Autoportrait. L'Isle-Adam. |
"Je ne suis pas photographe, écrivain, peintre. Je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant." Ou encore : "Je suis triste de ne pouvoir photographier les odeurs. J'aurai voulu, hier, photographier celles de l'armoire à épicerie de Grand-Mère". Ainsi s'exprime Jacques-Henri Lartigue qui excella aussi bien dans la photographie que dans la peinture.
C'est à 8 ans que Jacques-Henri Lartigue (il est né le 13 juin 1894) reçoit de son père en cadeau un appareil-photo. Il n'aura de cesse tout au long de sa vie de retranscrire en image tout ce qui l'entoure, sensible au mouvement, au temps qui passe. A partir de 1907, alors qu'il n'a que 14 ans, il prend l'habitude d'accompagner son frère aîné Maurice sur le champ de manœuvres d'Issy, transformé en terrain d'aviation. Pendant sept ans, jusqu'à la veille de la guerre de 1914, il va photographier les prouesses des uns, les accidents des autres, approcher tous les grands aviateurs de l'époque : Gabriel Voisin, Santos Dumont, les frères Caudron, les frères Farman, Roland Garros…
Issy-les-Moulineaux. Chute d'un monoplan Thoman, 9 février 1911. J.-H. Lartigue / BNF. |
Ces centaines de clichés ont fait l'objet d'une exposition au Musée français de la carte à jouer : les Envols : Jacques Henri Lartigue et les débuts de l'aviation.
Alfred Agostinelli. © XDR |
En 1979, Jacques-Henri Lartigue fait don à l'Etat français de l'intégralité de ses photographies. Aujourd'hui conservées dans ce qui est devenue la Donation Jacques Henri Lartigue : http://www.lartigue.org/index.php
Un témoignage passionnant sur Issy-les-Moulineaux, en tant que berceau de l'aviation. PCB.
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