le Préfet, M. le Maire et la chef de chœur du collège Henri Matisse. © A. Bétry |
http://www.historim.fr/2012/09/1987-2012-le-bachaga-et-les-harkis.html
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