Qui sont ces Français qui, en 1944-1945, combattent aux côtés des Slovaques ?
Un groupe de prisonniers militaires français (140), enfuis des camps de Silésie et d'Autriche, dont un Saint-Cyrien, le lieutenant Georges Barazer de Lannurien, plus une poignée de civils français (58), dont Jean-Baptiste Boyer, évadés du STO (Service du travail obligatoire) en Slovaquie, vont se battre aux côtés des partisans, les premiers encadrant les seconds inexpérimentés, contre les nazis.
Le 12 août 1944, la compagnie Lannurien, rattachée à la brigade Stefánik, est créée. Les effectifs sont de 99 hommes au 28 août, puis de 145 le 2 septembre. Le maximum, 197 Français, est atteint fin octobre 1944. Tout manque, la nourriture, l'hygiène, les armes, les munitions mais malgré la dysenterie et les pieds gelés pour certains, les Français se battent. Ils assument leur choix, comme Jean Boyer, « agir pour ne pas subir », contrairement à leurs camarades restés au STO ou en Hongrie.
Par petits groupes, et sous les ordres du capitaine de Lannurien, les Français redevenus des partisans après les combats en ligne à partir du 1er novembre 1944, se fondent dans la nature des montagnes, incertains du lendemain. L'hiver est terrible. Certains maquisards, faits prisonniers par les Allemands, sont fusillés ou brûlés dans les fours à chaux.
Jean Boyer, capturé par les S.S. réussit à s'évader la veille de son exécution grâce à la complicité d'autochtones. L'arrivée de l'Armée rouge met un terme à cette guérilla des Français en Slovaquie. Il parvient à rejoindre la France le 8 juillet 1945...
Un groupe de prisonniers militaires français (140), enfuis des camps de Silésie et d'Autriche, dont un Saint-Cyrien, le lieutenant Georges Barazer de Lannurien, plus une poignée de civils français (58), dont Jean-Baptiste Boyer, évadés du STO (Service du travail obligatoire) en Slovaquie, vont se battre aux côtés des partisans, les premiers encadrant les seconds inexpérimentés, contre les nazis.
Le 12 août 1944, la compagnie Lannurien, rattachée à la brigade Stefánik, est créée. Les effectifs sont de 99 hommes au 28 août, puis de 145 le 2 septembre. Le maximum, 197 Français, est atteint fin octobre 1944. Tout manque, la nourriture, l'hygiène, les armes, les munitions mais malgré la dysenterie et les pieds gelés pour certains, les Français se battent. Ils assument leur choix, comme Jean Boyer, « agir pour ne pas subir », contrairement à leurs camarades restés au STO ou en Hongrie.
Par petits groupes, et sous les ordres du capitaine de Lannurien, les Français redevenus des partisans après les combats en ligne à partir du 1er novembre 1944, se fondent dans la nature des montagnes, incertains du lendemain. L'hiver est terrible. Certains maquisards, faits prisonniers par les Allemands, sont fusillés ou brûlés dans les fours à chaux.
Jean Boyer, capturé par les S.S. réussit à s'évader la veille de son exécution grâce à la complicité d'autochtones. L'arrivée de l'Armée rouge met un terme à cette guérilla des Français en Slovaquie. Il parvient à rejoindre la France le 8 juillet 1945...
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