C'est par un après-midi gris et venteux que
Thierry Gandolfo, conservateur du cimetière, fait découvrir, ce 31 mars 2012, aux fidèles membres de notre association Historim, les coins et recoins historiques de ce lieu ouvert en 1864, rue de l'Egalité ; la première concession, octroyée en 1869 à la famille Korb, est, pour cette raison, gratuite et à perpétuité.
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Les membres d'Historim et leur guide, à l'entrée du cimetière. |
De petites chapelles bordent quelques allées : elles proviennent de l'ancien cimetière qui se situait à l'emplacement du centre des Impôts, rue d'Alambert. Certaines abritent de magnifiques vitraux.
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Tombe de la famille Delaire |
Parmi les tombes célèbres, celle de Joseph Saint-Martin, le créateur du cimetière ;
Emile Delaire, l'un des architectes les plus connus de la ville ; Aristide Jobert, fondateur du parti radical et socialiste ; celle de Georges Marcel Burgun, illustrateur des livres d'histoire du début du XXe siècle. Parmi les plus étranges, celle de la famille Lainé, marbrier ; celle de Pierre Albert-Binot, l'ami d'Appolinaire ; celle de
la famille Jassedé, réalisée par le célèbre Hector Guimard, architecte Art Nouveau ; ou celle de
Paul Cruet, le fondeur d'Auguste Rodin.
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Une veuve domine l'allée centrale . |
Sans oublier, bien sûr, le carré militaire, les monuments aux morts dédiés aux Gardes nationaux, aux soldats français tombés en 1870-1871 et regroupés dans le cimetière en 1893, le caveau collectif aux soldats de 1914-18 décédés dans l'école Saint-Nicolas, transformée en hôpital. Et la tombe de
Henri Karayan, l'avant-dernier résistant du groupe Manouchian, enterré le 8 novembre 2011 !
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Dans le carré militaire. |
Merci donc au passionnant Thierry Gandolfo, conservateur et ancien sous-officier au 32e RA, auteur, le 11 février 2012, d'un magnifique texte sur les bombardements de Boulogne-Billancourt durant la Seconde Guerre mondiale ; à lire sur le site :
http://www.souvenir-francais-92.org PCB.
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© Alain Bétry. |