Le Musée que nous avons eu le privilège de découvrir (voir rubrique Conférences/visites) regorge de trésors inestimables dont les costumes (ci-dessous) d'un ballet de Léonide Massine, sur une musique de Rossini : la Boutique fantasque.
Le costume du roi de carreau, exposé au Musée français de la carte à jouer. © A. Bétry |
Les croquis de Derain pour les costumes de la Bourique fantasque (1919). Le roi de carreau en bas à droite. National Gallery d'Australia. |
L'histoire se passe en France, à la fin du XIXe siècle, chez un fabricant d'automates qui présente au public ses dernières nouveautés. Les premiers clients sont des Américains qui assistent médusés à la tarentelle des poupées italiennes et la mazurka des cartes à jouer. Puis arrivent des Russes qui, eux, admirent la danse des cosaques, un numéro de chiens savants, et un cancan endiablé d'un couple de danseurs. Les Américains décident d'acheter le danseur, les Russes la danseuse. Ils viendront les prendre le lendemain. Mais les automates ne l'entendent pas ainsi et refusent que le couple de danseurs de cancan soit séparé et le cache. Lorsque les clients reviennent, les poupées ont disparu, les clients invectivent le vendeur mais les automates se rebellent et chassent les acheteurs. Les danseurs de cancan ont été sauvés.
Les quatre danseurs de 1919 à Londres. De gauche à droite Zygmund Novak,
Lubov Tchernicheva, Vera Nemchinova, Maximilian Statkevitch. © BN.
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Couronne du roi de carreau, Musée de la carte à jouer. © A. Bétry. |
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