Les racines de la Gendarmerie nationale sont très anciennes. Force militaire, elle est pendant des siècles, le seul corps exerçant dans notre pays les fonctions de police. C’est en 1791 qu’elle prend l’appellation de « Gendarmerie nationale ».
Le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier. |
La Gendarmerie départementale, avec
62 000 personnels, couvre les domaines allant de la prévention de proximité aux missions de police de la route, la recherche du renseignement et les missions administratives, de secours et d’assistance. D’autres unités complètent l’action de ces unités territoriales : les brigades de recherche, les sections de recherche, les pelotons de surveillance et d’intervention, les brigades de prévention de la délinquance, les unités de montagne, les formations aériennes, les unités nautiques.
En perpétuelle adaptation à l’évolution de la société, la Gendarmerie élabore les outils nécessaires au maintien de notre sécurité. En 1975 est créé le Service technique de recherches judiciaires et de documentation, (CNFPJ) ; en 1987 le Centre national de formation de police judiciaire (CNFPJ) et en 1990 l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
La fanfare de la Garde républicaine à cheval. |
La gendarmerie mobile, forte de 15 200 personnels, assure en métropole et en outre-mer le maintien et le rétablissement de l’ordre.
Fractionnée en escadrons, la gendarmerie couvre l’hexagone et l’outre-mer sur le système de rotations alternées de stages de formation, de remise à niveau, et d’apprentissage à travailler dans une optique européenne, comme à Saint-Astier, Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG), où sont mis en commun les savoirs de tous les pays européens, ceci dans le cadre de la Force de gendarmerie européenne (FGE).
Le célèbre Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), face au terrorisme et à la haute criminalité, dispose des moyens complémentaires dans les secteurs de la recherche, la protection, l’observation et l’intervention.
C’est maintenant, depuis le fort d’Issy-les-Moulineaux, derrière une façade futuriste, adossée aux remparts, que sont prises toutes les directives concernant le fonctionnement de l’institution Gendarmerie.
25 septembre 2011 : Journée
nationale d'hommage aux Harkis.
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A ce large panel de métiers, il convient de citer les formations spécialisées de la Gendarmerie, à savoir : la garde républicaine composée des régiments d’infanterie dont la ville d’Issy est marraine de l'un d'eux ; un régiment de cavalerie ; des formations de musiciens, choristes, fanfare et motocyclistes.
Pour clore le sujet, les domaines de la mer, de l’air, des transports aériens et l’armement ont également leurs formations gendarmerie. Sans les écoles de la Gendarmerie, la formation ne serait pas assurée : l’Ecole des officiers de Melun, puis les écoles de Chaumont, Châteaulin et Montluçon.
Les motocyclistes de la Gendarmerie ouvrant la voie au convoi des soldats tués en Afghanistan le 2 janvier 2012. |
C’est maintenant, depuis le fort d’Issy-les-Moulineaux, derrière une façade futuriste, adossée aux remparts, que sont prises toutes les directives concernant le fonctionnement de l’institution Gendarmerie.