A. Bétry |
2 novembre 1915 : « Repos tout le jour. On a eu le temps de se nettoyer et de se livrer au sport de la chasse dans son linge car ce n’est pas ce qui les poux et les puces qui manquent aux Dardanelles ».
De l’humour pour évoquer la misère physiologique des soldats dans les tranchées.
De l’humour pour évoquer la misère physiologique des soldats dans les tranchées.
Le Miroir, 15 novembre 1914. |
10 novembre : «… Après 2h de marche pénible à travers la terre mouillée et les boyaux en zig-zag on arrive en 1ère ligne, ma comp [compagnie] passant les 4 ers jours en 1ère ligne…On voit entre les 2 lignes une quantité de cadavres du 176ème tombés là en tirailleurs à une attaque, il y a plus de 2 mois. On a remplacé les créneaux en fer par des créneaux en bois très visibles des tranchées turques…Ma section divisée par équipes va planter des piquets pour fil de fer en avant de la 1ère tranchée. Je suis de l’équipe de 23h à minuit. On est 4 hommes de l’escouade et le caporal, on plante 8 piquets on y reste une petite demie heure à se promener au milieu des macchabées et sous les balles . Aucune équipe n’a rien eu ».
Voici un extrait du journal, couvrant les journées du 5 au 10 novembre 1915. Coll. privée |
12 novembre : « On bombarde violemment les tranchées turques avec des crapouillots ».
Ce sont des mortiers de tranchée ; leur nom viendrait de crapaud. « En revanche, ils nous envoient quelques zim boum et manches à balai. On leur envoie des crapouillots et des grenades ».
15 novembre : « Fusillade du côté des Anglais…Les Anglais ont attaqué et pris 2 tranchées turques ». Il y eut ensuite une contre–attaque.
15 novembre : « Les Turcs ont attaqué les Anglais mais ils sont tous restés sur le carreau, fauchés par les tirailleurs et fusils anglais ».
29 novembre : « Quelle mauvaise nuit. Froid très vif avec vent du nord. L’eau est gelée dans les bidons. Les Sénégalais sont évacués par cinquantaines pour membres gelés ». Pierre Brengou est dans une unité coloniale avec des Sénégalais et des Français. Les premiers sont de faction dans la journée et les seconds les relèvent la nuit. P. Maestracci
15 novembre : « Fusillade du côté des Anglais…Les Anglais ont attaqué et pris 2 tranchées turques ». Il y eut ensuite une contre–attaque.
15 novembre : « Les Turcs ont attaqué les Anglais mais ils sont tous restés sur le carreau, fauchés par les tirailleurs et fusils anglais ».
29 novembre : « Quelle mauvaise nuit. Froid très vif avec vent du nord. L’eau est gelée dans les bidons. Les Sénégalais sont évacués par cinquantaines pour membres gelés ». Pierre Brengou est dans une unité coloniale avec des Sénégalais et des Français. Les premiers sont de faction dans la journée et les seconds les relèvent la nuit. P. Maestracci
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