Petit album souvenir
Notre guide, le Père Bonnet. |
Dans un couloir, un magnifique tableau d'un artiste anonyme hollandais du XVIe siècle.
Originalité de cette œuvre, Marie donne à manger à Jésus avec une petite cuillère.
Deuxième étape : le Grand Séminaire (voir Patrimoine), construit à l'emplacement du logis de la reine Margot (XVIe siècle) détruit pendant les combats de la Commune, en 1871 (voir Histoire-Personnages).
Le bassin et sa fontaine, puits artésien, datant de la reine Margot. |
Tout près de la Grande Chapelle, un petit édifice à moitié souterrain abrite le nymphée de la reine Margot, l'un des rares exemples de ces pavillons de style rocaille italien. Le plafond conserve son décor de verres, mosaïques et coquillages. Il y fait humide, sombre et froid,
La Grande Chapelle est en pleine restauration. Ses splendides vitraux racontent la vie de la Vierge. Le pape Jean-Paul II y reçut les évêques de France lors de sa visite à Paris, en 1980. Le plafond (ci-dessous), lui, n'a pas encore été rénové.
Dernière surprise, et non des moindres, dans la crypte que l'on atteint par un petite escalier en colimaçon. Dans la pénombre, on découvre avec émotion le mur (ci-dessous) où furent fusillés le 24 mai 1871, dans la prison de la Grande Roquette à Paris, cinq otages détenus par les communards, dont Mgr Darboy, l'archevêque de Paris. Le mur, ainsi que la cellule où il était détenu, furent transférés au Séminaire à la destruction de la prison en 1899.
Ce fut une belle journée. Merci encore à notre guide de nous avoir fait découvrir tant de choses passionnantes. Photos A. Bétry
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