Le ginkgo biloba en automne. |
Originaire de Chine, cet arbre ornemental est sacré en Extrême-Orient. Ses feuilles de taille modeste sont en forme d’éventail et permettent de l’identifier facilement. Elles se parent d’or à l’automne (photo) avant de tomber comme pour tout arbre à feuilles caduques qui se respecte. Le gingko biloba n’apparaît qu’au XVIIIe siècle en Europe, d’abord en Angleterre en 1784, puis en France. C’est alors qu’on le surnomme « l’arbre aux 40 écus », prix payé selon la légende par un amateur français au pépiniériste anglais qui le lui vendit.
Vue en hiver. Le gingko biloba dépouillé se détache sur la chapelle Saint-Sauveur. À gauche, l’aile hospitalière Maurice Champeau |
Cet arbre est devenu isséen il y a fort longtemps compte tenu de sa taille puisqu’il dépasse le toit de la chapelle et les bâtiments environnants qui ont de 4 à 5 étages. Lors de la construction des Petits-Ménages (ancien nom de l’hôpital) en 1863 sous le Second Empire, les jardins occupent 4,4 hectares sur les 6 de l’ensemble du terrain. Les principes hygiénistes d’alors s’appuient sur la lumière, la circulation de l’air et les espaces verts. Ce gingko biloba est l’élément central de ce jardin latéral qui n’a été ouvert au public que depuis la rénovation spectaculaire de l’hôpital au XXIe siècle, en même temps que le jardin de la Cour d’honneur de l’autre côté de la galerie. P. Maestracci (pour le texte et les photos).
En espérant que cette série de "Nez en l'air" vous a plu. Bonne et heureuse année 2016 à tous.
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