27 février 2013

Réclames d'antan (suite et fin)

Nous terminons notre périple publicitaire à travers le Bulletin paroissial Bavardages de 1933 (collection privée) par deux réclames.




Au n° 33 rue Camille Desmoulins (quartier Val-de-Seine) : la charcuterie de la Gare SAULNIER a totalement disparu car l’ensemble de ce quartier a été remodelé et remplacé par des ensembles de bureaux. La gare dont il est question est celle du Tram et du RER, station Issy-Val de Seine. 




Au 50 avenue de Verdun (quartier Val de Seine) : l’entreprise de Peinture-Vitrerie- Décoration Breuil n’existe plus et a été remplacé par un immeuble plus récent. 

P. Maestracci

Un grand merci à Pascale de nous avoir fait revivre, par l'intermédiaire de ces réclames, tout un pan de la vie quotidienne de notre commune, aujourd'hui disparu.

24 février 2013

Auguste Rodin : un sculpteur à Issy - Conférence

N'oubliez pas ! 

Vous avez rendez-vous jeudi 28 février à 18h30

Résidence du Parc, 

20 rue de l'Abbé Derry,

avec l'un de nos plus grands sculpteurs

Rodin.


L'artiste dans son atelier. © XDR.

Le créateur du Penseur, du Baiser, des Bourgeois de Calais, né à Paris le 12 novembre 1840 et mort à Meudon le 17 novembre 1917, a laissé son empreinte dans notre ville. Découverte.
(entrée libre)

21 février 2013

Jacques Ybert : pilote de chasse

© Alain Bétry
 Jacques Ybert. © A. Bétry.

Ce qui aurait pu être un banal exercice de routine, se termine en drame. Le lundi 18 mars 1968, l'escadron 1/5 Vendée de la 5e Escadre d'Orange a programmé plusieurs missions d'interception de nuit : deux Mirages III C, plus un Fouga Magister, en accompagnement et à la fois plastron (cible). Sur ce dernier, deux navigants : l'adjudant Tiné, pilote, et son accompagnant le lieutenant Ybert. Une première interception se déroule normalement, le Mirage III dépasse le Fouga et disparaît furtivement dans la nuit.


© Alain Bétry
Fouga Magister. © A. Bétry
A la seconde interception, le Mirage percute le Fouga au niveau 215 (6 550 mètres). Ayant perdu connaissance, le lieutenant Ybert  retrouve ses esprits et tire la poignée de son parachute. A cause de l'ouverture haute, la descente est longue et lente ; sa jambe gauche est désarticulée et prise dans les suspentes. L'atterrissage se fait en douceur à travers les branches d'un noyer. Le chien des paysans voisins donne l'alerte et, dans l'heure suivante, gendarmes et pompiers récupèrent le navigant rescapé.
Le Fouga a été éventré par le Mirage III et son équipage est passé par le plancher. Le corps de l'adjudant Tiné, pilote du Fouga, sera retrouvé le surlendemain. Quant au pilote du Mirage, son action parachute le posa à huit kilomètres de l'impact. Il n'eut qu'une épaule démise.


Jacques Ybert, à bord d'un Mirage.
Coll. privée.

Après trois opérations dont une greffe osseuse et une longue immobilisation, le lieutenant Jacques Ybert revola dix mois plus tard sur Fouga d'abord, puis sur Mirage en février 1969. Après une belle carrière dans l'armée de l'Air, avec 5 000 heures de vol, le colonel est aujourd'hui résident frontalier sur Vanves-Issy-les-Moulineaux. A.B.


18 février 2013

Reflets - Réponse

Ph. P. Maestracci

Alors ? Vous avez trouvé.

Ces maisons accolées correspondent aux numéros 20 à 28 de la rue Bara. Elles ont toutes le même modèle architectural avec un étage et des combles aménagés grâce à des chiens assis. Les murs de façade sont en pierre meulière avec décor en briques bicolores au-dessus des portes et fenêtres. Elles se reflètent joliment sur la paroi vitrée de l’immeuble qui leur fait face aux numéros impairs de la rue Bara.
Ce lotissement fut à l’origine destiné au personnel d’EDF qui était d’astreinte pour le gros transformateur électrique tout proche, situé sur le terrain de l’Héliport.
P. Maestracci


PS : merci à Mme Edith Letournel qui m’a donné ces renseignements.

15 février 2013

Issy-les-Moulineaux vu du ciel

Les vues plongeantes étaient autrefois nettement moins nombreuses que de nos jours et n’ont évidemment rien de commun avec les images satellites. Cartes et plans, voire dessins et peintures, ont longtemps été les seuls à donner une représentation du sol vu d’un point de vue élevé. La photographie et l’aviation, filles des XIXe et XXe siècles, ont permis d'apprécier différemment les paysages. Comme l'on peut s'en rendre compte avec ces documents.
Il s’agit essentiellement de photographies pour cartes postales prises des hauteurs d’Issy-les-Moulineaux et de Meudon, le quartier des Moulineaux étant de ce fait privilégié. Une photographie aérienne permet une vue plongeante nettement mieux marquée mais écrase le relief.

Panorama sur la plaine d’Issy 

Carte postale. Coll. privée
Carte postale. Coll. Privée

La photographie est prise des hauteurs de Meudon vers le nord et le quartier des Moulineaux. L’emprise au sol de Gévelot occupe plusieurs hectares. Les bâtiments longs en briques avec appareillage en pierre alternent avec de hautes cheminées. Les arches de la ligne ferroviaire (RER) sont visibles en arrière-plan ainsi que la Tour Eiffel à droite. Les tours et la coupole de l’ancien Palais de Trocadéro disparu dans les années 1930, se détachent sur la ligne d’horizon


Panorama sur la Seine pris de Bellevue

Carte postale. Coll. privée
Carte postale. Coll. privée.

Ce même quartier des Moulineaux est photographié sous un angle différent avec une vision panoramique plus large. En contrebas du funiculaire de Meudon, au premier plan, aujourd’hui disparu, quelques immeubles se trouvent le long du fleuve. À l’extrémité de l’Île Seguin, le terrain du Tir aux Pigeons tout près de la cartoucherie Gévelot ! Quelques immeubles sont visibles à gauche sur la rive boulonnaise. 
L’Île Saint-Germain est encore très boisée, même si une route épouse son tracé arrondi au sud de l’île pour desservir de rares maisons. En revanche sur la rive isséenne, des immeubles sont assez nombreux au milieu des maisons. Pourtant, les arches de la ligne Paris-Versailles se détachent encore au loin alors que les cheminées de Gévelot sont plus imposantes en bord de Seine. Sur la hauteur boisée à droite de l’image, se dessine clairement l’enceinte du Fort d’Issy.


Le Séminaire 

Photo de Collin et Chrétien de Loye, publiée dans le Séminaire Saint-Sulpice
d'Issy
(46p.) - ni date, ni lieu d'édition, un ouvrage distribué entre les deux-guerres
aux jeunes séminaristes..

Au premier plan à gauche, la patte formée par les 3 rues convergeant vers la place de la Fontaine qui est à l’ombre car le cliché a été pris dans l’après-midi. On retrouve au milieu la rue Minard dont la pente est insoupçonnable ainsi vue de haut, à gauche la rue de Vanves et à droite la rue Renan.
Dans cette rue à droite, les bâtiments de l’établissement scolaire Saint-Nicolas qui ont été rasés et remplacés, à la fin du XXe siècle, par plusieurs résidences dont l’une a conservé l’ancienne porte monumentale. La rue Vaudétard à peine visible a été élargie et prolongée vers le boulevard Voltaire, ce qui a entraîné la disparition de plusieurs bâtiments visibles sur le cliché. Le Grand Séminaire et sa chapelle depuis la fin des travaux de restauration ont retrouvé leur éclat d’origine.
Les espaces verts occupent une partie notable de la photographie. D’abord les jardins à la française du Séminaire ; ensuite, de l’autre côté de la rue Minard un parc aux allées rayonnantes dont la partie médiane correspond à l’actuel parc du Bienheureux Jean-Paul II et le haut au Foyer de la Solitude, proche de l’église Saint-Étienne. Enfin, à droite, un troisième parc jouxtant une maison de retraite et dont une zone le long de la rue est occupée de nos jours par l’Hôpital Suisse de Paris. En revanche, les jardins maraîchers sur le bord droit ont disparu après la guerre ; il y a dorénavant des immeubles d’habitation et le Centre administratif. 

P. Maestracci

12 février 2013

Reflets - Jeu

Ph. P. Maestracci

Que c'est étrange ! Voyons-nous les immeubles à travers une vitre ? Est-ce un reflet ? Ou un jeu de lumière étonnant ?
De toutes façons, c'est à Issy-les-Moulineaux. Mais où ? A vous de trouver

8 février 2013

Musée de la carte à jouer d'Issy : Diaghilev et Derain à l'honneur

Le Musée que nous avons eu le privilège de découvrir (voir rubrique Conférences/visites) regorge de trésors inestimables dont les costumes (ci-dessous) d'un ballet de Léonide Massine, sur une musique de Rossini : la Boutique fantasque. 


© Alain Bétry
Le costume du roi de carreau, exposé au Musée français
de la carte à jouer. © A. Bétry
Créé par les Ballets russes de Serge de Diaghilev, il fut représenté pour la première fois à Londres, le 5 juin 1919. Comme souvent à cette époque-là, les costumes, rideaux de scène et décors sont imaginés par d'illustres artistes. Pour ce ballet en un acte, André Derain (1880-1954), l'un des fondateurs du fauvisme, qui pour la première fois s'attelle à cette lourde tache, s'inspire des anciennes cartes à jouer, en pied, encore en usage au XIXe siècle. Il crée ainsi une dame de trèfle, une dame de coeur, un roi de pique et un roi de carreau. Que l'on distingue ci-dessous, en bas à droite, et que l'on peut admirer au Musée de la carte à jouer (ci-dessus).

National Gallery of Australia
Les croquis de Derain pour les costumes de
la Bourique fantasque (1919). Le roi de carreau
en bas à droite. National Gallery d'Australia.
L'histoire se passe en France, à la fin du XIXe siècle, chez un fabricant d'automates qui présente au public ses dernières nouveautés. Les premiers clients sont des Américains qui assistent médusés à la tarentelle des poupées italiennes et la mazurka des cartes à jouer. Puis arrivent des Russes qui, eux, admirent la danse des cosaques, un numéro de chiens savants, et un cancan endiablé d'un couple de danseurs. Les Américains décident d'acheter le danseur, les Russes la danseuse. Ils viendront les prendre le lendemain. Mais les automates ne l'entendent pas ainsi et refusent que le couple de danseurs de cancan soit séparé et le cache. Lorsque les clients reviennent, les poupées ont disparu, les clients invectivent le vendeur mais les automates se rebellent et chassent les acheteurs. Les danseurs de cancan ont été sauvés.


BNF
Les quatre danseurs de 1919 à Londres. De gauche à droite Zygmund Novak, 
Lubov Tchernicheva,  Vera Nemchinova,  Maximilian Statkevitch. © BN.

La représentation londonienne (ci-dessus) est un succès et le ballet sera donné le 24 décembre 1919, à l'Opéra de Paris. Et sera encore joué jusque dans les années 1950. Les quatre costumes portés par les danseurs de la mazurka londonienne de 1919 : Lubov Tchernicheva (la dame de trèfle),  Zygmund Novak (le roi de carreau), Vera Nemchinova (la dame de coeur), Maximilian Statkevitch (le roi de pique), vont être dispersés. Il faudra toute la détermination d'Agnès Barbier, la conservateur du Musée isséen, pour qu'ils soient acquis et enfin réunis dans ce lieu magique à l'honneur des cartes à jouer. Seul le roi de carreau est aujourd'hui exposé. Les trois autres sont en cours de restauration - un long et délicat travail.  Qui mérite une bien une couronne, celle du roi de carreau ! PCB


© Alain Bétry
Couronne du roi de carreau,
Musée de la carte à jouer. © A. Bétry.





5 février 2013

Prosper Galerne peint Issy-les-Moulineaux

Prosper Galerne. ©XDR

Ce peintre paysagiste est né à Patay (Loiret), le 28 avril 1836, et décédé le 31 août 1922 à La Ferté Alais (Essonne), où il est enterré. Ami des artistes de l'École de Barbizon, précurseurs des impressionnistes, il s'attache à reproduire la nature :  villages au bord de la rivière, pêcheurs en mer, petits ports de pêche, paysages d'Ile de France.



Il expose au Salon de Paris chaque année, à partir de 1870. En 1875 (ou 1876), il y produit Dans un parc à Issy-les-Moulineaux (ci-dessous), une toile conservée aujourd'hui au Musée de Sceaux (40 cm x 56 cm). Notre commune y apparaît sous un double visage : le côté champêtre et bucolique du domaine des Conti, et déjà le côté industriel avec ces cheminées qui fument à l'arrière-plan.


Dans un parc à Issy-les-Moulineaux. Photo  Pascal Lemaître, Musée de Sceaux.


Prosper Galerne participe à la création de la Société des artistes français, instaurée en 1881 par Jules Ferry. Chaque artiste ayant exposé au Salon, héritier de l'Académie royale de peinture et de sculpture créée par Colbert, devra s'y impliquer. En 1900, le Grand Palais, construit pour l'Exposition universelle, est réservé aux artistes une fois par an. La tradition perdure puisque, depuis la réouverture du Grand Palais en 2006, tous les ans le Salon fait recette : ce sont plus de 600 artistes, français et étrangers, qui exposaient en 2012. PCB
      

2 février 2013

Agop Zébourian, fidèle à la rue Anatole France


Agop dans les années 1941, avec son
ami Matteo, et son vélo tout neuf.

Agop Zébourian a toujours vécu à Issy-les-Moulineaux, dans la rue Anatole France (ci-dessus - ces maisons basses correspondent aux n°10, 12 et 14),  même s’il est né à Paris (dans l’arrondissement limitrophe de la commune !). Il explique la venue des Arméniens dans l’entre deux-guerres par la politique du maire, Victor Cresson. Bien qu’acceptant de verser des indemnités de chômage, il préférait accorder des patentes pour vendre sur les marchés. Il a accueilli aussi des réfugiés de la guerre civile espagnole en leur offrant de travailler « dans le patronage municipal … Victor Cresson, c’était un père ». Il est resté maire de 1935 à 1939.

La famille
Agop (Jacob) est le fils de Krikor et d’Archagouhi (« Aurore ») Zébourian qui ont vécu dans le 20e arrondissement, à Paris, avant de venir à Issy-les-Moulineaux. Son père a travaillé dans plusieurs usines comme Panhard-Levassor et a fait des marchés en fin de semaine ; sa mère fut manutentionnaire chez Gévelot. Elle racontait qu’il y avait un traducteur arménien francophone, « prétentieux et portant beau », mais qui était incontournable pour les employés étrangers. Les parents d’Agop achètent un terrain rue Anatole France pour y faire construire une maison. La chaussée était en terre battue et le bec de gaz « toujours en panne ». Dans cette rue, où furent construites les Maisons Saines dans les années 1930, il y avait d’autres familles arméniennes.

Souvenirs d'école
Agop Zébourian fréquente l’école Jules Ferry, où les « biscuits vitaminés, caséinés » distribués aux enfants pendant la guerre, servent de monnaie d’échange pour avoir des billes ou « assurer la paix » auprès de petits « caïds ». Les instituteurs y sont gentils ; Agop se souvient d'une Mme Tremblay ( ? ) qui « était belle mais giflait » ses élèves.
A la récréation, on joue au jeu du serpentin, interdit bien vite car dangereux : plusieurs garçons se tiennent par la main pour courir en tous sens et le dernier était propulsé [par la force centrifuge]…à ses dépens.  Les filles préfèrent sauter à la corde. En raison des bombardements fréquents sur les usines Renault proches, les écoles isséennes ne fonctionnent plus qu’à mi-temps.

A l'école Jules Ferry. Noter le sarrau qui se ferme
dans le dos. Coll. privée.

Les jeux se pratiquent aussi dans les rues car rares sont encore les voitures. Agop retrouve des copains arméniens, espagnols ou italiens dans l’Île Saint-Germain. Il se souvient du jeu du pirli (tchelik en turc) : il faut deux équipes de 3 garçons, un morceau de bois entaillé de chaque côté qu'il faut envoyer, avec une raquette en bois ou un bâton, dans un cercle situé à quelque distance. L’équipe adverse doit s’en emparer au vol. Pour occuper les jeunes, le curé de Sainte-Lucie proposait la projection de films avec Tintin et Milou, tandis que l’Armée du Salut organisait des jeux.




La Libération
En août 1944, une boucherie chevaline proche de l’hôtel de ville (tabac de nos jours) fut réquisitionnée par les FFI (Forces Françaises Libres) dont l’un des « capitaines » fut ensuite rétrogradé par de Lattre de Tassigny. Il y eut des règlements de comptes : 3 ou 4 femmes tondues durent défiler, pieds nus dans les rues, avec une croix gammée tracée au goudron sur le crâne rasé et le dos dénudé. Certaines exécutions sommaires eurent lieu dont celle d’un homme engagé dans la LVF (Légion des Volontaires Français de Doriot) revenu du front germano-soviétique. Son fils se vit affirmer sans ménagement : « Ton père, on l’a zigouillé ».

L'âge d'or des Trente Glorieuses
Après ces temps difficiles, la vie devient « facile et bien…avec du boulot ». Agop Zébourian note les transformations de son cher quartier. Il y avait de nombreux jardins maraîchers : en contrebas d’un bon mètre à la place de l’église Notre-Dame des Pauvres (place Léon Zack), à l'emplacement des usines SEV-Marshall rue Guynemer, remplacées de nos jours par d’imposants immeubles de bureaux, ou encore, à côté du Séminaire Bois-Vert et Centre administratif, rue du général Leclerc. En face du Séminaire (emplacement d’Orange R & D), de petites maisons étaient séparées de la rue par des jardins. Un jardinier vendait ses chrysanthèmes.
Un important marchand de charbon, Cholet, avait deux dépôts : l’un entre la rue des Acacias, celle des Peupliers et le boulevard Gallieni, et l’autre face au square de Weiden, entre l’avenue Victor Cresson et le rue Hoche. La livraison se faisait en carrioles tirées par des percherons. Un autre marchand de charbons d’origine arménienne avait son chantier boulevard Rodin, en face de l’actuel Complexe sportif de la Source.
Les usines étaient nombreuses qu’il s’agisse des Blanchisseries de Grenelle avec leur puits artésien, des lampes Mazda, des pneumatiques Dunlop, près de la gare rue Rouget de Lisle, ou de la tréfilerie Bohin et un dépôt de planches pour les usines Citroën avenue Jean Bouin. Certaines entreprises déposaient leurs déchets sur des terrains vagues : les usines Voisin rue Charlot avec, juste en face, des pots entassés de peinture séchée. La SITA rue du Capitaine Ferber possédait un garage pour ses voitures qui ramassaient les ordures avec deux « boueux » [éboueurs]. Souvenir olfactif puissant : l’incinérateur de l’ancienne TIRU (voir rubrique Industrie) qui « sentait mauvais avant la construction d’une grande cheminée avec filtre.»
Agop Zébourian gagna sa vie en étant artisan-tailleur spécialisé dans la fabrication de vestes.


Je remercie Mme et M. Zébourian pour leur chaleureux accueil ainsi que Christiane Lalu qui m’a permis de recueillir ce précieux témoignage. P. Maestracci