26 mai 2016

UNC - 100e anniversaire de la bataille de Verdun


L'UNC, l'Union nationale des combattants, organise une cérémonie du Souvenir pour le centenaire de Verdun, au monument aux morts d’Issy-les-Moulineaux, square Bonaventure Leca, le 29 mai 2016 à 10 heures

"Unis comme au front", telle est la devise de l’Union nationale des Combattants dont l''histoire mérite d'être racontée.


La naissance de l'association
L'association naît le 26 novembre 1918, aux lendemains de la Première Guerre mondiale grâce à la volonté de deux personnes : le père Brottier et Georges Clemenceau.
Père Brottier. ©XDR


Le père Daniel Brottier (1876-1936) fut brancardier aumônier-militaire durant trois années auprès des soldats au front. En 1923, il dirige les « orphelins-apprentis d’Auteuil ». il meurt le 28 février 1936, est béatifié le 25 novembre 1984 par le pape Jean-Paul II. 
 
Georges Clemenceau, 26 novembre 1917
© XDR





Georges Clemenceau (1841-1929) médecin, ministre de l'Intérieur, puis président du Conseil de 1906 à 1909. Chef du gouvernement en 1917, il a dirigé l’un des plus longs gouvernements de la IIIe République. Les Français l’ont surnommé « le Tigre » puis le « Père la victoire » après la guerre.






L'UNC a pour vocation 
- rassembler les hommes et les femmes qui ont porté l’uniforme pour la défense de la France pendant les conflits ou au titre du service national, les veuves d’anciens combattants et les veuves et orphelins de guerre,
- maintenir et développer les liens de camaraderie, d’amitié et de solidarité qui existent entre tous ceux qui ont participé à la défense de la patrie,
- agir pour la défense les intérêts du monde combattant,
- perpétuer le souvenir des combattants morts pour la France,
- contribuer au devoir de mémoire et à la formation civique des jeunes générations,
- participer à l’esprit de défense par son témoignage et ses réflexions.


Retour sur la bataille de Verdun
10 mois de combat – 6 journées décisives

L’attaque. 21 février… c’est le jour J. Puis les 31 mars, 9 avril, 2 juin, 11 juillet, 24 octobre… les jours s’égrènent au fil des saisons avec son lot de morts, de destructions, d’horreur. Et de peur. Douaumont, Souville, Vaux… des forts éventrés, pulvérisés, explosés. Fleury, Beaumont, Louvemont, Bezonvaux, Culières, Douaumont, Ornes, Vaux, Haumont… neuf villages rayés de la carte, murés dans le silence, témoins de combats inhumains. Verdun, la ville-forteresse, assiégée plus d’une dizaine de fois depuis sa fondation… bombardée, agressée mais rescapée.
Douaumont. © A. Bétry

Et les survivants racontent l’enfer au quotidien, sous des pluies d’obus, dans la boue et le froid. Saluent les exploits d’un capitaine qui meurt à la tête de sa compagnie ; d’une infirmière qui se bat pour sauver un homme ; d’un pigeon, et oui, qui au péril de sa vie réussit à porter un message pour demander des renforts ; d’un as de l’aviation française qui virevolte au-dessus des tranchées et, comme dans un jeu, descend les avions ennemis. 

Douaumont © A. Bétry





Et ces commandants, Driant, Pétain, Nivelle, Mangin qui poussent leurs hommes à résister, se battre, puis contre-attaquer jusqu’à ce 15 décembre où, dans un ultime effort, les Français reprennent la dernière place forte aux mains de l’ennemi. Dix mois de combats, des victimes par milliers… pour rien. Et ces paroles de Marie Bastide pour les paroles, Calogero pour la musique, Florent Pagny pour l’interprétation… du Soldat, qui résonnent comme un écho lointain : « A l’heure où la mort passe dans le fleuve à mes pieds, de la boue qui s’en va des godasses et des rats… Je ne sens plus mes bras, tout tourne autour de moi, Mon Dieu, sors-moi de là !» (texte extrait du Hors Série VerdunParis-Match, février 2016). AB + PCB
  

L'ossuaire de Douaumont et ses 15000 croix blanches, à Verdun. © A . Bétry


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