La Renault type C, 1900. |
Plusieurs types de propulsion sont essayés mais le moteur à vapeur est abandonné au profit du moteur à explosion qui fonctionne à l’essence. Il est donc indispensable pour les « chauffeurs » de connaître les points de ravitaillement. Les bidons (ci-dessous) pouvaient contenir 2, 5 ou 10 litres.
Le guide Michelin édité en 1900 (et réédité pour son centenaire) donne des renseignements pratiques, en commençant par ceux sur les pneumatiques bien sûr ! Suivent les plans des grandes villes (à gauche), le prix de l’essence qui est de 0,5 F le litre dans le département de la Seine. Il mentionne la ville d’Issy (sans mentionner les Moulineaux) encore dans le département de la Seine, avec une brève énumération des services disponibles : chemin de fer, bureau de poste, téléphone, télégraphe, médecin, pharmacien. Il y avait, à l'époque, 10 824 habitants.
Bidon d'essence (Larousse du XXe s., 1928) |
Le plus important toutefois concerne les dépôts d’essence isséens. Il y en a quatre, tous situés sur l’axe principal venant de la porte de Versailles. Le quincaillier Hénon au 37 Grande Rue (avenue Victor Cresson) vend du Moto-Naphta. Trois épiceries proposent de l’automobiline : Courteaux, 40 rue Renan ; Hénon, 60 rue Renan (18 rue du Général Leclerc) et Duthu, 41 Grande Rue (avenue Victor Cresson). Est-il utile de préciser que ces 4 commerces ont été remplacés par d’autres au fil du temps ? P. Maestracci
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