La devanture de l'épicerie, A la Gloire de Dieu. Émile Robert, le père, en blouse blanche. © coll. privée. |
Dates clés de l'épicerie
En 1921, les grands-parents vendent l’épicerie à leur premier commis, un neveu. Celui-ci, René Belleville, remplace le bâtiment à un étage par l immeuble actuel où la famille réside.
En 1931, Émile Robert, père de Michel rachète l’épicerie ; son fils devenu adulte vient par la suite travailler avec lui.
Vie familiale
Parmi ses souvenirs, Michel Robert se rappelle avoir été soigné par le Dr Tariel, « un homme très dévoué pour ses patients » et dont le fils Henri meurt de contagion pour avoir soigné des enfants malades. Une rue porte son nom en contrebas du parc Barbusse.
Michel fréquente l’école Pierre de Luxembourg rue Renan (14 rue du Général Leclerc) transplantée ensuite rue Jules Guesde. Il évoque le souvenir de M. Tremoureux qui le prépare à passer le DEPP (Diplôme d’Études Primaires Préparatoires) à l’école Anatole France. Ses études se poursuivent en dehors de la commune et il revient travailler avec son père avant de prendre la responsabilité du commerce et de le transformer en libre service en 1960.
En 1921, les grands-parents vendent l’épicerie à leur premier commis, un neveu. Celui-ci, René Belleville, remplace le bâtiment à un étage par l immeuble actuel où la famille réside.
En 1931, Émile Robert, père de Michel rachète l’épicerie ; son fils devenu adulte vient par la suite travailler avec lui.
Vie familiale
Parmi ses souvenirs, Michel Robert se rappelle avoir été soigné par le Dr Tariel, « un homme très dévoué pour ses patients » et dont le fils Henri meurt de contagion pour avoir soigné des enfants malades. Une rue porte son nom en contrebas du parc Barbusse.
Michel fréquente l’école Pierre de Luxembourg rue Renan (14 rue du Général Leclerc) transplantée ensuite rue Jules Guesde. Il évoque le souvenir de M. Tremoureux qui le prépare à passer le DEPP (Diplôme d’Études Primaires Préparatoires) à l’école Anatole France. Ses études se poursuivent en dehors de la commune et il revient travailler avec son père avant de prendre la responsabilité du commerce et de le transformer en libre service en 1960.
Émile Robert fut à l’origine d’un groupement d’achats, l’UNA (Union des Négociants de l’Alimentation) ; son fils Michel fut trésorier de l’Association des Commerçants de 1963 à 1968.
En 1975, faute de pouvoir en agrandir la superficie pour la transformer en supermarché, il vend la boutique à une banque et réalise son rêve ailleurs.
Depuis, il est revenu habiter la maison des grands-parents sur les Hauts avec sa charmante épouse. Celle-ci avait arrêté de travailler plusieurs années pour élever quatre enfants, tous Franciliens. Le couple a maintenant cinq petits-enfants.
Depuis, il est revenu habiter la maison des grands-parents sur les Hauts avec sa charmante épouse. Celle-ci avait arrêté de travailler plusieurs années pour élever quatre enfants, tous Franciliens. Le couple a maintenant cinq petits-enfants.
Souvenirs
Balance à bonbons. La main en cuivre contenait 125 grammes de bonbons. |
Michel Robert sait faire revivre avec verve les souvenirs d’une épicerie d’antan. Le café était torréfié dans l’épicerie 2 à 3 fois par semaine. Dans la boutique, les gâteaux présentés dans des demi-tins. Ce nom d’origine anglaise désignent des boîtes métalliques pour conserver certaines denrées alimentaires. Il existait des tins cubiques d’environ 25 cm de côté, des demis, quarts, huitièmes de tins. Ces demi-tins contenaient des gâteaux secs tels que boudoirs, biscuits à la cuiller, sablés des Flandres ou baltos de chez Gondolo. Trois demi-tins étaient disposés sur 3 rangées sur des « biscuitiers », des meubles de bois avec vitrine en verre sur le dessus.
Collection de trois siphons. |
Beaucoup de denrées étaient vendues au poids : légumes secs, sel, poivre, olives ou cristaux de soude pour la vaisselle. La moutarde Amora contenue dans un distributeur était vendue « à la giclée ». Le rhum arrivé en fûts était mis en bouteille ou vendu au détail lorsque les clients en apportaient une.
Les boîtes de sardines millésimées étaient achetées une fois par an ; cela représentait environ 100 à 150 cartons. Ceux-ci étaient stockés en réserve et retournés tous les trois mois pour être vendus au bout de trois ans seulement afin d’en garantir la saveur. Les commis en assuraient la régulière manipulation.
Les clients réglaient leurs achats à la patronne trônant derrière la caisse enregistreuse.
D’autres souvenirs sur des commerces proches : la crémerie Nicoli toute proche, la maison Vivier du nom des propriétaires (hôtel encore de nos jours avenue Jean Jaurès), le quincaillier Jousset (emplacement du CNET rue du Gal Leclerc).
P. Maestracci
Les boîtes de sardines millésimées étaient achetées une fois par an ; cela représentait environ 100 à 150 cartons. Ceux-ci étaient stockés en réserve et retournés tous les trois mois pour être vendus au bout de trois ans seulement afin d’en garantir la saveur. Les commis en assuraient la régulière manipulation.
Les clients réglaient leurs achats à la patronne trônant derrière la caisse enregistreuse.
D’autres souvenirs sur des commerces proches : la crémerie Nicoli toute proche, la maison Vivier du nom des propriétaires (hôtel encore de nos jours avenue Jean Jaurès), le quincaillier Jousset (emplacement du CNET rue du Gal Leclerc).
P. Maestracci
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