Le magazine Historia vient de sortir un numéro… qui ne laissera pas indifférent : Robespierre, le psychopathe légaliste. Un dossier à charge contre l'Incorruptible qui dirigea la France d'une main de fer, entre 1793 et le 28 juillet 1794, date à laquelle il finit comme bon nombre de ses concitoyens sur l'échafaud… Trop, c'était trop ! On sait aujourd'hui, à la lumière des archives, que celui qui militait contre la peine de mort commandita un véritable génocide contre les Vendéens. Les chiffres sont éloquents (entre 117 000 et 300 000 victimes) et son discours aussi puisqu'il demandait à ses troupes, non seulement de lutter contre les hommes armés, mais d'exterminer les femmes ("sillons reproducteurs") et les enfants ("brigands en devenir").
Alors qu'aujourd'hui il serait, sans aucun doute, jugé par le tribunal international de La Haye, des rues continuent à porter son nom. Comme à Issy-les-Moulineaux. Le 26 juillet 1935, après délibération du conseil municipal, le maire communiste tout juste élu, Victor Cresson, donna son nom à une voie des Hauts d'Issy, entre les rues Pierre Brossolette et Lasserre.
Devrait-on la débaptiser ? Comme cela fut fait à Paris en 1950 ? Tous vos commentaires seront les bienvenus. N'hésitez pas. PCB
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire