Le jardin de la maison isséenne des Sœurs du Christ, derrière le Séminaire. © D. Hussenot |
En 1967, après le concile Vatican II, sept congrégation religieuses, dont certaines fondées dès le XVIIe siècle, se reconnaissent des liens historiques, spirituels et des engagements apostoliques semblables. Elles décident de faire route ensemble vers le même but : « être témoins de Jésus-Christ, principe et artisan d’unité ». Il s'agit des sœurs de la Croix de Saint-Quentin, dans l’Aisne ; des filles de la Croix de Paris ; des sœurs de la Croix du Puy-en-Velay ; des filles de la Croix de Marchienne, en Belgique ; des sœurs de la Nativité de notre Seigneur de Villeneuve-les-Avignon ; des sœurs de la Providence de Corenc, en Isère ; et des servantes du Christ-Roi d’Ablon, dans le Val-de-Marne.
Ce rassemblement autour « du mystère du Christ » passe d’abord, en 1969, par une étape de fédération. Le journal La Croix annonce, le 27 janvier 1969, la confirmation par Rome de la fédération, en écrivant : « Elles ont choisi pour leur fédération le nom de Mysterium Christi, voyant dans ce nom même le fondement théologique de leur action apostolique » (ci-contre), faisant référence à saint Paul. Cette fédération durera six ans, permettant d’approfondir leur connaissance mutuelle et de faire de l’unité et de la réconciliation leur principal moteur.
En 1976, les sept congrégations forment, toutes ensembles, une seule et nouvelle congrégation, confirmée par décret papal du 6 août 1976 (ci-dessous) : les Sœurs du Christ – Union Mysterium Christi. Cette union est officiellement proclamée le 27 décembre 1976, dans la crypte de la chapelle des Filles de la charité, rue du Bac, à Paris.
Décret papal du 6 août 1976. |
Aujourd’hui, implantées en France, Belgique, Angleterre, Italie, Chili, Madagascar et Cameroun, elles constituent un corps apostolique international, envoyé au cœur du monde où règnent la violence, l’hostilité, la solitude. Elles ont hérité d’une longue tradition spirituelle marquée par des maîtres tels que Ignace de Loyola, François de Sales, Vincent de Paul et Jean Eudes.
C’est au temps de la fédération, en 1971, que les sœurs s’installent en communauté à Issy-les-Moulineaux. Elles occupent alors un appartement au 2e étage d’une maison dépendante du séminaire Saint-Sulpice (ci-dessous) qui devient, en septembre 1971, le premier noviciat de la Fédération. De septembre 1974 à 1976, cette maison devient la résidence de la Supérieure fédérale et de son secrétariat. Après 1976, elle redevient maison de formation (noviciat et recyclage).
La maison côté jardin. © D. Hussenot |
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