En tenue de grand-veneur. Toile de Jacques-Augustin Catherine Pajou (1808) |
Louis-Alexandre est de toutes les campagnes napoléoniennes : en Italie (1796), en tant que chef d'état-major ; en Egypte pendant les années (1798) ; à Marengo (1800). Il participe au coup d'Etat du 18 Brumaire (9 novembre 1799) qui propulse Napoléon sur le terrain politique et devient alors le ministre de la Guerre du Premier consul (1802-1804). Nommé maréchal et grand-veneur en 1804, couvert d'honneurs, on le retrouve sur tous les champs de bataille, comme major général de l'armée : Austerlitz (1805), Iéna (1806), Wagram (1809). Il suit Napoléon en Russie (1812), tente de le convaincre de rebrousser chemin - sans succès - et donne alors sa démission. Blessé au combat de Brienne (1814).
Ph. D. Timmermans |
Après les Cent Jours, il suit l'Empereur, puis peu avant la bataille de Waterloo (1815), il gagne son château de Bamberg en Bavière, d'où il tombe d'une fenêtre du 3e étage et se tue le 1er juin 1815.
Une plaque scellée dans le mur de l'édifice rappelle cette stupide mort (à gauche).
Autant dire qu'il a peu vécu à Issy-les-Moulineaux ! Alors, pour le faire revivre, l'historien Jacques Jourquin, vice-président de l'Institut Napoléon, auteur de nombreux ouvrages sur l'Empire, sera présent au Musée français de la carte à jouer, 16 rue Auguste Gervais, le jeudi 15 novembre à 18h30. Entrée libre. PCB
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