Autoportrait (1875), un an avant qu'il ne vienne à Issy-les-Moulineaux. |
Son caractère emporté, ses toiles "scandaleuses" pour certains, lui valent les commentaires acerbes du public et des critiques d'art. Il n'a guère de succès alors… et vit dans une grande misère. Cela a bien changé. Pascale nous rappelle que la famille royale du Qatar a acheté l'an dernier l'un des cinq exemplaires des Joueurs de cartes (1895) pour la somme incroyable de 250 millions de dollars, soit près de 190 millions d'euros - un record dans le marché de l'art !
Nature morte (1890). Coll. Privée |
Ce sont ses années franciliennes qui nous intéressent, celles d'Auvers-sur-Oise, en compagnie de ses amis Pissaro, Renoir, Monet, Sisley… et Guillaumin qu'il a rencontré à l'Académie Suisse. Tous deux peignant sur le motif, ils s'enfoncent dans le parc d'Issy-les-Moulineaux, sur les quais le long de la Seine, au cours des années 1876 et 1877. Si l'on a conservé un témoignage de Guillaumin sur son passage à Issy (voir Histoire-Personnage : http://www.historim.fr/2013/07/armand-guillaumin-peint-issy-les.html), aucun toile sur notre commune signée Cézanne ! Dommage.
Mais, en revanche, Paul Cézanne nous a laissé 1000 toiles, dont 80 natures mortes (notamment des pommes), des Baigneuses et 80 exemplaires de la Sainte-Victoire, si chère à son cœur. PCB
La Sainte-Victoire vue de Bellevue (1882-85). |
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