29 avril 2012

Elle court, elle court… - Jeu

Où se trouve ce charmant animal ?


© D. Hussenot
A vous de trouver… Mais ne traînez pas ! sinon le lièvre vous rattrapera !

26 avril 2012

Journée du Souvenir de la Déportation

Depuis l’adoption de la loi du 14 avril 1954, signée par le président René Coty, le dernier dimanche d’avril -  cette année 2012 ce sera donc le 29 avril - est consacré au souvenir des victimes et des héros de la déportation. 

© A. Bétry
Dès le 21 mars 1933, le premier camp de concentration de Dachau destiné aux opposants au régime national-socialiste est ouvert. L’expansion du nazisme en Europe multiplie la création d’autres camps. 
Le nombre de déportés français durant la Seconde guerre mondiale vers les camps est estimé à 150 000 personnes dont 80 000 par mesures de répression (politiques et résistants), et 75 000 juifs victimes de persécution. 100 000 déportés de France mourront à Mauthausen en Autriche, Auschwitz en Pologne, Natzweiler (Struthof) en France…

© A. Bétry
L’initiative de cette journée se veut d’abord être le rappel du drame historique de la Deuxième guerre mondiale ; la volonté d’honorer tous les déportés, y compris ceux d’Indochine victimes de l’impérialisme japonais de 1945, survivants ou disparus, et rendre hommage à leur sacrifice. L'organisation de cette commémoration incombe dans chaque département au préfet. Une délégation d'Issy-les-Moulineaux se rend tous les ans à Nanterre. A droite, le 24 avril 2011, après le dépôt de gerbe du préfet des Hauts-de-Seine et du président du Conseil général, Mme Lysiane Tellier, présidente de « Mémoire du Mont Valérien », va prendre la tête du cortège jusqu’à la préfecture.

Composé en 1934 par des détenus politiques allemands du camp de Börgermoor (qui signifie "camp des marais"), ce chant est devenu, après la Seconde Guerre mondiale, l'hymne commémoratif de tous les anciens déportés. A.B.

© A. Bétry
Le Chant des marais (premier couplet)

Loin, vers l'infini, s'étendent
De grands prés marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse piocher, piocher !

Source : Collection "Mémoire et citoyenneté", N° 13. Publication Ministère de la défense/SGA/DMPA



23 avril 2012

N'oubliez pas la conférence du 26 avril

Bernard Marck, l'historien-journaliste de l'aviation, 

vous attend à la résidence du Parc, jeudi 26 avril, à 18 h 30, 

pour vous faire revivre les folles aventures de ces femmes  

qui, sur leurs drôles de coucous, ont poussé

 toujours plus loin les limites du plus léger que l'air. 

La baronne Delaroche. © XDR


Une conférence à ne pas rater !

Rendez-vous, 20 rue de l'abbé Derry…






















22 avril 2012

Cocorico ! - Réponse

Et oui ! De fait, ils sont deux - perchés au-dessus de l'entrée du restaurant Coquibus, 16 avenue de la République, en Centre Ville - un établissement aujourd'hui fermé. Vous les voyez ?


© A. Bétry

Le restaurant a une longue histoire familiale puisque c'est l'arrière grand-oncle Alfred Rousseau qui, en 1921, crée à Montmartre l'ancêtre du restaurant. Un nom venu tout droit du surnom que les Montmartrois avaient donné à ce Berrichon pur jus : Eugène Basile Coquibus.

19 avril 2012

La Galerie d'histoire de la ville d'Issy-les-Moulineaux


Nous savons tous la réputation du Musée de la carte à jouer, unique en France. Mais combien d'Isséens connaissent l'existence de la Galerie d'histoire de la ville, installée dans ce qui reste de l'ancien château des Conti (voir Patrimoine) ! C'est pourquoi Historim a décidé de régulièrement vous faire découvrir les richesses que recèle ce musée d'histoire : expositions temporaires, archives, pièces de collection.


Nous commencerons par l'exposition présentée du 18 avril au 22 juillet 2012 :  « Les nouvelles couleurs de l’industrie », qui conjugue plusieurs thèmes voisins à travers les trois parties qui la composent.

1. des photographies de sites industriels repérés à travers le monde (ports des Pays-Bas et de Lituanie, chemins de fer de Bosnie et des États-Unis, usine de construction mécanique chinoise, etc.), dont l’auteur, Alain Pras, s’applique par son regard à faire ressortir toute l’esthétique fonctionnelle.

2. un reportage photographique (par un photographe isséen, Thierry Dehesdin) sur « l’un des derniers lieux témoignant du passé industriel d’Issy-les-Moulineaux » : l’usine de la TIRU (Traitement Industriel des Résidus Urbains) implantée depuis plus d’un siècle sur les bords de la Seine, 

Salle d'exposition des photos d'Alain Pras.

3. une évocation de l’ère industrielle à Issy-les-Moulineaux qui prend naissance dès 1820-30. Issy-les-Moulineaux, en effet, favorisée par sa situation géographique à proximité de Paris et en bordure d’un fleuve, a longtemps été le centre d’un pôle industriel qui s’étendait jusqu’au Bas-Meudon et Billancourt (voir Industries). 

Pointeuse de la Société française de Munitions (ex Gévelot) , milieu XXe siècle.


Edmond Foucher-Lepelletier
(1809-1899), industriel,
propriétaire de la
Manufacture de Javel.
Le long de la Seine, les usines formaient un ruban dense et ininterrompu qui, après l’implantation des avionneurs au début du XXe siècle, se prolongea tout autour du nouveau terrain d’aviation. Des activités traditionnelles, comme les blanchisseries et les carrières, y côtoyaient des établissements de construction électrique et de métallurgie très caractéristiques du secteur secondaire, mais aussi des entreprises plus atypiques à l’exemple de la Manufacture de Tabacs. Dans les années 1950, on a pu compter jusqu’à une cinquantaine de cheminées d’usine dans la plaine d’Issy ! 
Remise de la Légion d'honneur à Foucher-Lepelletier, le 15 avril 1851 (L. Tabar, huile sur toile, 1852).
Texte de Florian Goutagneux, conservateur de la Galerie d'histoire de la ville. Photos A. Bétry, Collection Musée français de la Carte à jouer et Galerie d'histoire de la ville.

18 avril 2012

Réclames d'antan dans le quartier de la Mairie

Continuons notre périple publicitaire dans les rues d'Issy. Rappelons que ces publicités sont tirées du Bulletin paroissial Bavardages de 1933 (collection privée).

1 avenue Jean Jaurès, plus de cours de musique mais des professions libérales sont installées à cette adresse.


36 avenue de la République, le grand bazar a aujourd'hui disparu.


A l'angle des rues Chénier et Gervais, le fleuriste a fait place à une agence bancaire.


4 rue de l'Abbé-Grégoire, toujours une boulangerie, mais un autre propriétaire.


14 rue de l'Abbé-Grégoire, le conseiller fiscal a disparu.


13 rue Chénier, l'entreprise de peintures n'existe plus mais il est possible d'apercevoir, à travers le portail, une cour bordée d'ateliers.


Au 38 rue Diderot, plus d'électriciens, mais des pharmaciens !


Nous n'avons pas encore terminé notre petit tour d'horizon. Donc à bientôt. P. Maestracci

15 avril 2012

Cocorico ! - Jeu

Il est beau, il est fier, bien planté sur ses ergots. 
Mais où se trouve-t-il ce coq vindicatif ?


© Denis Hussenot


12 avril 2012

"Espaces" : le génie végétal à Issy

Le génie végétal ? Qu'est-ce que c'est ? Un ensemble de techniques utilisant les capacités des végétaux, afin de protéger les berges des cours d’eau contre l’érosion, de les stabiliser et de les régénérer. Deux milieux naturels sont confrontés, terrestre et aquatique, et accueillent ensemble une grande biodiversité : nombreuses espèces végétales et animales. L'association "Espaces" a été créée en 1994 par Yann Fradin dans le but de redonner vie aux friches industrielles et aux milieux naturels du Val de Seine laissés à l’abandon.  Elle gère ce patrimoine auquel nous sommes pour la plupart étrangers, et même souvent ignorants, tout en créant des emplois. Savons-nous qu’un corridor écologique est un couloir permettant à des espèces de rejoindre différents milieux qui leur sont favorables ? Et que l’ensemble de ces corridors forme ce que l’on appelle un réseau écologique. Logique, non ?

En 1998, une équipe d’éco-cantonniers a restauré une portion de berge sur l’île Saint-Germain. Ce fut le premier ouvrage de génie végétal sur la Seine.
En 2001, une roselière (où poussent les roseaux) fait l’objet d’une sauvegarde sur le quai de Stalingrad à Boulogne-Billancourt, puis une frayère (le lieu où se reproduisent les poissons et les batraciens) sur le quai du 4 Septembre, d'autres chantiers encore sur le quai de Stalingrad à Issy-les-Moulineaux. « Espaces »  organise de nombreuses visites, animations et ateliers pour découvrir les berges de Seine, à pied ou par la voie d’eau. A.B.

Pour en savoir plus et consulter le programme d’animation mensuel des Jardins de l’Inf’eau : www.association-espaces.org Réservez dès aujourd'hui pour les ballades en bateau !

9 avril 2012

La baronne de Laroche, brevet n°36

Elise Deroche (1886-1919), plus connue sous son pseudonyme de baronne Raymonde de Laroche, est la première femme à obtenir le 8 mars 1910 le brevet de pilote-aviateur décernée par l'Aéro-club de France (le brevet n°36). Jeune fille ambitieuse, aux talents multiples (sportive accomplie, actrice dramatique, sculpteur), cette Parisienne, amie de Mistinguett, tombe sous le charme de ces drôles de machines, grâce au constructeur Charles Voisin qui l'initie au pilotage.

Chapeau à plumes pour mieux voler. © XDR
Elle est de tous les meetings aériens : de Budapest à Rouen, de Saint-Petersbourg à Heliopolis, rivalisant avec les plus grands pilotes de son temps. Elle remporte deux fois la Coupe Fémina, cette compétition créée, en 1910,  par le journaliste Pierre Laffite, une épreuve de totalisation de distance réservées aux aviatrices. Elle parcourt la distance de 323 kilomètres.
Un accident en juillet 1910 la cloue de longs mois sur son lit : pas moins de dix-huit fractures, lors de la grande semaine de l'aviation en Champagne. Deux ans plus tard, elle revole.
Après la guerre, elle se spécialise dans les vols d'altitude, s'appropriant, à Issy-les-Moulineaux, le 7 juin 1919, le record avec 3 900 mètres, battu quelques jours plus tard par l'Américaine Ruth Law, récupéré par la Baronne le 12 juin 1919 avec une vol à 4 800 mètres.
Une carrière brutalement arrêtée, un mois plus tard,  le 18 juillet, au cours d'un vol d'entraînement en baie de Somme en vue de la prochaine coupe Fémina. PCB.

6 avril 2012

Les Richard - Isséens depuis 1867 !

Historim s'intéresse à la mémoire isséenne, ai-je dit un jour à une charmante et discrète voisine. « Nous sommes isséens depuis longtemps », m'annonce presque timidement Madame Richard. Aussitôt, je lui demande si elle veut bien me donner quelques précisions sur son histoire familiale. Elle me raconte que son grand-père paternel, né à Issy en 1867, a travaillé chez Gévelot et est mort à Issy en 1946 ; que sa grand-mère paternelle, née elle aussi à Issy en 1869, y est décédée en 1959 ; que son père, né à Issy en 1894, a intégré la SNCF, et que son oncle, lui aussi né à Issy en 1902, est parti en Chine rejoindre la Compagnie Française des Tramways Électriques de Shanghaï. Et moi, dit-elle, je n'ai jamais quitté Issy depuis ma naissance !

Mais laissons-lui la parole (transcrite par elle-même sur sa machine à écrire- en italique dans le texte).
Je suis née en 1924 à Issy-les-Moulineaux et jusqu'en 1968, j'ai résidé au 8, allée des Citeaux, puis ensuite rue Horace Vernet. Au début, l'allée des Citeaux était fermée à la circulation par une chaîne. C'était un terrain de jeux bien tranquille pour les nombreux enfants de cette allée. J'ai souvenance de descentes en traîneaux fabriqués avec les moyens du bord par les garçons. Parfois, un chevrier passait avec son troupeau pour vendre ses fromages (prudemment je restais à l'abri). Derrière notre maison nous disposions de petits jardinets. Au delà, c'était le dépôt du charbonnier Cholet.
Quartier de la Mairie:
Une épicerie portait le nom "A la grâce de Dieu". A l'emplacement de la Caisse d'Epargne : une maison de musique, disques, etc... que je fréquentais assez souvent. Une rue disparue : la rue Prudent-Jassedé, à l'emplacement de Monoprix. A côté du Séminaire : un grand terrain tenu par un maraîcher.
Quartier Corentin Celton :
Bd du Lycée: une ferme. Une mercerie à l'enseigne de la Tour Eiffel.
Quartier de la Ferme :
Une autre ferme au carrefour de la Ferme et de la rue Gévelot. (La dernière vache élevée n'a quitté son étable qu'en 1960). 
L'explosion de l'usine Gévelot. © Le Petit Journal illustré.
Les usines à IssyLa Blanchisserie de Grenelle, les Lampes Mazda, l'Imprimerie Le Moniteur, La manufacture des Tabacs, Javel La Croix, La brasserie des Moulineaux (et sa bière), l'usine Gévelot  (la porte d'accès a été conservée, à côté d'Auchan) Dans cette usine, un grave incendie s'est produit. Des ouvriers ont été gravement blessés, le feu s'étant attaqué aux munitions entreposées. Le champ de manoeuvres, maintenant champ d'aviation, était ouvert au public. J'allais m'y promener avec une vieille dame et son chat : nous ramenions des bouquets de fleurs des champs. 
Encore quelques souvenirs : 
Inauguration du prolongement de la ligne de métro n°12 jusqu'à la mairie d'Issy (transport gratuit le 1er jour). Avant un tramway fonctionnait avec arrêt à la Porte de Versailles, un octroi était perçu sur certaines denrées à leur entrée en ville. Très longtemps les rails du tramway sont restées apparentes sur le parcours.
Au Fort d'Issy, à côté du cimetière, il y avait un Tir aux pigeons.
J'habite actuellement rue Horace Vernet à l'emplacement occupé précédemment par la maison Félix Potin. A côté un pavillon : dans leur cours, les propriétaires ont conservé un grand hangar, c'était une écurie pour loger les chevaux. (La maison de mes voisins a maintenant plus de cent ans) 
Pendant la guerre, les années noires sous l'Occupation, les alertes nous contraignaient à descendre aux abris même la nuit. Pour nous, c'était au 39, avenue Victor Cresson. En avril 1943, bombardement de l'usine Renault è Billancourt. Une bombe est tombée dans le chantier derrière notre maison. 
Les 19-25 Août : Libération de Paris. J'ai noté sur un carnet le déroulement des événements : -samedi 19 Août : on pose un drapeau tricolore à la Mairie occupée par les FFI. A 16h30, mitraillage, fusillade jusqu'au soir et une partie de la nuit» ; -le 20, toujours fusillade ; -le 21, Paris se bat, pas de métro ; -le 22, toujours fusillade ; -le 23, on entend le canon par instants ; - le 24, édification de barricades rue Danton et rue Auguste Gervais. Arrivée des troupes du Général Leclerc, à 19h30, Place de la Source ; - le 25, scènes de lynchage rue Hoche. J'ai vu plusieurs femmes tondues dans la cour de l'immeuble (à côté de l'auto-école actuelle) ; - samedi 26, nous allons à pied aux Champs Elysées. Fusillade dans tout Paris. Cette nuit les allemands bombardent Paris ; -le 27, toujours pas de transports. 


Continuons notre entretien. 
Madame Richard a une grande culture artistique et musicale. Passionnée d'opéras , elle est très érudite et possède une discothèque impressionnante. Elle a été formée par son père et son oncle, fervents d'opéras. Toute jeune, pendant la guerre et malgré le couvre-feu, elle allait avec une amie à l'Opéra Comique et s'installait au poulailler. Elles rencontraient souvent en rentrant par le « dernier métro » un électricien qui leur racontait les potins de l'Opéra ! De même, toujours dans le dernier métro, elles voyaient Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault. Elle apprécie aussi les ballets et se souvient d'Yvette Chauviré et de Serge Lifar. Ni les études ni le travail ne l'ont empêchée d'aller à 1'Opéra. 
L'école des filles, place Voltaire (Corentin Celton).
© musée de la carte à jouer.
Après des études primaires à l'école Henri Tariel (Anatole France), puis le Brevet à l'école Voltaire (elle aussi disparue place Corentin Celton), elle a obtenu un diplôme de secrétariat comptabilité à l'école commerciale « Institut Léopold Bellan », rue du Rocher à Paris. Elle est entrée ensuite à EDF en 1942, y a connu son mari qu'elle a épousé en 1947. Et en 1949, ils ont eu un fils ... qui habite lui aussi Issy ! Et elle a bien entendu converti mari et fils à l'opéra ! Elle continue d'y aller avec son fils... 

Bravo pour votre culture et votre mémoire musicale, Madame Richard ! Et quelle lignée mélomane isséenne ! Jacqueline Brouillou

2 avril 2012

Visite privée d'Issy - Le cimetière

C'est par un après-midi gris et venteux que Thierry Gandolfo, conservateur du cimetière, fait découvrir, ce 31 mars 2012, aux fidèles membres de notre association Historim, les coins et recoins historiques de ce lieu ouvert en 1864, rue de l'Egalité ; la première concession, octroyée en 1869 à la famille Korb, est, pour cette raison, gratuite et à perpétuité.

Les membres d'Historim et leur guide, à l'entrée du cimetière.
De petites chapelles bordent quelques allées : elles proviennent de l'ancien cimetière qui se situait à l'emplacement du centre des Impôts, rue d'Alambert. Certaines abritent de magnifiques vitraux.

Tombe de la famille Delaire

Parmi les tombes célèbres, celle de Joseph Saint-Martin, le créateur du cimetière ; Emile Delaire, l'un des architectes les plus connus de la ville ;  Aristide Jobert, fondateur du parti radical et socialiste ; celle de Georges Marcel Burgun, illustrateur des livres d'histoire du début du XXe siècle. Parmi les plus étranges, celle de la famille Lainé, marbrier ; celle de Pierre Albert-Binot, l'ami d'Appolinaire ; celle de la famille Jassedé, réalisée par le célèbre Hector Guimard, architecte Art Nouveau ; ou celle de Paul Cruet, le fondeur d'Auguste Rodin.

Une veuve domine l'allée centrale .


Sans oublier, bien sûr, le carré militaire, les monuments aux morts dédiés aux Gardes nationaux, aux soldats français tombés en 1870-1871 et regroupés dans le cimetière en 1893, le caveau collectif aux soldats de 1914-18 décédés dans l'école Saint-Nicolas, transformée en hôpital. Et la tombe de Henri Karayan, l'avant-dernier résistant du groupe Manouchian, enterré le 8 novembre 2011 !

Dans le carré militaire.
Merci donc au passionnant Thierry Gandolfo, conservateur et ancien sous-officier au 32e RA, auteur, le 11 février 2012, d'un magnifique texte sur les bombardements de Boulogne-Billancourt durant la Seconde Guerre mondiale ; à lire sur le site : http://www.souvenir-francais-92.org                  PCB.

© Alain Bétry.