Quatrième édition, 1769. |
"On remarque au rez-de chaussée un bas-relief de marbre, représentant les Chevaliers danois, qui surprennent Renaud dans les jardins d'Armide. Le salon pavé de marbre blanc est décor de pilastres aussi de marbre, entre lesquels on a sculpté des trophées très délicatement travaillés. "
En bon jardinier, Antoine-Nicolas continue en donnant plus détails sur le parc. "En face du château est une grande broderie, surmonté d'un autre placé sur une terrasse et d'un amphithéâtre en gazon. Le grand parterre est suivi d'une longue allée couverte, qui se termine à un beau jardin, au-delà duquel est la grande allée qui donne sur la campagne…
"Ce jardin… fait admirer le beau génie de Le Nôtre. Un de ses principaux agréments est qu'on n'y voit point de murs ; on dirait qu'il s'unit à la campagne… La droite de la grande allée dont j'ai parlé est occupée par une croix de Saint-André, embellie de cabinets et de fontaines qui mènent à l'allée de Meudon, d'où l'on découvre une campagne qui s'étend jusqu'à la rivière de la Seine".
Quel beau témoignage ! Et nous sommes bien loin aujourd'hui de la campagne à Issy-les-Moulineaux. Restent ces quelques lignes et la maquette conservée dans la Galerie d'histoire de la Ville (voir Patrimoine). PCB.
Vous pouvez retrouver l'intégralité de son texte sur :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102056q/f53.image
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